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Société Publié le vendredi 21 octobre 2011 | Nord-Sud

Concours d’entrée au cafop 2012, Les candidats veulent le changement

© Nord-Sud
Education Nationale: La Ministre Kandia Camara s`imprègne des réalités du recrutement des instituteurs.
Abidjan le 20 Octobre 2011 Ecole de Police a . Le Ministre de l`éducation Nationale Kandia Camara a visité le centre d`examen des candidats au concours d`entrée au CAFOP
Le concours du Cafop 2012 a débuté depuis le lundi 10 octobre. Comme chaque année, ils sont nombreux les candidats qui s’y intéressent. Beaucoup ont cru qu’il y aurait assez d’innovations ou que l’on reviendrait au système d’avant la crise de 2002. Hélas, la déception est perceptible. Nabintou Samassi somnole assise sur un banc, la joue appuyée sur la main. Sous ses pieds, traîne son sac à main, la fine pluie qui tombe ne la perturbe pas. La fatigue est perceptible sur les traits de son visage. Tout près d’elle, se tient un interminable rang. En au moins quatre rangées. Nous sommes à l’Ecole de police. Il est 13 heures, ce 13 octobre. A cet endroit, a lieu l’achat de pochettes pour le con­cours du Centre d’animation pour la formation pédagogique (Cafop) 2012. Après avoir parcouru près de 800 km, d’Odienné à Abidjan, Brigitte, elle, est arrivée tard la nuit à la gare d’Adjamé. Elle s’est ensuite rendue à l’Ecole de police accompagnée de son frère à 3h du matin. Pour une heure aussi tardive, il y avait déjà foule à l’entrée. Ils sont venus de toutes les villes de la Côte d’Ivoire. Bravant toutes les difficultés dues à la distance pour certains et pour d’autres, ce sont des problèmes d’hébergement. Pourtant, la déception est grande. Ça grogne même. Le nouveau pouvoir qui s’est installé a donné beaucoup d’espoir aux jeunes. Notamment, aux milliers de chômeurs qui ne cessent d’augmenter. Pour beaucoup, la nouvelle ère allait revenir sur les anciennes habitudes.

Des frais de concours exorbitants

C’est-à-dire l’organisation des concours dans les différentes villes ou départements comme cela se faisait par le passé. Cet espoir, Mlle Samassy l’a nourri. Elle pensait pouvoir déposer son dossier dans sa zone et par la suite y composer. «Le gouvernement doit comprendre que cette façon d’organiser les concours augmente le taux de chômage au lieu de le diminuer. Le transport est cher. Si pour un concours, tu dois dépenser près de 30 mille f Fcfa de transport pour venir à Abidjan, quel argent reste-t-il pour constituer les dossiers ? », interroge-t-elle. « Il est déjà 13 heures, je n’ai pas encore pu retirer ma pochette, tellement, il y a du monde. Le personnel arrête de travailler à 14 heures », se plaint Jean-Marie Yoh, un candidat venu de Man. Ce jeune bachelier de 2010 a campé sur les lieux depuis 3h du matin pour être parmi les premiers. Outre cette situation, les candidats gorgnent face à l’augmentation du prix. « Pour présenter le Cafop, aujourd’hui, il faut débourser plus de 40 mille», rechigne Yoh. «La pochette coû­te 28.000 f Cfa  et c’est à la suite de cela qu’on est programmé pour la visite. Après celle-ci, le candidat peut être éliminé suite à une anomalie ou à un problème de santé. Le droit d’examen est de10.000 f Cfa. On se retrouve déjà à 38.000 f cfa.
S.S (stagiaire)
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