Vingt-deux écoles d’enseignement islamique ont rejoint le système éducatif national. Ce qui n’est pas le cas de milliers d’autres qui continuent d’évoluer dans l’informel. En vue de mettre fin à cela, l’Organisation des établissements d’enseignement islamique (Oeeci) a organisé un séminaire le week-end pour harmoniser les programmes (français et arabe) dans cet ordre d’enseignement. Devant la presse, mercredi, à son siège de Koumassi, le président de l’Oeeci a dénoncé les difficultés qui ont empêché l’éclosion de l’enseignement confessionnel islamique depuis la colonisation. Selon Cheick Konaté Aboubacar, ces écoles ont besoin d’une mise à niveau. « Avec le nombre croissant des élèves que ce système déverse dans la société, le taux de chômage déjà croissant s’accentue davantage. D’où la nécessité de passer à un autre type d’enseignement permettant aux enfants de participer au développement socio-économique du pays », a-t-il soutenu. Il estime que la religion musulmane doit sa ’’survie’’, en Côte d’Ivoire, aux écoles islamiques qui continuent d’enseigner les préceptes de la foi musulmane. Le guide religieux a salué les efforts du gouvernement pour avoir sauvé des millions d’enfants d’un avenir incertain. «Le but de toutes nos démarches était d’obtenir la reconnaissance de nos écoles. C’est le lieu de remercier le chef de l’Etat d’avoir sauvé des millions d’enfants dont l’avenir devenait de plus en plus préoccupant. Nous ne pouvons pas oublier le ministre de l’Education nationale, Mme Kandia Camara, et l’Unicef qui continuent de nous soutenir», a reconnu Konaté Aboubacar.
Dacoury Vincent, Stagiaire
Dacoury Vincent, Stagiaire