Dans l’après midi d’hier Mardi, aux environs de 13h, Koné Zakaria et ses hommes ont fait une descente des plus musclées au Black d’Adjamé. Tous les petits « blackistes », vendeurs ambulants de téléphones, ont été sévèrement bastonnés et chassés. Tous ceux qui ont opposé de la résistance ont été embarqué dans les pick- ups des FRCI. « Nous allons revenir ici chaque jour, tous ceux qu’on va trouver ici en train de vendre des portables seront bastonnés » ; a menacé l’un des éléments de Zakaria. Tous les autres vendeurs, hommes et femmes ne sont pas restés indifférents à cette énième humiliation des vendeurs d’Adjamé. Tous s’y sont mis par des injures de toutes sortes et des railleries à l’endroit du Commandant et ses bidasses, qui donnent depuis le 11 Avril dans l’excès de zèle. Quand il s’agit de bastonner les femmes du marché du forum et autres vendeurs. Avant de fuir les injures des vendeurs, ils ont encore menacé que « bientôt, nous casseront les commerces de tous ceux qui nous insulteront ». Mais les révoltés s’indignaient en ces termes ; « Nous ne voulons plus de vous ici aussi, bientôt vous allez tous nous tuer, parce que nous n’allons plus nous laisser bastonner chaque fois. Quand Gbagbo était là nous n’avions aucun problème ici. Nous étions tranquilles ». Tous ces vendeurs d’Adjamé, hommes et femmes étaient en première ligne lors des campagnes électorales de la présidentielle de 2010. Mais grande est leur désillusion aujourd’hui, de constater qu’ils sont interdits de se tenir aux lieux qui leur ont depuis toujours fait office de magasins, en bordure de route. Ainsi le cri de cœur « Gbagbo Kafissa » n’a pas encore perdu de son sens. Bien au contraire. Ce, pour dire que les méthodes et mesures extrêmes n’ont jamais rien résolu. Elles contribuent au contraire, à créer les circonstances de haines et de désordres. Mais, tout cela fait partie « des solutions » du pouvoir
O.A.
O.A.
