Le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) a une nouvelle administration. Une équipe qui s’est inscrite dans la continuité des actions déjà menées.
Amédée Assi, directeur général des éditions Appo, société éditrice du quotidien ‘’Le sport’’, est le nouveau maître du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci). Il a été élu, hier, par acclamations, au terme du 2e congrès des patrons de presse qui a débuté, samedi, à N’Sa hôtel à Grand-Bassam. Deux hommes, deux styles différents, peut-on noter. Mais, les défis à relever restent les mêmes. « C’est le changement dans la continuité », a signalé le nouveau président qui a été choisi sans suspense. Seul candidat en lice, l’ancien vice-président de la structure a insisté sur des questions cruciales pour le développement des entreprises de presse.
Des recommandations, contenues dans les résolutions de deux jours de travaux. A savoir, l’ouverture de pourparlers avec des agences de publicités pour obtenir le paiement des factures en cours et échues, l’application de la convention collective et l’éminence de la signature d’un accord avec la société de téléphonie mobile Moov portant sur la mise du contenu des journaux à la disposition de ses abonnés. Il a été constaté l’extrême fragilisation des entreprises de presse qui se résume à la dégradation de la qualité de distribution, le coût de production élevé, le prix de vente des journaux qui est resté bloqué (depuis 15 ans), la mévente des titres… Le conseil d’administration a aussi été renouvelé. Hamidou Fomba, patron de Supersport, assure la présidence. Il sera aidé dans sa tâche par Venance Konan (Fraternité Matin) et Seydou Sidibé (Mousso d’Afrique). Le commissariat aux comptes est l’affaire d’Ismaël Koné (Asec Mimosas) et de da Costa (Top Visage). Ibrahim Sy Savané, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) qui a animé la conférence d’ouverture sur le thème : « Quelles stratégies de développement pour les entreprises de presse dans un contexte post-crise ? », a insisté sur la défiscalisation totale de ces sociétés. « Le volontarisme en faveur de la presse doit aller jusqu’à accorder des facilités fiscales à ceux qui investissent dans le secteur au lieu de les contraindre à une sorte de clandestinité. L’idée que j’avance est de faire de la presse pratiquement une zone franche », a-t-il développé. Pour lui, le secteur de l’édition presse est un atout économique réel. Son optimisme est partagé par Samba Koné, qui a estimé que les technologies de l’information ne peuvent pas sonner le glas de la presse papier. Alfred Dan Moussa, directeur de l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc) a indiqué la nécessité pour les patrons de journaux de rebâtir la confraternité après la crise qu’a traversée le pays. Une prouesse que réussit, pour le moment, le Gepci.
Sanou A.
Amédée Assi, directeur général des éditions Appo, société éditrice du quotidien ‘’Le sport’’, est le nouveau maître du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci). Il a été élu, hier, par acclamations, au terme du 2e congrès des patrons de presse qui a débuté, samedi, à N’Sa hôtel à Grand-Bassam. Deux hommes, deux styles différents, peut-on noter. Mais, les défis à relever restent les mêmes. « C’est le changement dans la continuité », a signalé le nouveau président qui a été choisi sans suspense. Seul candidat en lice, l’ancien vice-président de la structure a insisté sur des questions cruciales pour le développement des entreprises de presse.
Des recommandations, contenues dans les résolutions de deux jours de travaux. A savoir, l’ouverture de pourparlers avec des agences de publicités pour obtenir le paiement des factures en cours et échues, l’application de la convention collective et l’éminence de la signature d’un accord avec la société de téléphonie mobile Moov portant sur la mise du contenu des journaux à la disposition de ses abonnés. Il a été constaté l’extrême fragilisation des entreprises de presse qui se résume à la dégradation de la qualité de distribution, le coût de production élevé, le prix de vente des journaux qui est resté bloqué (depuis 15 ans), la mévente des titres… Le conseil d’administration a aussi été renouvelé. Hamidou Fomba, patron de Supersport, assure la présidence. Il sera aidé dans sa tâche par Venance Konan (Fraternité Matin) et Seydou Sidibé (Mousso d’Afrique). Le commissariat aux comptes est l’affaire d’Ismaël Koné (Asec Mimosas) et de da Costa (Top Visage). Ibrahim Sy Savané, président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) qui a animé la conférence d’ouverture sur le thème : « Quelles stratégies de développement pour les entreprises de presse dans un contexte post-crise ? », a insisté sur la défiscalisation totale de ces sociétés. « Le volontarisme en faveur de la presse doit aller jusqu’à accorder des facilités fiscales à ceux qui investissent dans le secteur au lieu de les contraindre à une sorte de clandestinité. L’idée que j’avance est de faire de la presse pratiquement une zone franche », a-t-il développé. Pour lui, le secteur de l’édition presse est un atout économique réel. Son optimisme est partagé par Samba Koné, qui a estimé que les technologies de l’information ne peuvent pas sonner le glas de la presse papier. Alfred Dan Moussa, directeur de l’Institut des sciences et techniques de la communication (Istc) a indiqué la nécessité pour les patrons de journaux de rebâtir la confraternité après la crise qu’a traversée le pays. Une prouesse que réussit, pour le moment, le Gepci.
Sanou A.