Les guichets de courrier express se multiplient dans les gares routières et menace la poste …
Les transporteurs routiers ont ajouté à leur activité de convoyer des passagers, le transfert d’argent. Mieux l’envoi de colis et de documents administratifs sont devenu leur affaire. A Abidjan et à l’intérieur plusieurs compagnies ont crée des guichets appropriés que, les usagers sollicitent de plus en plus. A Abobo, (Gagnoa gare), une baraque meublée d’une table et d’un banc sert de salle de courrier. L’espace est fréquente sans discontinuer par les ressortissants du Zanzan (Zone Est) Bondoukou, Tanda, Gouméré et d’autres villes sur l’axe sont les destinations des transactions. « Je suis venu expédier de l’argent à Bondoukou. C’est ici que je fais mes transactions », souligne un mécanicien pressé de faire sa course. Comme lui, beaucoup se sont détournés, de La Poste de Côte d’Ivoire, écrasée par de multiples difficultés. L’argument des clients des transporteurs, tient à la rapidité et la fiabilité du service. « Quand vous expédiez de l’argent à partir d’Abidjan, votre correspondant peut le récupérer dans les minutes qui suivent », se convainc Rodrigue K.
Les compagnies s’organisent…
Les transporteurs qui ont flairé le bon business s’y sont mis à fond. A preuve, Adjamé abrite une multitude de Courriers express. La gare Sito qui désert des pays voisins : Burkina Faso et Mali a son service rapide. De la on peut expédier de l’argent à Sikasso, Bobo-Dioulasso, Ouangolodougou etc… La Société des transporteurs de Bouaké (Utb) s’est établi une réputation dans l’affaire. Dans ses deux gares à Siporex (Yopougon) et Adjamé derrière Stif, les gens se bousculent devant les guichets. Chaque jour ses salles commodes, avec split et photocopieuse offrent, un service de qualité à une nombreuse clientèle. A la vérité ce business, marche grâce à coût réduit on paye seulement entre 500 et 1000 Fcfa. De même les types de colis peuvent êtres envoyés à des coûts réduits. D’où l’engouement. Mais comment en est-on arrivé là ? Sur la question, les justifications ne manquent pas. Selon Franck Wakouboué, son départ de La Poste a été causé par un mandat de 100 mille Fcfa qui n’est jamais arrivé à destination. Son collègue de renchérir que le manque de liquidité auquel est confrontée La Poste et sa longue absence ont suscité l’orientation de beaucoup d’Ivoiriens vers d’autres services de substitution.
…La Poste cherche ses repères
La situation s’est empirée avec les grèves à répétition dans la vieille administration. Aujourd’hui la plupart des usagers comme F.W estime que le courrier express des gares est plus pratique. Ils en veulent pour preuve leur apport au lendemain des évènements post-crise. Pendant cette période, il n’y eu que ces services des transporteurs pour permettre l’expédition d’argent dans tout le pays. Le ministre de la Poste et des Ntic, a dû reconnaitre d’ailleurs, à la tribune du Groupement des éditeurs de presse (Gepci) que les courriers express des gares routières ont été d’un apport salutaire dans la vie nationale qui a mal à son service postal. « La Poste ne pouvant plus répondre aux attentes des populations, ces services ont pris le relais et je crois que c’est à saluer », a confié Koné Bruno. Mais cela ne devrait pas, selon lui, reléguer la poste à un second plan. « La poste doit retrouver sa place et c’est ce à quoi nous (ministère des Ntic) nous évertuons », a-t-il souligné. Il a annoncé, à cet effet, des reformes (voir encadré).
Kuyo Anderson
Légende : une vue d’un guichet de courrier express à la gare Utb d’Adjamé
Encadré
Le grand pari
Le ministre Koné Bruno pense pouvoir repositionner La Poste. Il a entrepris un certain nombre d’actions dans ce sens. Notamment l’institution d’un cadre réglementaire. Il faut mettre fin, la chute libre des recettes, dégraisser l’effectif pléthorique et remotiver le personnel qui n’a plus le cœur à la tâche. Koné Bruno nourrit l’ambition, d’aller une poste électronique. Comme pour joindre l’acte à la parole, le 4 octobre, La Poste et l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) ont signé un accord. A travers ce protocole La Poste entend, selon son directeur général, se positionner comme l’intermédiaire idéal entre les services d’état civil et les requérants. Ce qui devrait permettre d’établir des extraits de naissance, de décès, de s’inscrire à des concours et retirer des diplômes et autres papiers à distance grâce à au système appelé Solution express pour l’établissement de documents administratifs à distance (Seedad). Mamadou Konaté, le patron est convaincu que Seedad permettra à La Poste de valoriser son réseau et confirmer son rôle de prestataire de service public. En attendant, les compagnies de transports ne restent pas les bras croisés. Elles innovent.
K.A
Les transporteurs routiers ont ajouté à leur activité de convoyer des passagers, le transfert d’argent. Mieux l’envoi de colis et de documents administratifs sont devenu leur affaire. A Abidjan et à l’intérieur plusieurs compagnies ont crée des guichets appropriés que, les usagers sollicitent de plus en plus. A Abobo, (Gagnoa gare), une baraque meublée d’une table et d’un banc sert de salle de courrier. L’espace est fréquente sans discontinuer par les ressortissants du Zanzan (Zone Est) Bondoukou, Tanda, Gouméré et d’autres villes sur l’axe sont les destinations des transactions. « Je suis venu expédier de l’argent à Bondoukou. C’est ici que je fais mes transactions », souligne un mécanicien pressé de faire sa course. Comme lui, beaucoup se sont détournés, de La Poste de Côte d’Ivoire, écrasée par de multiples difficultés. L’argument des clients des transporteurs, tient à la rapidité et la fiabilité du service. « Quand vous expédiez de l’argent à partir d’Abidjan, votre correspondant peut le récupérer dans les minutes qui suivent », se convainc Rodrigue K.
Les compagnies s’organisent…
Les transporteurs qui ont flairé le bon business s’y sont mis à fond. A preuve, Adjamé abrite une multitude de Courriers express. La gare Sito qui désert des pays voisins : Burkina Faso et Mali a son service rapide. De la on peut expédier de l’argent à Sikasso, Bobo-Dioulasso, Ouangolodougou etc… La Société des transporteurs de Bouaké (Utb) s’est établi une réputation dans l’affaire. Dans ses deux gares à Siporex (Yopougon) et Adjamé derrière Stif, les gens se bousculent devant les guichets. Chaque jour ses salles commodes, avec split et photocopieuse offrent, un service de qualité à une nombreuse clientèle. A la vérité ce business, marche grâce à coût réduit on paye seulement entre 500 et 1000 Fcfa. De même les types de colis peuvent êtres envoyés à des coûts réduits. D’où l’engouement. Mais comment en est-on arrivé là ? Sur la question, les justifications ne manquent pas. Selon Franck Wakouboué, son départ de La Poste a été causé par un mandat de 100 mille Fcfa qui n’est jamais arrivé à destination. Son collègue de renchérir que le manque de liquidité auquel est confrontée La Poste et sa longue absence ont suscité l’orientation de beaucoup d’Ivoiriens vers d’autres services de substitution.
…La Poste cherche ses repères
La situation s’est empirée avec les grèves à répétition dans la vieille administration. Aujourd’hui la plupart des usagers comme F.W estime que le courrier express des gares est plus pratique. Ils en veulent pour preuve leur apport au lendemain des évènements post-crise. Pendant cette période, il n’y eu que ces services des transporteurs pour permettre l’expédition d’argent dans tout le pays. Le ministre de la Poste et des Ntic, a dû reconnaitre d’ailleurs, à la tribune du Groupement des éditeurs de presse (Gepci) que les courriers express des gares routières ont été d’un apport salutaire dans la vie nationale qui a mal à son service postal. « La Poste ne pouvant plus répondre aux attentes des populations, ces services ont pris le relais et je crois que c’est à saluer », a confié Koné Bruno. Mais cela ne devrait pas, selon lui, reléguer la poste à un second plan. « La poste doit retrouver sa place et c’est ce à quoi nous (ministère des Ntic) nous évertuons », a-t-il souligné. Il a annoncé, à cet effet, des reformes (voir encadré).
Kuyo Anderson
Légende : une vue d’un guichet de courrier express à la gare Utb d’Adjamé
Encadré
Le grand pari
Le ministre Koné Bruno pense pouvoir repositionner La Poste. Il a entrepris un certain nombre d’actions dans ce sens. Notamment l’institution d’un cadre réglementaire. Il faut mettre fin, la chute libre des recettes, dégraisser l’effectif pléthorique et remotiver le personnel qui n’a plus le cœur à la tâche. Koné Bruno nourrit l’ambition, d’aller une poste électronique. Comme pour joindre l’acte à la parole, le 4 octobre, La Poste et l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (Uvicoci) ont signé un accord. A travers ce protocole La Poste entend, selon son directeur général, se positionner comme l’intermédiaire idéal entre les services d’état civil et les requérants. Ce qui devrait permettre d’établir des extraits de naissance, de décès, de s’inscrire à des concours et retirer des diplômes et autres papiers à distance grâce à au système appelé Solution express pour l’établissement de documents administratifs à distance (Seedad). Mamadou Konaté, le patron est convaincu que Seedad permettra à La Poste de valoriser son réseau et confirmer son rôle de prestataire de service public. En attendant, les compagnies de transports ne restent pas les bras croisés. Elles innovent.
K.A
