Au terme d’une finale âprement disputée, samedi au Stade Robert Champroux, devant l’ASI d’Abengourou, l’Asec a remporté sa 17è Coupe nationale. Mais que ce fut laborieux…
Asec :
Sanogo Moussa, Diomandé Ahmed, Gauthier Koffi, Irénée N’Doua (Jean-Michaël Séri), Bakayoko Adama (Kayodé Olarenwaju), Mangoua Késsé, Hughes Zagbayou, Brefo Mensah (Antoine N’Gossan), Robert Sanka, Okou Zahui, Mark Sekyere.
Coach : Traoré Siaka
ASI :
Cyrille Ondoa, Boman Bi Irié, Ballo Ben, Diakité Ali, Traoré Issif, Amoua Mohamed, Gbala Gbo, Koné Lakou (Toh Wassawaly), Soro Saman, N’Guessan Koffi (Massa Kemenaho), Georges Griffiths.
Coach : Koné Cheick Oumar
Pour la 17è fois de son histoire, l’Asec mimosas s’est offert la Coupe nationale. Samedi face à l’ASI d’Abengourou, dans un Stade Robert Champroux noir de monde et sous un temps pluvieux (avec une pelouse synthétique trempée), la génération Antoine N’Gossan, Okou Zahui, Gauthier Koffi, Bakayoko Adama et autres s’est imposée au bout du suspense. Après avoir ouvert la marque dès la 13è minute grâce à Bakayoko Adama, l’Asec s’est fait rejoindre au score à la 33è minute. La reprise de volée d’Alain Koné Lakou, qui est un vrai bijou à enseigner dans les écoles de football, a laissé pantois le gardien mimos, Sanogo Moussa. A 1-1 après les prolongations et une belle débauche d’énergie des deux équipes, l’on a dû recourir aux tirs au but pour avoir un vainqueur. A ce jeu, les Princes de l’Indénié qui tenaient pourtant le bon bout, ont craqué… 5-4. Flash-back. Il est 18h18. La nuit tombe sur Marcory. Une dizaine de notables venus d’Abengourou sortent du stade. Têtes baissées. Ils sont reconnaissables par leurs tenues traditionnelles (pagnes et sandales). Ils sont certes déçus par le résultat mais iront raconter à la population d’Abengourou que leurs poulains n’ont pas démérité. «Ils nous ont fait honneur… », affirme l’un deux. Avec fierté. En face, Me Roger Ouégnin qui vient de faire un tour d’honneur avec ses joueurs, a sa chemise blanche pleine de sueur et toute sale. Mais il s’en fiche. Il est trop heureux du dénouement de cette finale. Durant 120 minutes, il a souffert. Ses poulains ont déjoué et se sont souvent fait dominer. Remporter ce trophée, c’est plus qu’un succès. En effet, la victoire de samedi sauve sa saison mal entamée après deux défaites en Superdivision. Au moins, maintenant, l’Asec est sûre de disputer une Coupe africaine la saison prochaine. «C’est maintenant que la Superdivision commence pour nous… », vocifère un Actionnaire. Cet après-midi à l’entraînement à Sol béni, Me Roger Ouégnin aura des mots gentils pour ses joueurs. Il leur demandera surtout une dernière chose, prouver à ses nombreux détracteurs que l’Asec n’est pas morte. Relèveront-ils le défi ?
Asec :
Sanogo Moussa, Diomandé Ahmed, Gauthier Koffi, Irénée N’Doua (Jean-Michaël Séri), Bakayoko Adama (Kayodé Olarenwaju), Mangoua Késsé, Hughes Zagbayou, Brefo Mensah (Antoine N’Gossan), Robert Sanka, Okou Zahui, Mark Sekyere.
Coach : Traoré Siaka
ASI :
Cyrille Ondoa, Boman Bi Irié, Ballo Ben, Diakité Ali, Traoré Issif, Amoua Mohamed, Gbala Gbo, Koné Lakou (Toh Wassawaly), Soro Saman, N’Guessan Koffi (Massa Kemenaho), Georges Griffiths.
Coach : Koné Cheick Oumar
Pour la 17è fois de son histoire, l’Asec mimosas s’est offert la Coupe nationale. Samedi face à l’ASI d’Abengourou, dans un Stade Robert Champroux noir de monde et sous un temps pluvieux (avec une pelouse synthétique trempée), la génération Antoine N’Gossan, Okou Zahui, Gauthier Koffi, Bakayoko Adama et autres s’est imposée au bout du suspense. Après avoir ouvert la marque dès la 13è minute grâce à Bakayoko Adama, l’Asec s’est fait rejoindre au score à la 33è minute. La reprise de volée d’Alain Koné Lakou, qui est un vrai bijou à enseigner dans les écoles de football, a laissé pantois le gardien mimos, Sanogo Moussa. A 1-1 après les prolongations et une belle débauche d’énergie des deux équipes, l’on a dû recourir aux tirs au but pour avoir un vainqueur. A ce jeu, les Princes de l’Indénié qui tenaient pourtant le bon bout, ont craqué… 5-4. Flash-back. Il est 18h18. La nuit tombe sur Marcory. Une dizaine de notables venus d’Abengourou sortent du stade. Têtes baissées. Ils sont reconnaissables par leurs tenues traditionnelles (pagnes et sandales). Ils sont certes déçus par le résultat mais iront raconter à la population d’Abengourou que leurs poulains n’ont pas démérité. «Ils nous ont fait honneur… », affirme l’un deux. Avec fierté. En face, Me Roger Ouégnin qui vient de faire un tour d’honneur avec ses joueurs, a sa chemise blanche pleine de sueur et toute sale. Mais il s’en fiche. Il est trop heureux du dénouement de cette finale. Durant 120 minutes, il a souffert. Ses poulains ont déjoué et se sont souvent fait dominer. Remporter ce trophée, c’est plus qu’un succès. En effet, la victoire de samedi sauve sa saison mal entamée après deux défaites en Superdivision. Au moins, maintenant, l’Asec est sûre de disputer une Coupe africaine la saison prochaine. «C’est maintenant que la Superdivision commence pour nous… », vocifère un Actionnaire. Cet après-midi à l’entraînement à Sol béni, Me Roger Ouégnin aura des mots gentils pour ses joueurs. Il leur demandera surtout une dernière chose, prouver à ses nombreux détracteurs que l’Asec n’est pas morte. Relèveront-ils le défi ?
