-Monsieur le Ministre de la Communication,
-Monsieur le Président du Conseil National de la Presse (CNP),
-Monsieur le Président de la Haute Autorité de la Communication et de l’Audio-visuelle (HACA),
-Monsieur le Président du Conseil de gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse,
- Madame le Directeur Exécutif du Conseil de Gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse,
-Monsieur le Président de l’Union de Presse Francophone, section Côte d’Ivoire,
-Monsieur le Président de l’Observatoire de la Liberté de la Presse, de l’éthique et de la Déontologie (OLPED),
-Monsieur le Président de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (la CNDPCI),
-Monsieur le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire,
-Monsieur le Président de l’organisation des journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire,
-Monsieur le Secrétaire Général du Syndicat de la Presse Privée de Côte d’Ivoire,
-Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des entreprises de Presse de Côte d’Ivoire,
-Mesdames et Messieurs de la grande famille de la Presse et de la Communication,
-Mesdames et Messieurs en vos rangs et qualités personnels
Aujourd’hui, nous ouvrons une autre page de notre histoire ici à Grand-Bassam, ville symbole qui a vu naître notre organisation le groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci). C’est pourquoi, je voudrais, dès l’entame de mes propos satisfaire à un devoir, celui de prier pour le repos de l’âme de nos confrères arrachés à notre affection. Je vous prie de vous lever, Mesdames et Messieurs, pour observer une minute de silence en leur mémoire. …………………Merci.
Au nom du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, l’honneur m’échoit de prendre la parole pour remercier tous ceux qui nous font l’amitié ce matin en acceptant à venir partager cet agréable moment qui consacre les six ans d’existence de notre Association. Je voudrais saluer les institutions de la République qui, dans un souci de développement de la presse, nous assistent à travers le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse. A ce stade de mes propos, je voudrais remercier Monsieur Diakité Coty, Ministre de la Communication, pour sa grande et légendaire disponibilité. Depuis votre nomination à cette haute fonction, Monsieur le ministre vous ne ménagez aucun effort pour nous accompagner dans toutes nos entreprises et nous prodiguer de sages conseils. Soyez-en remercié. Je voudrais de tout mon cœur saluer à travers votre présence distinguée, vos différents prédécesseurs qui ont soutenu le GEPCI. Madame le Ministre Coffie Studer et Monsieur Sy Savané pour l’assurance qu’ils nous donné dans notre quête de professionnalisation de la corporation d’Editeur de Presse. Je voudrais maintenant me tourner vers notre doyen, le sage proverbial, le Président du Conseil National de la Presse, Monsieur Eugène Dié Kacou, journaliste professionnel émérite dans l’âme. Même s’il est souventes fois incompris quant aux sanctions qu’il nous inflige, il reste le maître puisque toujours adulé par ses cadets que nous sommes. Si le Projet de constitution du GEPCI a vu le jour, c’est bien grâce à lui. Pour la défense de nos droits et libertés, il s’est maintes fois passé pour notre défenseur. Cher doyen, je tiens à vous exprimer, au moment je quitte la barre, toute la gratitude du Bureau exécutif du GEPCI. Au titre des remerciements, je voudrais rendre un vibrant hommage à nos partenaires officiels et stratégiques qui ont accepté de nous assister en soutenant notre action. Je souhaite faire part de ma réelle satisfaction pour le choix qu’ils ont porté sur notre Association. Grâce à MTN, MOOV, Orange, PETROCI, SIR…..le GEPCI, après seulement six ans, compte parmi les associations de grande notoriété. Je voudrais alors vous dire infiniment merci pour votre confiante. Au moment où nous allions allègrement vers l’ouverture par le Ministre de la Communication de notre 2e congrès ordinaire qui va renouveler les organes dirigeants du GEPCI, et ce, dans quelques minutes, je n’oublie pas, chers congressistes Editeurs, que vous m’avez investi d’un deuxième mandat de trois ans qui prend fin aujourd’hui. Pendant les présentes assises qui vont débuter après cette cérémonie d’ouverture, placées sous le thème central de : «Quelles stratégies de développement pour les entreprises de presse en période post-crise ?» Oui, nous devons ensemble porter nos réflexions sur les stratégies à développer pour nos entreprises de presse dans ce contexte de post-crise. Nous le savons tous que bon nombre de nos entreprises de presse ont subi les affres des différentes crises qui ont durement secoué notre pays. Dès lors, les questions auxquelles nous devons répondre, c’est de savoir pourquoi c’est toujours nous qu’on accuse quand les politiciens s’embourbent dans leurs querelles intestines ? Pourquoi nos entreprises de presse sont toujours saccagées par des vandales au service des politiques mal inspirées? Cela dit, nous sommes d’accord que notre responsabilité est très grande dans la gestion de nos entreprises de presse en période post-crise. Cela signifie que diriger une entreprise de presse, après ce que notre pays a vécu, suppose imaginer des stratégies qui puissent s’adapter à la situation de l’heure. En tant que principaux témoins de l’histoire récente de notre pays, nous sommes en mesure de dire que ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est d’une extrême gravité. Notre pays, en effet, revient de loin. De très loin. La crise post-électorale a fortement fragilisé l’économie du pays qui était en souffrance depuis plus d’une décennie. Nous Editeurs de Presse, avons-nous une solution miracle pour faire rebondir nos entreprises ? Seule notre détermination de nous mettre à l’bri des manipulations politiciennes et de nous retrouver chaque fois pour parler de la même voix pourra nous sauver d’un éventuel naufrage collectif. Que nous soyons en période ordinaire ou en période post-crise, nous avons pour obligation de réaliser de bons résultats financiers au sein de nos différentes entreprises. La création d’un journal a un coût. Et tout promoteur entend réaliser des bénéfices. C’est qu’au-delà de toutes considérations, le dirigeant d’entreprise de presse ne crée pas son journal pour faire plaisir à un homme politique mais de réaliser des bénéfices.
Mesdames et Messieurs,
La crise post-électorale a laissé un pays fragilisé au plan économique. Plus que jamais, les Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, bien que d’accord sur leur propre désaccord, parlant de la contradiction des lignes éditoriales, sont unanimes qu’ils ont en commun un secteur d’activité qui ne peut être développé si nous ne réfléchissions pas sur les solutions à mettre en œuvre.
Monsieur le Ministre,
Nous avons foi que certaines réformes entamées par vos prédécesseurs et qui sont encore en souffrance pourront au sortir de ce congrès connaître un début d’exécution. C’est notre doléance et notre vœu le plus cher. Car une presse de qualité repose sur des institutions fortes et crédibles. Je voudrais parler de la mise en forme légale du Conseil National de la Presse qui commence par la nomination de ses membres au regard de loi portant nouveau régime juridique de la Presse.
Monsieur le Ministre,
Je profite de cette tribune pour adresser nos vifs remerciements au Président de La République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, qui dès sa prise de pouvoir effective s’es engagé à mettre la Côte d’Ivoire au travail et à rassembler tous les fils et filles de notre pays éprouvés par quatre mois de crise post-électorale. Monsieur le Ministre, Veuillez transmettre à son excellence, Monsieur le Président de la République notre infinie reconnaissance. Nous lui disons que nous saisons sa main tendue à la presse pour l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale. Nous lui sommes d’autant plus reconnaissants pour avoir La promotion de certains de nos membres à des postes de responsabilité autour de lui. Il s’agit de :
1. Meïté Sindou, patron du journal Nord Su quotidien, nommé Secrétaire national à la bonne gouvernance avec rang de ministre,
2. Dembélé Al Seni, patron du quotidien l’Expression, nommé Directeur de Cabinet du ministre de la culture et de la Francophonie,
3. Abdoulaye Sangaré, Patron de l’ex- Quotidien 24 Heures, nommé Conseiller Technique Spécial du Ministre de la Communication,
4. Touré Moussa, anciennement Directeur de Publication-Gérant du quotidien de Nord-Sud.
5. Et votre serviteur, Denis Kah Zion, au poste de Président du Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire.
La liste n’est pas exhaustive. Cette belle part faite aux Editeurs et aux journalistes nous interpelle et nous engage à faire mieux et à redorer le blason de la presse. Nous associons à ces remerciements, ceux du Premier ministre Guillaume Kigbafory SORO. A qui nous disons grand merci pour tous les efforts consentis à la tête de du Gouvernement pour remettre le pays sur la voie du travail et de réconciliation. Nous savons combien de fois il se préoccupe du développement de la Presse. Nous ne pouvons pas oublier que c’est lui qui a porté les lois jumelles portant sur le nouveau régime juridique de la presse et de la communication audio-visuelle en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, nous avons conscience de l’importance de notre rôle dans la formation de l’opinion publique. C’est un secret de polichinelle que bon nombre de nos compatriotes forgent leurs analyses sur la situation politique après avoir lu un journal. C’est pour vous dire que le contenu éditorial oriente forcément le lecteur. Les Editeurs de Presse que nous sommes, prenons l’engagement solennel de nous inscrire résolument dans le processus irréversible de réconciliation nationale en cours. Autant il nous a été reproché à tort ou à raison d’avoir contribué à la dégradation du climat social, autant nous ferons désormais l’économie d’attiser la flamme de la haine et de la division. C’est vrai qu’au sortir de ce congrès, chacun de nous fera son repenti sincère et épouser une conduite exempte de reproches et de dérives professionnelles. C’est ce qui explique le thème central de notre congrès.
Mesdames et Messieurs,
La cérémonie qui rassemble la quasi-totalité des Editeurs de Presse ce matin est d’une importance capitale. Parce qu’elle mettra fin à la mission des anciens dirigeants que nous sommes à la tête de notre organisation et fera appel à d’autres compétences pour poursuivre le combat.
Il me semble bon de rappeler à cette étape de mes propos, que malgré les apréhensions certes légitimes qu’on peut avoir de la presse nationale, nos présentes assises à Grand-Bassam doivent nous élever à la claire conscience que nous sommes les maillons précieux de l’équilibre social et de la stabilité de notre pays et que nous sommes l’un des socles d’une véritable émergence démocratique. Tant il est vrai que nous n’ignorions pas les vagues de soutiens et de sympathies dont nous avons bénéficiés de la part des personnalités administratives, politiques, de la société civile, d’organismes nationaux et internationaux. Cela confirme notre légitimé et celle de la cause pour laquelle nous luttons : le bien-être de nos entreprises de presse. Durant mes deux mandats consécutifs, le Bureau Exécutif du GEPCI, malgré l’insuffisance de ses moyens a été très actif au plan intérieur et extérieur. Nous avons mené une campagne de sensibilisation sur la fraude des journaux. Quand on sait que dans notre pays la propagation du phénomène de location de journaux demeure une triste réalité. Le Bureau exécutif a obtenu l’exonération jusqu’au 31 décembre 2011 d’impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux, le patrimoine foncier et la contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la Nation, l’annulation d’impôts et taxes de toute nature. Le GEPCI est représentai dans les structures telles que le BURIDA, e CSP, le FSDP, la Gouvernance Pétrole, la Commission paritaire de la Carte d’Identité de Journaliste Professionnel et de Professionnel de la Communication. Aussi, le GEPCI a-t-il mis au centre de ses préoccupations la question de formation de ses membres. Je voudrais ici me féliciter d’avoir paraphé au nom des Editeurs de Presse la Convention professionnelle consensuelle avec nos travailleurs que sont les journalistes. Nous nous sommes assis et nous nous sommes compris sur l’essentiel. Car disons-le tout net, qu’il n’y aura pas d’entreprises de presse sans journalistes, comme il n’y aura pas de journalistes sans entreprises de presse. Notre destin commun nous oblige à rester solidaires. De la tribune du GEPCI qui suscite déjà un engouement national après seulement deux éditions, à notre participation à des nombreux débats, conférences et séminaires, notre association, en si peu de temps, est devenue une organisation forte, respectée et incontournable sur l’échiquier national, dont l’audience dépasse nos frontières. Pour boucler la boucle d’une fin de mandat, notre groupement a obtenu la construction d’une maison de l’Editeur gracieusement offerte par notre partenaire, Dr Suleïman Al-Fahim, président du prestigieux club de football de Manchester City. Cette maison sera la vitrine de la presse dans la sous-région. C’est un somptueux édifice qui fera le bonheur des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire. Et le gouvernement a accepté de nous accompagner dans cet autre projet en offrant aussi gracieusement le terrain sur lequel sera bâtie cette maison des Editeurs de presse de Côte d’Ivoire.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
A la lumière de ce qui a été fait, je dois tirer fière chandelle à chacune des maisons d’édition de presse qui ont bien voulu être solidaireS à notre action commune. Je reste convaincu, et j’exprime là l’engagement de chacun de vous, que le GEPCI est désormais le point de convergence et de brassage de toutes les sensibilités œuvrant dans notre secteur. Grâce aux efforts des uns et des autres nous avons pu par le truchement de nos activités positionner le GEPCI comme le baromètre des organisations professionnelles dans le secteur de la Presse. C’est le lieu de remercier tous nos amis éditeurs venus d’ailleurs pour prendre une part active à nos assises. Vous venez là par votre présence de poser un acte fort qui marque le début d’un pacte pour fructifier nos échanges et nos retrouvailles.
Honorables Invités,
Chers congressistes,
Merci à vous tous pour votre présence et votre engagement à nous accompagner pour nous aider à transcender ces différentes questions et trouver les réponses idoines. Le Développement social, économique et l’émergence d’une véritable société démocratique, respectueuse des droits humains en dépendent.
Je vous remercie.
Le président sortant
Denis Kah Zion
-Monsieur le Président du Conseil National de la Presse (CNP),
-Monsieur le Président de la Haute Autorité de la Communication et de l’Audio-visuelle (HACA),
-Monsieur le Président du Conseil de gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse,
- Madame le Directeur Exécutif du Conseil de Gestion du Fonds de Soutien et de Développement de la Presse,
-Monsieur le Président de l’Union de Presse Francophone, section Côte d’Ivoire,
-Monsieur le Président de l’Observatoire de la Liberté de la Presse, de l’éthique et de la Déontologie (OLPED),
-Monsieur le Président de la Conférence Nationale des Directeurs de Publication de Côte d’Ivoire (la CNDPCI),
-Monsieur le Président de l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire,
-Monsieur le Président de l’organisation des journalistes Professionnels de Côte d’Ivoire,
-Monsieur le Secrétaire Général du Syndicat de la Presse Privée de Côte d’Ivoire,
-Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des entreprises de Presse de Côte d’Ivoire,
-Mesdames et Messieurs de la grande famille de la Presse et de la Communication,
-Mesdames et Messieurs en vos rangs et qualités personnels
Aujourd’hui, nous ouvrons une autre page de notre histoire ici à Grand-Bassam, ville symbole qui a vu naître notre organisation le groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci). C’est pourquoi, je voudrais, dès l’entame de mes propos satisfaire à un devoir, celui de prier pour le repos de l’âme de nos confrères arrachés à notre affection. Je vous prie de vous lever, Mesdames et Messieurs, pour observer une minute de silence en leur mémoire. …………………Merci.
Au nom du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, l’honneur m’échoit de prendre la parole pour remercier tous ceux qui nous font l’amitié ce matin en acceptant à venir partager cet agréable moment qui consacre les six ans d’existence de notre Association. Je voudrais saluer les institutions de la République qui, dans un souci de développement de la presse, nous assistent à travers le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse. A ce stade de mes propos, je voudrais remercier Monsieur Diakité Coty, Ministre de la Communication, pour sa grande et légendaire disponibilité. Depuis votre nomination à cette haute fonction, Monsieur le ministre vous ne ménagez aucun effort pour nous accompagner dans toutes nos entreprises et nous prodiguer de sages conseils. Soyez-en remercié. Je voudrais de tout mon cœur saluer à travers votre présence distinguée, vos différents prédécesseurs qui ont soutenu le GEPCI. Madame le Ministre Coffie Studer et Monsieur Sy Savané pour l’assurance qu’ils nous donné dans notre quête de professionnalisation de la corporation d’Editeur de Presse. Je voudrais maintenant me tourner vers notre doyen, le sage proverbial, le Président du Conseil National de la Presse, Monsieur Eugène Dié Kacou, journaliste professionnel émérite dans l’âme. Même s’il est souventes fois incompris quant aux sanctions qu’il nous inflige, il reste le maître puisque toujours adulé par ses cadets que nous sommes. Si le Projet de constitution du GEPCI a vu le jour, c’est bien grâce à lui. Pour la défense de nos droits et libertés, il s’est maintes fois passé pour notre défenseur. Cher doyen, je tiens à vous exprimer, au moment je quitte la barre, toute la gratitude du Bureau exécutif du GEPCI. Au titre des remerciements, je voudrais rendre un vibrant hommage à nos partenaires officiels et stratégiques qui ont accepté de nous assister en soutenant notre action. Je souhaite faire part de ma réelle satisfaction pour le choix qu’ils ont porté sur notre Association. Grâce à MTN, MOOV, Orange, PETROCI, SIR…..le GEPCI, après seulement six ans, compte parmi les associations de grande notoriété. Je voudrais alors vous dire infiniment merci pour votre confiante. Au moment où nous allions allègrement vers l’ouverture par le Ministre de la Communication de notre 2e congrès ordinaire qui va renouveler les organes dirigeants du GEPCI, et ce, dans quelques minutes, je n’oublie pas, chers congressistes Editeurs, que vous m’avez investi d’un deuxième mandat de trois ans qui prend fin aujourd’hui. Pendant les présentes assises qui vont débuter après cette cérémonie d’ouverture, placées sous le thème central de : «Quelles stratégies de développement pour les entreprises de presse en période post-crise ?» Oui, nous devons ensemble porter nos réflexions sur les stratégies à développer pour nos entreprises de presse dans ce contexte de post-crise. Nous le savons tous que bon nombre de nos entreprises de presse ont subi les affres des différentes crises qui ont durement secoué notre pays. Dès lors, les questions auxquelles nous devons répondre, c’est de savoir pourquoi c’est toujours nous qu’on accuse quand les politiciens s’embourbent dans leurs querelles intestines ? Pourquoi nos entreprises de presse sont toujours saccagées par des vandales au service des politiques mal inspirées? Cela dit, nous sommes d’accord que notre responsabilité est très grande dans la gestion de nos entreprises de presse en période post-crise. Cela signifie que diriger une entreprise de presse, après ce que notre pays a vécu, suppose imaginer des stratégies qui puissent s’adapter à la situation de l’heure. En tant que principaux témoins de l’histoire récente de notre pays, nous sommes en mesure de dire que ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire est d’une extrême gravité. Notre pays, en effet, revient de loin. De très loin. La crise post-électorale a fortement fragilisé l’économie du pays qui était en souffrance depuis plus d’une décennie. Nous Editeurs de Presse, avons-nous une solution miracle pour faire rebondir nos entreprises ? Seule notre détermination de nous mettre à l’bri des manipulations politiciennes et de nous retrouver chaque fois pour parler de la même voix pourra nous sauver d’un éventuel naufrage collectif. Que nous soyons en période ordinaire ou en période post-crise, nous avons pour obligation de réaliser de bons résultats financiers au sein de nos différentes entreprises. La création d’un journal a un coût. Et tout promoteur entend réaliser des bénéfices. C’est qu’au-delà de toutes considérations, le dirigeant d’entreprise de presse ne crée pas son journal pour faire plaisir à un homme politique mais de réaliser des bénéfices.
Mesdames et Messieurs,
La crise post-électorale a laissé un pays fragilisé au plan économique. Plus que jamais, les Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, bien que d’accord sur leur propre désaccord, parlant de la contradiction des lignes éditoriales, sont unanimes qu’ils ont en commun un secteur d’activité qui ne peut être développé si nous ne réfléchissions pas sur les solutions à mettre en œuvre.
Monsieur le Ministre,
Nous avons foi que certaines réformes entamées par vos prédécesseurs et qui sont encore en souffrance pourront au sortir de ce congrès connaître un début d’exécution. C’est notre doléance et notre vœu le plus cher. Car une presse de qualité repose sur des institutions fortes et crédibles. Je voudrais parler de la mise en forme légale du Conseil National de la Presse qui commence par la nomination de ses membres au regard de loi portant nouveau régime juridique de la Presse.
Monsieur le Ministre,
Je profite de cette tribune pour adresser nos vifs remerciements au Président de La République, Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, qui dès sa prise de pouvoir effective s’es engagé à mettre la Côte d’Ivoire au travail et à rassembler tous les fils et filles de notre pays éprouvés par quatre mois de crise post-électorale. Monsieur le Ministre, Veuillez transmettre à son excellence, Monsieur le Président de la République notre infinie reconnaissance. Nous lui disons que nous saisons sa main tendue à la presse pour l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale. Nous lui sommes d’autant plus reconnaissants pour avoir La promotion de certains de nos membres à des postes de responsabilité autour de lui. Il s’agit de :
1. Meïté Sindou, patron du journal Nord Su quotidien, nommé Secrétaire national à la bonne gouvernance avec rang de ministre,
2. Dembélé Al Seni, patron du quotidien l’Expression, nommé Directeur de Cabinet du ministre de la culture et de la Francophonie,
3. Abdoulaye Sangaré, Patron de l’ex- Quotidien 24 Heures, nommé Conseiller Technique Spécial du Ministre de la Communication,
4. Touré Moussa, anciennement Directeur de Publication-Gérant du quotidien de Nord-Sud.
5. Et votre serviteur, Denis Kah Zion, au poste de Président du Conseil d’administration de la Poste de Côte d’Ivoire.
La liste n’est pas exhaustive. Cette belle part faite aux Editeurs et aux journalistes nous interpelle et nous engage à faire mieux et à redorer le blason de la presse. Nous associons à ces remerciements, ceux du Premier ministre Guillaume Kigbafory SORO. A qui nous disons grand merci pour tous les efforts consentis à la tête de du Gouvernement pour remettre le pays sur la voie du travail et de réconciliation. Nous savons combien de fois il se préoccupe du développement de la Presse. Nous ne pouvons pas oublier que c’est lui qui a porté les lois jumelles portant sur le nouveau régime juridique de la presse et de la communication audio-visuelle en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, nous avons conscience de l’importance de notre rôle dans la formation de l’opinion publique. C’est un secret de polichinelle que bon nombre de nos compatriotes forgent leurs analyses sur la situation politique après avoir lu un journal. C’est pour vous dire que le contenu éditorial oriente forcément le lecteur. Les Editeurs de Presse que nous sommes, prenons l’engagement solennel de nous inscrire résolument dans le processus irréversible de réconciliation nationale en cours. Autant il nous a été reproché à tort ou à raison d’avoir contribué à la dégradation du climat social, autant nous ferons désormais l’économie d’attiser la flamme de la haine et de la division. C’est vrai qu’au sortir de ce congrès, chacun de nous fera son repenti sincère et épouser une conduite exempte de reproches et de dérives professionnelles. C’est ce qui explique le thème central de notre congrès.
Mesdames et Messieurs,
La cérémonie qui rassemble la quasi-totalité des Editeurs de Presse ce matin est d’une importance capitale. Parce qu’elle mettra fin à la mission des anciens dirigeants que nous sommes à la tête de notre organisation et fera appel à d’autres compétences pour poursuivre le combat.
Il me semble bon de rappeler à cette étape de mes propos, que malgré les apréhensions certes légitimes qu’on peut avoir de la presse nationale, nos présentes assises à Grand-Bassam doivent nous élever à la claire conscience que nous sommes les maillons précieux de l’équilibre social et de la stabilité de notre pays et que nous sommes l’un des socles d’une véritable émergence démocratique. Tant il est vrai que nous n’ignorions pas les vagues de soutiens et de sympathies dont nous avons bénéficiés de la part des personnalités administratives, politiques, de la société civile, d’organismes nationaux et internationaux. Cela confirme notre légitimé et celle de la cause pour laquelle nous luttons : le bien-être de nos entreprises de presse. Durant mes deux mandats consécutifs, le Bureau Exécutif du GEPCI, malgré l’insuffisance de ses moyens a été très actif au plan intérieur et extérieur. Nous avons mené une campagne de sensibilisation sur la fraude des journaux. Quand on sait que dans notre pays la propagation du phénomène de location de journaux demeure une triste réalité. Le Bureau exécutif a obtenu l’exonération jusqu’au 31 décembre 2011 d’impôts sur les bénéfices industriels et commerciaux, le patrimoine foncier et la contribution nationale pour le développement économique, culturel et social de la Nation, l’annulation d’impôts et taxes de toute nature. Le GEPCI est représentai dans les structures telles que le BURIDA, e CSP, le FSDP, la Gouvernance Pétrole, la Commission paritaire de la Carte d’Identité de Journaliste Professionnel et de Professionnel de la Communication. Aussi, le GEPCI a-t-il mis au centre de ses préoccupations la question de formation de ses membres. Je voudrais ici me féliciter d’avoir paraphé au nom des Editeurs de Presse la Convention professionnelle consensuelle avec nos travailleurs que sont les journalistes. Nous nous sommes assis et nous nous sommes compris sur l’essentiel. Car disons-le tout net, qu’il n’y aura pas d’entreprises de presse sans journalistes, comme il n’y aura pas de journalistes sans entreprises de presse. Notre destin commun nous oblige à rester solidaires. De la tribune du GEPCI qui suscite déjà un engouement national après seulement deux éditions, à notre participation à des nombreux débats, conférences et séminaires, notre association, en si peu de temps, est devenue une organisation forte, respectée et incontournable sur l’échiquier national, dont l’audience dépasse nos frontières. Pour boucler la boucle d’une fin de mandat, notre groupement a obtenu la construction d’une maison de l’Editeur gracieusement offerte par notre partenaire, Dr Suleïman Al-Fahim, président du prestigieux club de football de Manchester City. Cette maison sera la vitrine de la presse dans la sous-région. C’est un somptueux édifice qui fera le bonheur des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire. Et le gouvernement a accepté de nous accompagner dans cet autre projet en offrant aussi gracieusement le terrain sur lequel sera bâtie cette maison des Editeurs de presse de Côte d’Ivoire.
Monsieur le Ministre,
Mesdames et Messieurs,
A la lumière de ce qui a été fait, je dois tirer fière chandelle à chacune des maisons d’édition de presse qui ont bien voulu être solidaireS à notre action commune. Je reste convaincu, et j’exprime là l’engagement de chacun de vous, que le GEPCI est désormais le point de convergence et de brassage de toutes les sensibilités œuvrant dans notre secteur. Grâce aux efforts des uns et des autres nous avons pu par le truchement de nos activités positionner le GEPCI comme le baromètre des organisations professionnelles dans le secteur de la Presse. C’est le lieu de remercier tous nos amis éditeurs venus d’ailleurs pour prendre une part active à nos assises. Vous venez là par votre présence de poser un acte fort qui marque le début d’un pacte pour fructifier nos échanges et nos retrouvailles.
Honorables Invités,
Chers congressistes,
Merci à vous tous pour votre présence et votre engagement à nous accompagner pour nous aider à transcender ces différentes questions et trouver les réponses idoines. Le Développement social, économique et l’émergence d’une véritable société démocratique, respectueuse des droits humains en dépendent.
Je vous remercie.
Le président sortant
Denis Kah Zion