La commercialisation du cacao pose problème à Abengourou. Pour non respect du prix indicatif de 1000 FCFA, les producteurs ont décidé de tout bloquer. M. Adou Kouassi François, président de la coopérative CANNI, que nous avons interrogé, évoque des difficultés dues à la mésentente autour du prix d’achat bord champ. «Le nouveau prix n’est pas encore appliqué. Le prix à Abidjan est actuellement de 800 FCFA. On ne peut pas payer le kilogramme du cacao à 1000 FCFA chez les producteurs et aller le vendre à 800 FCFA chez l’exportateur. On ne peut pas travailler puisque les planteurs réclament 1000 FCFA bord champ», a regretté M. Adou. Pour Anoh Kouao Sylvain, également président de coopérative, le prix est bon, mais dans sa pratique, cela cause d’énormes difficultés.
«Concernant le prix du kilogramme fixé à 1000 FCFA, c’est bon pour le monde paysan. Mais, c’est au niveau de la commercialisation que se posent des difficultés. Les exportateurs ne respectent pas les prix. Le prix tourne entre 775 et 810 FCFA. Cette situation crée des difficultés entre le producteur et ses manœuvres», a fait remarquer Anoh Kouao Sylvain.
Cette situation a conduit les producteurs à bloquer les récoltes. Maurice Sawadogo, délégué régional de la Fédération ivoirienne des producteurs de café et cacao de Côte d’Ivoire (FIPCC), est catégorique. «Nous sommes déçus. Nous avions demandé aux producteurs de bloquer leurs produits. Et si le prix ne revient pas à 1000 FCFA, nous allons tout arrêter», a-t-il menacé. Abondant dans le même sens, Boa Stéphane, délégué régional de l’ANAPROCCI a prévenu en ces termes : «les producteurs sont déçus parce qu’ils ne peuvent pas avoir 70% de leur revenu. Si rien n’est fait, il y aura un soulèvement des producteurs d’ici peu contre l’Etat ivoirien».
Ernest Famin, correspondant
«Concernant le prix du kilogramme fixé à 1000 FCFA, c’est bon pour le monde paysan. Mais, c’est au niveau de la commercialisation que se posent des difficultés. Les exportateurs ne respectent pas les prix. Le prix tourne entre 775 et 810 FCFA. Cette situation crée des difficultés entre le producteur et ses manœuvres», a fait remarquer Anoh Kouao Sylvain.
Cette situation a conduit les producteurs à bloquer les récoltes. Maurice Sawadogo, délégué régional de la Fédération ivoirienne des producteurs de café et cacao de Côte d’Ivoire (FIPCC), est catégorique. «Nous sommes déçus. Nous avions demandé aux producteurs de bloquer leurs produits. Et si le prix ne revient pas à 1000 FCFA, nous allons tout arrêter», a-t-il menacé. Abondant dans le même sens, Boa Stéphane, délégué régional de l’ANAPROCCI a prévenu en ces termes : «les producteurs sont déçus parce qu’ils ne peuvent pas avoir 70% de leur revenu. Si rien n’est fait, il y aura un soulèvement des producteurs d’ici peu contre l’Etat ivoirien».
Ernest Famin, correspondant