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Société Publié le samedi 5 novembre 2011 | AIP

Collectivités locales et institutions de recherche et de développement en croisade contre le bradage des forêts à Oumé

Oumé -Collectrivités locales et institutions de recherche et de déloppement, par le biais de la mutuelle des cadres de la sous-préfecture de Guépahouo et le CNRA, conduisent, en ce moment, à Oumé(centre-ouest du pays, région du Fromager), une vaste croisade contre la vente illicite et le bradage des forêts par les populations.

A Guépahouo, où a eu lieu le lancement cette campagne, le 31 octobre, ses initiateurs, qui ont opé pour l'information et la sensibilisation, ont expliqué aux populations les conséquences des actes de bradage de leur patrimoine foncier sur l'équilibre clanique, communautaire et sur la cohésion sociale. Devant un parterre de 90 chefs de village, d'exploitants agricoles et d'autorités administratives et politiques, ceux-ci leur ont fait connaître que tout acte ou toute initiative, dans ce sens, devra se conformer à la lettre de la loi portant code foncier rural, en vigueur depuis 1998.

Interpellant leurs parents, des cadres locaux ont expressément conseillé à leurs parents d’éviter de vendre leur terre, n'importe comment. "En vendant vos terres, vous vous appauvrissez, la terre est votre seule source de revenus; c’est aussi la seule matière capable de valoriser les résultats de toutes les découvertes des ingénieurs du CNRA, qui à les entendre peuvent faire de vous des hommes et des femmes riches et heureux", a plaidé le président de leur mutuelle, Augustin Séhia Brou.

Le département d'Oumé, l'une des nombreuses de productions de cultures agricoles industrielles, à l'instar d'autres zones, est confronté, depuis plusieurs années déjà, à la sempiternelle question de bradage de forêt ainsi que de l'occupation illicite d'îlots par des populations riveraines de forêts, décretées classées, au point d'y être un fait banal, sans objet et sans effet.

Le CNRA, le centre national de recherche agronomique, partenaire de cette opération, et qui s'y implique, a saisi cette opportunité pour vanter les nouvelles technologies culturales ainsi que les nouvelles variétés de semences ou autres cultures à haut rendement. A cet égard, cet organisme, par le truchement de l'un de ses agents-formateurs, Ernest Tossia Wallé, a livré une conférence sur les performances de l’agriculture ivoirienne, la contribution de la recherche, la mission du CNRA, son organisation et ses activités dans le département.

Au titre des prouesses de ce secteur stratégique de l’économie nationale, le CNRA a signalé la qualité de la recherche agronomique, et relevé que les résultats inouis jusqu'ici obtenus sont en partie le fait de la politique agricole du pays, et indiqué sa disponibilité à offrir ses prestations pour la livraison de semences aux usagers de ses services.

Le représentant du CNRA a également fait savoir que son organisme a réalisé, à ce jour, d'importantes travaux sur les cultures du cacao, du café, de l'hévéa, du manioc, du riz et du palmier à huile, et qui ont abouti à un potentiel de productivité de "très haut rendement".

Premier producteur mondial de cacao, la Côte d'Ivoire, avec une production de 1,5 million de tonnes, pour la campagne 2011-2012 en cours, est également le premier producteur africain du caoutchouc naturel, le premier exportateur mondial d’huile de palme et le 11è (mondial) de café.
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