Depuis le 11 avril, jour de Libération de notre pays du joug de la dictature, la Côte d’Ivoire bouge. Malheureusement, les frontistes, eux boudent ! Ceux qui ont installé la chienlit et qui avaient entrepris de confisquer les rênes du pouvoir, se comportent comme des pires aveugles. Ces gens qui refusent de voir la réalité. Englués dans des considérations par trop partisanes et intéressées, ils ne voient pas que la Côte d’Ivoire a un bien meilleur visage depuis que le satrape sanguinaire et le président atypique et populiste à souhait, a été capturé. Ils ne voient pas les routes qui se construisent, les ponts qui se précisent, les ordures qui ont été enlevées et les Ivoiriens qui vaquent à leurs occupations et qui oublient la difficile crise post-électorale créée par l’homme des discours inopérants, des slogans sans saveur et des méthodes déroutantes. Ils sont encore dans le brouillard et dans le rêve permanent. Ils croient dur comme fer que leurs partisans qui se sont bombés la poitrine dans le pays et qui ont pris leurs jambes à leur cou, dès que le canon a tonné, viendront incessamment, pour réinstaller aux affaires, le Seplou de Mama en détention au Nord. Quotidiennement, ils annoncent le miracle, refusant de comprendre qu’ils sont en plein dans le mirage. Chaque jour qui passe, la désillusion est grande. Après le « prophète » Malachie avec ses illusions d’optique, ses utopies et le commandant Abéhi, qui a pris la clé des champs, les frontistes avaient jeté leur dévolu sur cet autre commandant, le tristement célèbre Seka Seka Anselme. Ce dernier, dont tout le monde voyait le dos, a été épinglé à l’aéroport d’Abidjan, comme un vulgaire amateur. L’amertume et le désenchantement sont là et se manifestent dans les plaintes et les complaintes qu’on ne finit pas d’entendre. Les loups crient maintenant au loup et les hyènes accusent les agneaux de vouloir les « manger ». Le comble du ridicule ! Les victimaires et autres bourreaux d’hier entendent se présenter comme les victimes. C’est le monde à la renverse. La Côte d’Ivoire est vraiment une nation formidable où des individus peuvent oublier leur propre histoire, pourtant trempée dans le sang de la Républiquel
Politique Publié le mercredi 26 octobre 2011 | Le Patriote