La nouvelle du décès du « Dopé national » est tombée dans l’après-midi d’hier, dimanche 30 octobre 2011, comme un couperet dans la grande famille des artistes de Côte d’Ivoire. Amédée Pierre, de son vrai nom, Nahounou Digbeu Amédée a succombé, selon des proches de la famille, des suites de problèmes cardiaques. A la résidence du "Dopé National" sis à la Cité Sopim de Port-Bouët, l’heure était au recueillement. Dans une ambiance de tristesse et d’amertume, des membres de la famille et quelques proches devisaient en sourdine à l’entrée de la Villa Duplex de couleur rougeâtre. Ils chuchotaient presque. A notre arrivée, les pleurs et lamentations s’étaient tus. Il règne un silence de cimetière. A l’intérieur de la maison, le living-room a été aménagé pour recevoir les visiteurs venus présenter leurs condoléances à la famille éplorée. Même si pour l’instant, il n’était pas question de dérouler le programme des obsèques, l’on a plutôt filtré des sujets relatifs aux dispositions à prendre pour porter la mauvaise nouvelle aux parents restés à Tabou, en pays Krou, au Sud-ouest de la Côte d'Ivoire. Au nombre des amis et connaissances présents à ladite résidence, figuraient Aimond Williams, président de la Fondaci (Fondation des artistes de Côte d’Ivoire) et Mohamed Salamé. Il n’y avait pas grande affluence, parce que, dira un proche de l’artiste décédé, « la nouvelle n’a pas encore été médiatisée voilà pourquoi les amis, connaissances et proches ne sont pas présents en masse ».
K.P.
K.P.
