. Les populations et le personnel de santé en colère
Le Centre de santé urbain à base communautaire du quartier Kennedy Clouetcha, dans la commune d’Abobo est fermé, depuis le lundi 24 octobre 2011. Plusieurs femmes enceintes venues accoucher, ont été priées de se rendre dans un autre centre et des patients n’ont pu obtenir des soins appropriés. Les personnels de santé qui étaient pourtant en place n’ont pu effectuer convenablement leur tâche. La faute à la fermeture du bureau de Fofana Bakary, gestionnaire dudit centre, qui contient non seulement des documents administratifs, mais le stock de médicaments et autres intrants. Plus grave, la serrure a été changée depuis quelques jours. « Du 1er janvier 2010 au 30 juin 2011, j’ai fait l’état des lieux et tout est stocké dans mon ordinateur portable, notamment des arriérées de cotisations sociales (Cnps) de dix millions de francs Cfa, de la pharmacie de la santé publique de plus de deux millions, des salaires d’une trentaine de personne à hauteur de cinq millions huit cent mille francs Cfa », a dénoncé Fofana Bakary. L’une des gérantes de la pharmacie dudit centre qui nous a fait visiter le local s’est inquiétée pour la rupture. « Après que le bureau du gestionnaire soit condamné, une entrée opposée a été forcée et des médicaments ont été emportés. Les personnels de santé ne peuvent plus travailler convenablement. Ils regardent impuissants les patients », nous a-t-elle fait remarquer. Face à cette situation, les populations dudit quartier, en majorité les jeunes, ont envahi le Csucom afin d’obtenir des informations. Pour Bamba Mokito, c’est une attitude inqualifiable qui met en danger les populations. Il a également dénoncé l’absence des jeunes au sein du comité de gestion, avant d’indiquer que les populations ont besoin de soins appropriés. Le Conseil de gestion mis sur pied depuis 2000, n’avait pas encore été renouvelé. Le mardi 25 octobre 2011, jusqu’à 14h, le constat était le même que la veille. Vivement que le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida se penche sur le cas d’Abobo Kennedy Clouetcha.
M’BRA Konan
Le Centre de santé urbain à base communautaire du quartier Kennedy Clouetcha, dans la commune d’Abobo est fermé, depuis le lundi 24 octobre 2011. Plusieurs femmes enceintes venues accoucher, ont été priées de se rendre dans un autre centre et des patients n’ont pu obtenir des soins appropriés. Les personnels de santé qui étaient pourtant en place n’ont pu effectuer convenablement leur tâche. La faute à la fermeture du bureau de Fofana Bakary, gestionnaire dudit centre, qui contient non seulement des documents administratifs, mais le stock de médicaments et autres intrants. Plus grave, la serrure a été changée depuis quelques jours. « Du 1er janvier 2010 au 30 juin 2011, j’ai fait l’état des lieux et tout est stocké dans mon ordinateur portable, notamment des arriérées de cotisations sociales (Cnps) de dix millions de francs Cfa, de la pharmacie de la santé publique de plus de deux millions, des salaires d’une trentaine de personne à hauteur de cinq millions huit cent mille francs Cfa », a dénoncé Fofana Bakary. L’une des gérantes de la pharmacie dudit centre qui nous a fait visiter le local s’est inquiétée pour la rupture. « Après que le bureau du gestionnaire soit condamné, une entrée opposée a été forcée et des médicaments ont été emportés. Les personnels de santé ne peuvent plus travailler convenablement. Ils regardent impuissants les patients », nous a-t-elle fait remarquer. Face à cette situation, les populations dudit quartier, en majorité les jeunes, ont envahi le Csucom afin d’obtenir des informations. Pour Bamba Mokito, c’est une attitude inqualifiable qui met en danger les populations. Il a également dénoncé l’absence des jeunes au sein du comité de gestion, avant d’indiquer que les populations ont besoin de soins appropriés. Le Conseil de gestion mis sur pied depuis 2000, n’avait pas encore été renouvelé. Le mardi 25 octobre 2011, jusqu’à 14h, le constat était le même que la veille. Vivement que le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida se penche sur le cas d’Abobo Kennedy Clouetcha.
M’BRA Konan
