Le président ivoirien Alassane Ouattara envisagerait de maintenir son Premier ministre Guillaume Soro à la tête de la Primature. Son allié politique, Henri Konan Bédié, président du Pdci, lui, évoque les accords convenus lors du second tour de la présidentielle ivoirienne. Accords qui donne la Primature au Pdci, au cas où M. Ouattara arrivait au pouvoir. « Jeune Afrique », en parle dans son édition du 9 au 15 octobre 2011. L`hebdomadaire parle aussi des probables tractations sur le sujet.
À deux mois des législatives ivoiriennes du 11 décembre (2011), la question du maintien de Guillaume Soro à la Primature fait débat. Le président Alassane Ouattara envisagerait de prolonger son mandat après le scrutin pour une période de six mois, voire de un an, afin que le Premier ministre, également titulaire du portefeuille de la Défense, poursuive la refonte de l`armée et la sécurisation du territoire. Pour de nombreuses chancelleries, il est le plus apte à faire rentrer dans le rang les anciens militaires des Forces nouvelles (Fn) qui sont en cours d`intégration dans la nouvelle armée. Mais l`ex-président Bédié, très attaché aux accords qu`il a passés avec le chef de l`État entre les deux tours de la présidentielle (lire interview p. 42), estime qu`il revient à sa formation, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci), de diriger le gouvernement. Plusieurs émissaires devraient aller à la rencontre du Sphinx de Daoukro pour lui demander, une nouvelle fois, de patienter. Quant à Guillaume Soro, il se dit prêt à servir son pays « là où l`on aura besoin de lui ».
Source: Jeune Afrique N°2648 du 9 au 15 octobre 2011
À deux mois des législatives ivoiriennes du 11 décembre (2011), la question du maintien de Guillaume Soro à la Primature fait débat. Le président Alassane Ouattara envisagerait de prolonger son mandat après le scrutin pour une période de six mois, voire de un an, afin que le Premier ministre, également titulaire du portefeuille de la Défense, poursuive la refonte de l`armée et la sécurisation du territoire. Pour de nombreuses chancelleries, il est le plus apte à faire rentrer dans le rang les anciens militaires des Forces nouvelles (Fn) qui sont en cours d`intégration dans la nouvelle armée. Mais l`ex-président Bédié, très attaché aux accords qu`il a passés avec le chef de l`État entre les deux tours de la présidentielle (lire interview p. 42), estime qu`il revient à sa formation, le Parti démocratique de Côte d`Ivoire (Pdci), de diriger le gouvernement. Plusieurs émissaires devraient aller à la rencontre du Sphinx de Daoukro pour lui demander, une nouvelle fois, de patienter. Quant à Guillaume Soro, il se dit prêt à servir son pays « là où l`on aura besoin de lui ».
Source: Jeune Afrique N°2648 du 9 au 15 octobre 2011