Ferkessédougou -Les fonctionnaires et agents de l'Etat, en particulier les enseignants, affectés ou mutés, à Niellé, dans le département de Ferkessédougou(nord, région des Savanes), sont confrontés constamment au problème de logement, et ils ne savent, pour y remédier, à quel saint se vouer.
Cette situation, qui est devenue chez eux une obsession, pousse notamment les enseignants à solliciter auprès de leur administration une autre mutation dans une autre localité, considérée "moins déshéritée". "Les quelques rares logements auxquels ils peuvent accéder sont, dans la plupart des cas, de matériaux précaires, et les sanitaires et douches violent l'initimité", se plaignent leurs locataires.
Lorsque l'on réussit à repérer des habitations un peu mieux présentables et qui répondent aux normes requises, leurs propriétaires préfèrent les proposer à un contrat de bail, s'insurge un enseignant de la localité, qui signale que c'est cet artifice, commode, qui constitue leur blocage majeur à l'accès à un logement décent à Niellé.
Dans cette situation, ceux qui ont eu l'aubaine d'en avoir, ils sont par la suite sommés par les propriétaires de quitter leurs habitations, et cèdent aux forces de l'ordre, les "corps habillés", dont ils espèrent tirer meilleur profit, raconte un autre enseignant, dépité. "Je ne peux pas rester à Niellé", clame-t-il, tout de go.
La circonscription de Niellé compte 20 enseignants du secondaire et un nombre important d’instituteurs qui appellent le ministère ivoirien du Logement à se pencher sur le déficit résiduel qui existe au niveau de cette partie du pays.
(aip)
Cette situation, qui est devenue chez eux une obsession, pousse notamment les enseignants à solliciter auprès de leur administration une autre mutation dans une autre localité, considérée "moins déshéritée". "Les quelques rares logements auxquels ils peuvent accéder sont, dans la plupart des cas, de matériaux précaires, et les sanitaires et douches violent l'initimité", se plaignent leurs locataires.
Lorsque l'on réussit à repérer des habitations un peu mieux présentables et qui répondent aux normes requises, leurs propriétaires préfèrent les proposer à un contrat de bail, s'insurge un enseignant de la localité, qui signale que c'est cet artifice, commode, qui constitue leur blocage majeur à l'accès à un logement décent à Niellé.
Dans cette situation, ceux qui ont eu l'aubaine d'en avoir, ils sont par la suite sommés par les propriétaires de quitter leurs habitations, et cèdent aux forces de l'ordre, les "corps habillés", dont ils espèrent tirer meilleur profit, raconte un autre enseignant, dépité. "Je ne peux pas rester à Niellé", clame-t-il, tout de go.
La circonscription de Niellé compte 20 enseignants du secondaire et un nombre important d’instituteurs qui appellent le ministère ivoirien du Logement à se pencher sur le déficit résiduel qui existe au niveau de cette partie du pays.
(aip)
