L’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) est contre le boycott des législatives. Elle l’a fait savoir, hier, par la voix de son porte-parole, Hamadoun Touré. « Nous demandons à tous les partis politiques de bien vouloir participer à l’élection des députés, parce que comme vous le savez, la vocation d’un parti, c’est la conquête du pouvoir », a indiqué le haut-fonctionnaire onusien, à l’occasion du point-presse hebdomadaire de son institution à Abidjan. Car, assure-t-il, « l’Assemblée nationale est un endroit important, j’allais dire vital, dans une démocratie pour peser sur les décisions nationales. C’est à ce titre que nous demandons à tous les partis de ne pas rater cette occasion, de se faire représenter au parlement ». Aussi, l’Onuci, exhorte-t-elle tous les réticents à mettre à profit la prorogation de la date de réception des candidatures, pour postuler au scrutin législatif. « L’Onuci encourage les partis, les groupements politiques et l’ensemble du personnel politique national intéressés par la députation et le scrutin du 11 décembre 2011, à saisir l’opportunité de ce report d’échéance pour introduire leurs dossiers de candidature à la Cei, conformément aux dispositions applicables », a poursuivi Hamadoun Touré qui a implicitement enjoint la Commission électorale indépendante (Cei) et le gouvernement à faire en sorte que tous ceux qui remplissent les conditions, soient autorisés à se présenter aux législatives. S’agissant de l’accompagnement de la mission onusienne dans l’organisation pratique de l’élection des députés, le porte-parole de l’Onuci s’est voulu clair : « l’Onuci reste disposée à accompagner les institutions nationales, notamment la Cei et le gouvernement, pour la réalisation des étapes-clés identifiées par la Cei.
Elle réitère que l’un des principaux défis que ses équipes, en collaboration avec les agences des Nations Unies et les partenaires au processus électoral devront relever, est celui de la logistique électorale ».
Marc Dossa
Elle réitère que l’un des principaux défis que ses équipes, en collaboration avec les agences des Nations Unies et les partenaires au processus électoral devront relever, est celui de la logistique électorale ».
Marc Dossa