Manque de moyens pour le financement des activités génératrices de revenus, prise en charge quotidienne des familles par les femmes à la place de leurs époux et non assistance des déplacées et sinistrées de la crise sont, entre autres, les réalités auxquelles font face les femmes de la commune d’Anyama. Ces difficultés ont été égrenées par Mme Doumbia née Diaby Mawa, Présidente de l’Ong ‘’Femmes Elites’’ qui était récemment face à la presse pour interpeller les pouvoirs publics et acteurs de l’humanitaire dont la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, pour voler au secours des femmes démunies et sans occupation professionnelle dans la cité de la cola. « Nous attirons l’attention des autorités gouvernementales et de la Première Dame, Mme Dominique Ouattara, femme au grand cœur, afin qu’elle se penche sur les difficultés des femmes d’Anyama dont plusieurs, malgré leurs maigres revenus, sont devenues à leur corps défendant des chefs de familles dont elles assurent au quotidien la pitance alors que leurs conditions de vie restent des plus précaires. D’autres démunies n’arrivent pas à joindre les deux bouts parce que n’ayant pas de fonds pour exercer une activité comme le commerce», a signifié la fondatrice de l’Ong ‘’Femmes Elites’’. Quoique la situation de ses paires à Anyama ne soit pas reluisante, ‘’Femmes Elites’’ entend jouer sa partition pour freiner la féminisation de la pauvreté et ses implications sociales. Aussi l’association accueille-t-elle des centaines de femmes déplacées et sinistrées de guerre avec leurs enfants. « Dans ce centre, nous avons à notre charge 235 enfants et 500 femmes démunies pour qui nous recherchons des financements pour leur réinsertion dans les activités génératrices de revenus (AGR). Malheureusement, nos moyens sont limités. C’est pourquoi, nous sollicitons l’appui des bonnes volontés pour que celles qui ont perdu le sourire et l’espoir d’un mieux-être social, sortent de la précarité et se réconcilient avec le bien-être social par l’exercice d’une activité saine », a-t-elle noté. Créée en 2000, l’Ong ‘’Femmes Elites’’ œuvre à la lutte contre la féminisation de la pauvreté. Et ce, à travers plusieurs axes d’actions dont la protection et la promotion des droits de la femme et de l’enfant, l’émergence économique, le bien-être social de la femme, la protection et l’épanouissement de l’enfant à travers l’autonomie financière de la mère et la création d’un cadre de réflexion des femmes visant à promouvoir l’esprit d’unité et de solidarité.
O.G
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