Le président de l’UMP a effectué une visite de 48 heures en Côte d’Ivoire où il a rencontré le chef de l’Etat, le Premier ministre et certaines autorités politiques. Nous vous proposons ici, sa déclaration à sa sortie d’audience avec le président de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, Charles Konan Banny.
Vous venez de rencontrer le président de la Commission. De quoi avez-vous parlé?
J’ai été très heureux de parler avec le président de la Commission de l’agenda de cette commission qui est d’un genre très particulier dans cette période de l’histoire de la Côte d’Ivoire qui s’inscrit à la fois dans un retour vers la conférence et d’un optimisme dans la construction de l’avenir. Mais qui ne peut pas faire l’économie de ce moment de réflexion à la Nation ivoirienne autour du thème de la réconciliation et de la justice. Et j’étais très intéressé de voir dans quel esprit cette commission appréhende ce travail à la fois difficile et important qui serait certainement douloureux, il ne faut se mentir, parce qu’il succède à une période de violence extrême et beaucoup de questions de fond se posent. Je crois qu’à travers ce que j’ai entendu, je vois beaucoup de sagesse et beaucoup de volonté d’écoute, de partage. Mais aussi l’idée que l’esprit de justice et de réconciliation doit être au même rythme et à égalité sur le plateau de la balance. Je vois cela avec d’autant plus d’intérêt, parce que ce sont des débats qui amènent à faire un travail de deuil, mais aussi à construire l’avenir. Parfois, une nation est comme une famille qui a connu une grave épreuve. Elle doit faire un travail de deuil pour reconstruire. Je trouve que l’initiative qui a été prise de créer cette commission est une belle manière à tous les grands chantiers ouverts et à tous les grands défis à relever, ce défi-là qui est celui de la réconciliation? Et je pense que c’est très intéressant. Je l’ai dit au président et à tous ceux qui l’entourent qu’en tant que responsable politique français très attaché à l’histoire de la France et la Côte d’ivoire, je suis très heureux de voir cette amitié retrouvée entre nos deux pays, très intéressé de voir que cette commission s’inscrit dans cette démarche qui vise à bâtir un chemin pour l’avenir.
Q: Vous avez dit tout à l’heure que cette tâche n’est pas facile. En tant que secrétaire général de l’UMP, que pouvez-vous apporter à la commission pour réussir sa mission?
Moi, je me garde bien de m’immiscer dans les affaires ivoiriennes. Parce que c’est quelque chose qui intéresse d’abord les Ivoiriens. J’ai envie de dire que c’est un domaine dans lequel je suis plus qu’un observateur intéressé parce que j’aime la Côte d’Ivoire. Ce pays retrouve aujourd’hui un mouvement formidable et de la manière qu’il appréhende avec sagesse cette démarche, est sans doute quelque chose qui va nous apprendre une jolie leçon de respect et de modestie.
Recueillis par Jean-Claude Coulibaly
Vous venez de rencontrer le président de la Commission. De quoi avez-vous parlé?
J’ai été très heureux de parler avec le président de la Commission de l’agenda de cette commission qui est d’un genre très particulier dans cette période de l’histoire de la Côte d’Ivoire qui s’inscrit à la fois dans un retour vers la conférence et d’un optimisme dans la construction de l’avenir. Mais qui ne peut pas faire l’économie de ce moment de réflexion à la Nation ivoirienne autour du thème de la réconciliation et de la justice. Et j’étais très intéressé de voir dans quel esprit cette commission appréhende ce travail à la fois difficile et important qui serait certainement douloureux, il ne faut se mentir, parce qu’il succède à une période de violence extrême et beaucoup de questions de fond se posent. Je crois qu’à travers ce que j’ai entendu, je vois beaucoup de sagesse et beaucoup de volonté d’écoute, de partage. Mais aussi l’idée que l’esprit de justice et de réconciliation doit être au même rythme et à égalité sur le plateau de la balance. Je vois cela avec d’autant plus d’intérêt, parce que ce sont des débats qui amènent à faire un travail de deuil, mais aussi à construire l’avenir. Parfois, une nation est comme une famille qui a connu une grave épreuve. Elle doit faire un travail de deuil pour reconstruire. Je trouve que l’initiative qui a été prise de créer cette commission est une belle manière à tous les grands chantiers ouverts et à tous les grands défis à relever, ce défi-là qui est celui de la réconciliation? Et je pense que c’est très intéressant. Je l’ai dit au président et à tous ceux qui l’entourent qu’en tant que responsable politique français très attaché à l’histoire de la France et la Côte d’ivoire, je suis très heureux de voir cette amitié retrouvée entre nos deux pays, très intéressé de voir que cette commission s’inscrit dans cette démarche qui vise à bâtir un chemin pour l’avenir.
Q: Vous avez dit tout à l’heure que cette tâche n’est pas facile. En tant que secrétaire général de l’UMP, que pouvez-vous apporter à la commission pour réussir sa mission?
Moi, je me garde bien de m’immiscer dans les affaires ivoiriennes. Parce que c’est quelque chose qui intéresse d’abord les Ivoiriens. J’ai envie de dire que c’est un domaine dans lequel je suis plus qu’un observateur intéressé parce que j’aime la Côte d’Ivoire. Ce pays retrouve aujourd’hui un mouvement formidable et de la manière qu’il appréhende avec sagesse cette démarche, est sans doute quelque chose qui va nous apprendre une jolie leçon de respect et de modestie.
Recueillis par Jean-Claude Coulibaly