«Le maire Fanny Ibrahima n’a piqué aucune crise. Êtes-vous médecin pour savoir qu’il a piqué une crise ? C’est vrai qu’il ne se sent pas bien mais, il n’a jamais été évacué par l’Onuci, c’est à bord de son véhicule qu’il s’est rendu à l’aéroport ». Ainsi réagissait, un homme se disant proche du maire de Bouaké, à l’article sur l’état de santé de ce dernier, paru dans notre édition du vendredi 04 novembre 2011. Mais, nos sources sont formelles. Fanny Ibrahima a bel et bien été victime d’un infarctus et se trouverait, depuis jeudi dernier, à Paris, sur instruction de président de la République, Alassane Ouattara. Selon elles, de retour d’Abidjan, le 30 octobre dernier, le maire éprouvera des difficultés à descendre de son véhicule, du fait d’un mal qu’il ressent aux jambes. Il est alors transporté en chambre, en espérant qu’il s’agit juste d’un coup de fatigue. Mais, la situation ne s’améliorant pas, l’ancien pilote de feu le président Félix Houphouet-Boigny et le président de la République sont contactés d’urgence. Un jet privé est alors affrété afin que l’évacuation du maire se fasse rapidement. Tout compte fait, c’est une ambulance de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci) à Bouaké qui transportera Fanny Ibrahima à l’aéroport de Bouaké. De-là, il est conduit à la Pisam où il sera automatiquement pris en charge. Toutefois, nos sources ne confirment pas la thèse du coma, même si elles soutiennent mordicus qu’il a frôlé le pire. « On a appris qu’il aurait pu perdre l’usage de la parole et de ses jambes. Mais, Dieu merci, son cas s’est amélioré », soutient une source locale.
Anne-Marie Eba
Anne-Marie Eba