La ministre de l’Education nationale, Kandia Camara Kamissoko, a pris un arrêté, le 13 septembre dernier, pour annuler le concours d’accès à la fonction d’adjoint aux chefs d’établissement, dont son service a organisé le second tour, il y a juste trois mois. Après avoir fait jubiler les parents d’élèves, le même ministère vient d’annoncer qu’il n’a jamais été question d’orienter en Sixième (6è) avec 85 points ou plus.
Le premier tour du concours d’accès à la fonction des adjoints aux chefs d’établissement (ACE) a eu lieu, le 23 février dernier. Les résultats ont été proclamés un mois plus tard, soit le 23 mars. Les candidats admissibles sont convoqués, le 3 juin pour le second tour, puis le 8 juin pour l’entretien. Les résultats définitifs sont proclamés le 24 juin. Sur un total de 795 candidats au départ, 168 sont déclarés admis. C’est la joie, la fête et les congratulations dans les familles. Mais, contre toute attente, au moment où les nouveaux censeurs attendent d’être envoyés d’abord en stage de formation puis affectés dans les lycées et collèges, la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara Kamissoko, prend un arrêté pour annuler le concours.«C’est une injustice, une humiliation à nous faite. Comment comprendre que la ministre laisse organiser le second tour en juin, après le départ de Gbagbo, qu’elle laisse proclamer les résultats et qu’elle vienne annuler tout annuler après ? Pourquoi a-t-elle fait continuer le processus malgré l’ordonnance du président de la république, pour faire volte face plus tard ? » S’interrogent les candidats réunis au sein d’une coordination. Et un admis d’ajouter : « Il aurait été judicieux d’annuler immédiatement le premier tour et de relancer aussitôt le concours. Cela n’a pas été fait. » Pour la majorité des mécontents, la décision d’annulation a des relents politiques. Nos sources révèlent, en effet, que des enseignants proches du pouvoir auraient fait savoir à la ministre Kandia Camara Kamissoko que la quasi-totalité des admis sont proches de l’ex-pouvoir et qu’il y a nécessité de reprendre le concours. Vrai ou faux ? En tout cas, le second tour a été organisé sous Kandia Camara avant qu’elle prenne l’arrêté numéro 0087 / MEN / CAB du 13 septembre 2011. On en était là, quand des services du même ministère ont fait circuler l’information selon laquelle, il faut au moins 85 points pour être orienté en Sixième. La RTI et des organes de presse écrite s’en sont fait l’écho. Au moment où parents d’élèves et écoliers jubilaient, un communiqué a été lu, mardi 18 octobre, sur les antennes de la RTI infirmant cette information. Selon ledit communiqué, la commission d’orientation n’aurait encore rien décidé. Quelle cacophonie ? Que fera cette commission à la fin des travaux ? Relèvera-t-elle le niveau ou confirmera-t-elle ce qui a été avancé. Un organe proche du RDR a même écrit, le même mardi dans ses colonnes, que tous les écoliers ayant obtenu plus de cent (100) points seront boursiers. Tout porte à croire qu’au ministère de l’Education nationale certaines décisions se prennent et s’annoncent à la va vite sans précaution. C’est dommage !
Sam K.D
Le premier tour du concours d’accès à la fonction des adjoints aux chefs d’établissement (ACE) a eu lieu, le 23 février dernier. Les résultats ont été proclamés un mois plus tard, soit le 23 mars. Les candidats admissibles sont convoqués, le 3 juin pour le second tour, puis le 8 juin pour l’entretien. Les résultats définitifs sont proclamés le 24 juin. Sur un total de 795 candidats au départ, 168 sont déclarés admis. C’est la joie, la fête et les congratulations dans les familles. Mais, contre toute attente, au moment où les nouveaux censeurs attendent d’être envoyés d’abord en stage de formation puis affectés dans les lycées et collèges, la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara Kamissoko, prend un arrêté pour annuler le concours.«C’est une injustice, une humiliation à nous faite. Comment comprendre que la ministre laisse organiser le second tour en juin, après le départ de Gbagbo, qu’elle laisse proclamer les résultats et qu’elle vienne annuler tout annuler après ? Pourquoi a-t-elle fait continuer le processus malgré l’ordonnance du président de la république, pour faire volte face plus tard ? » S’interrogent les candidats réunis au sein d’une coordination. Et un admis d’ajouter : « Il aurait été judicieux d’annuler immédiatement le premier tour et de relancer aussitôt le concours. Cela n’a pas été fait. » Pour la majorité des mécontents, la décision d’annulation a des relents politiques. Nos sources révèlent, en effet, que des enseignants proches du pouvoir auraient fait savoir à la ministre Kandia Camara Kamissoko que la quasi-totalité des admis sont proches de l’ex-pouvoir et qu’il y a nécessité de reprendre le concours. Vrai ou faux ? En tout cas, le second tour a été organisé sous Kandia Camara avant qu’elle prenne l’arrêté numéro 0087 / MEN / CAB du 13 septembre 2011. On en était là, quand des services du même ministère ont fait circuler l’information selon laquelle, il faut au moins 85 points pour être orienté en Sixième. La RTI et des organes de presse écrite s’en sont fait l’écho. Au moment où parents d’élèves et écoliers jubilaient, un communiqué a été lu, mardi 18 octobre, sur les antennes de la RTI infirmant cette information. Selon ledit communiqué, la commission d’orientation n’aurait encore rien décidé. Quelle cacophonie ? Que fera cette commission à la fin des travaux ? Relèvera-t-elle le niveau ou confirmera-t-elle ce qui a été avancé. Un organe proche du RDR a même écrit, le même mardi dans ses colonnes, que tous les écoliers ayant obtenu plus de cent (100) points seront boursiers. Tout porte à croire qu’au ministère de l’Education nationale certaines décisions se prennent et s’annoncent à la va vite sans précaution. C’est dommage !
Sam K.D