Présidente de l'ONG les Amis de la Vie, Révérend Ebo Carole-Elie est l'initiatrice de la journée mondiale de la vie. Une manifestation qui magnifie l'existence et dont la 4ème édition se tiendra du 1er au 5 novembre prochain à Bingerville. Dans cet entretien, elle explique son le sens de cette initiative.
Le Patriote : Pourquoi avez-vous choisi de célébrer la vie ?
Révérend Ebo Carole-Elie : C'est une bénédiction de célébrer la vie. On ne s'en rend pas compte. La vie est finalement le seul bien véritable qui nous permet d'acquérir tous les autres. Une personne peut avoir tout ce qu'il faut, mais si la vie lui fait défaut, tous ses rêves s'arrêtent. C'est donc la vie qui nous donne notre personnalité, notre nom, ce que nous sommes. Malheureusement, dans notre société tournée vers les choses matérielles, on oublie que la vie est la chose la plus importante que Dieu nous a donnée. La vie est la seule chose qui n'a pas de couleur, de religion, de parti politique. Si les gens le comprenaient, on éviterait beaucoup de conflits inutiles.
LP : La journée mondiale de la vie se tiendra la semaine prochaine. Quelles seront les grandes articulations de l'événement ?
Rév ECE : Il y aura des conférences, des consultations médicales gratuites, une opération de don de sang pour montrer que la vie est importante. Il y aura aussi des remises de dons. Comme la journée se déroule cette année à Bingerville, nous allons aider le village Marchoux des lépreux qui va recevoir des dons, de même que l'orphelinat de Bingerville et d'autres organisations qui viendront d'Abidjan. Notre rêve est de construire un hôpital et un centre artisanal au sein de ce village. Dans un premier temps, nous allons apporter des médicaments de première nécessité.
L.P : Au-delà de la journée mondiale de la vie, quels autres actions avez-vous initié ?
Rév ECE : Notre particularité est que nous travaillons à faire prendre conscience aux gens de l'importance de la vie. Nous ne nous contentons pas de faire des dons. Le meilleur don que nous faisons, c'est d'amener quelqu'un à réaliser l'importance de sa vie. Quand, c'est le cas, il change sa façon de vivre, et respecte sa vie ainsi que celle de l'autre. Nous avons réussi ainsi à amener des braqueurs de grands chemins à réaliser que leur vie est précieuse. Et certains se sont repentis et ont arrêté de braquer sans que nous ne leur parlions de religion. Cela dit, en tant qu'ONG humanitaire, nous faisons beaucoup de dons. L'an dernier, nous étions par exemple à la léproserie d'Adzopé. Nous initions également des centres itinérants d'écoute, pour redonner goût à la vie aux personnes dépressives.
L.P : Un message à lancer à cette Côte d'Ivoire, qui aspire à se réconcilier ?
Rév ECE : Mon plus grand message à l'endroit des Ivoiriens, c'est de revenir à la vie. Les Ivoiriens aiment peut-être la vie, mais ne l'ont sans doute pas aimée comme ils devraient l'aimer. Nous devons maintenant apprendre en Côte d'Ivoire à aimer la vie, mais plus au travers de nos religions, nos ethnies. La vie est la seule chose qui nous permet de nous relever. Si les Ivoiriens croient en la renaissance de ce pays, ils seront capables de pardonner, de se relever, de regarder devant, plutôt que derrière. Notre souhait est que la Côte d'Ivoire se relève plus rapidement parce que le concert des nations nous attend.
Réalisée par Y. Sangaré
Le Patriote : Pourquoi avez-vous choisi de célébrer la vie ?
Révérend Ebo Carole-Elie : C'est une bénédiction de célébrer la vie. On ne s'en rend pas compte. La vie est finalement le seul bien véritable qui nous permet d'acquérir tous les autres. Une personne peut avoir tout ce qu'il faut, mais si la vie lui fait défaut, tous ses rêves s'arrêtent. C'est donc la vie qui nous donne notre personnalité, notre nom, ce que nous sommes. Malheureusement, dans notre société tournée vers les choses matérielles, on oublie que la vie est la chose la plus importante que Dieu nous a donnée. La vie est la seule chose qui n'a pas de couleur, de religion, de parti politique. Si les gens le comprenaient, on éviterait beaucoup de conflits inutiles.
LP : La journée mondiale de la vie se tiendra la semaine prochaine. Quelles seront les grandes articulations de l'événement ?
Rév ECE : Il y aura des conférences, des consultations médicales gratuites, une opération de don de sang pour montrer que la vie est importante. Il y aura aussi des remises de dons. Comme la journée se déroule cette année à Bingerville, nous allons aider le village Marchoux des lépreux qui va recevoir des dons, de même que l'orphelinat de Bingerville et d'autres organisations qui viendront d'Abidjan. Notre rêve est de construire un hôpital et un centre artisanal au sein de ce village. Dans un premier temps, nous allons apporter des médicaments de première nécessité.
L.P : Au-delà de la journée mondiale de la vie, quels autres actions avez-vous initié ?
Rév ECE : Notre particularité est que nous travaillons à faire prendre conscience aux gens de l'importance de la vie. Nous ne nous contentons pas de faire des dons. Le meilleur don que nous faisons, c'est d'amener quelqu'un à réaliser l'importance de sa vie. Quand, c'est le cas, il change sa façon de vivre, et respecte sa vie ainsi que celle de l'autre. Nous avons réussi ainsi à amener des braqueurs de grands chemins à réaliser que leur vie est précieuse. Et certains se sont repentis et ont arrêté de braquer sans que nous ne leur parlions de religion. Cela dit, en tant qu'ONG humanitaire, nous faisons beaucoup de dons. L'an dernier, nous étions par exemple à la léproserie d'Adzopé. Nous initions également des centres itinérants d'écoute, pour redonner goût à la vie aux personnes dépressives.
L.P : Un message à lancer à cette Côte d'Ivoire, qui aspire à se réconcilier ?
Rév ECE : Mon plus grand message à l'endroit des Ivoiriens, c'est de revenir à la vie. Les Ivoiriens aiment peut-être la vie, mais ne l'ont sans doute pas aimée comme ils devraient l'aimer. Nous devons maintenant apprendre en Côte d'Ivoire à aimer la vie, mais plus au travers de nos religions, nos ethnies. La vie est la seule chose qui nous permet de nous relever. Si les Ivoiriens croient en la renaissance de ce pays, ils seront capables de pardonner, de se relever, de regarder devant, plutôt que derrière. Notre souhait est que la Côte d'Ivoire se relève plus rapidement parce que le concert des nations nous attend.
Réalisée par Y. Sangaré