Les préinscriptions pour la session 2011 des nouveaux bacheliers voulant intégrer les grandes écoles supérieures privées qui ont démarré depuis le 2 prennent fin le 18 novembre. La plupart des futurs étudiants se sont fait accompagner de leurs aînés afin de faire des choix judicieux.
Titulaire d'un bac scientifique obtenu, au lycée moderne d'Abobo, elle a, sans hésité, opté pour la filière Réseau informatique et télécommunication. Annie-Laure B. qui est venue s'inscrire, hier matin, était accompagnée de sa sœur aînée. « Après le bac, il faut bien que quelqu'un l'oriente et, c'est ce que je fais », explique-t-elle. Interrogée sur son choix porté sur les grandes écoles privées, la bachelière répond que c'est la seule alternative qui s'offre aux bacheliers de 2011. « C'est la seule alternative que nous avons cette année. Les universités publiques sont fermées. On ignore la date de réouverture. Même les autorités l'ignorent. Que voulez-vous qu'on fasse », s'interroge-t-elle. Universités publiques? Assémian Georges n'en veut pas. Raison invoquée, le chevauchement des années académiques. Outre ces raisons, d'autres n'ont pas le choix. C'est le cas de Ousmane D. qui a 24 ans. Selon lui, il faut avoir 23 ans ou moins pour entrer dans les universités publiques. Nina D. veut aller à l'université. Toutefois, elle envisage se mettre à l'abri des surprises désagréables au cas où on ne l'y retient pas. « Je compte faire les deux préinscriptions. J'irai là où on me retiendra. Cependant, si on me retient dans les deux endroits, je choisirai sans réfléchir l'université de Cocody. Car, je voudrais être chimiste », explique-t-elle. Jean Claude K. a du mal à faire ses 5 choix. Même s'il est tenté par la filière gestion commerciale comme premier choix, son frère aîné veut qu'il opte pour la finance comptabilité et gestion d'entreprise. N'ayant pas pu accorder leurs violons, ils se rendent à la maison pour demander l'avis de leur père. « Nous reviendrons, demain », a promis Jean-Claude.
L'opération de séduction des grandes écoles
Eux, tout comme les nouveaux bacheliers ont envahi les cours Castaing. Ce sont les agents marketing à la solde des grandes écoles. Ils arborent des tee-shirts à l'effigie des écoles qu'ils représentent. Dès que les futurs étudiants franchissent le portail de l'école où a lieu la préinscription, ils leur tendent des brochures. Sur lesquelles sont marquées les différentes filières avec les coûts annuels de la formation. D'autres vont jusqu'à conseiller les nouveaux bacheliers dans le choix des filières. A.M., agent marketing travaillant pour une grande école de la place, note que la période des préinscriptions est une occasion pour les établissements supérieurs privés de faire leur promotion. « Nous faisons la promotion des écoles. Mais aussi et surtout, nous aidons nos jeunes frères dans le choix de leur filière. Parce qu'ils se confient plus facilement à nous», affirme A.M.
Adélaïde Konin
Titulaire d'un bac scientifique obtenu, au lycée moderne d'Abobo, elle a, sans hésité, opté pour la filière Réseau informatique et télécommunication. Annie-Laure B. qui est venue s'inscrire, hier matin, était accompagnée de sa sœur aînée. « Après le bac, il faut bien que quelqu'un l'oriente et, c'est ce que je fais », explique-t-elle. Interrogée sur son choix porté sur les grandes écoles privées, la bachelière répond que c'est la seule alternative qui s'offre aux bacheliers de 2011. « C'est la seule alternative que nous avons cette année. Les universités publiques sont fermées. On ignore la date de réouverture. Même les autorités l'ignorent. Que voulez-vous qu'on fasse », s'interroge-t-elle. Universités publiques? Assémian Georges n'en veut pas. Raison invoquée, le chevauchement des années académiques. Outre ces raisons, d'autres n'ont pas le choix. C'est le cas de Ousmane D. qui a 24 ans. Selon lui, il faut avoir 23 ans ou moins pour entrer dans les universités publiques. Nina D. veut aller à l'université. Toutefois, elle envisage se mettre à l'abri des surprises désagréables au cas où on ne l'y retient pas. « Je compte faire les deux préinscriptions. J'irai là où on me retiendra. Cependant, si on me retient dans les deux endroits, je choisirai sans réfléchir l'université de Cocody. Car, je voudrais être chimiste », explique-t-elle. Jean Claude K. a du mal à faire ses 5 choix. Même s'il est tenté par la filière gestion commerciale comme premier choix, son frère aîné veut qu'il opte pour la finance comptabilité et gestion d'entreprise. N'ayant pas pu accorder leurs violons, ils se rendent à la maison pour demander l'avis de leur père. « Nous reviendrons, demain », a promis Jean-Claude.
L'opération de séduction des grandes écoles
Eux, tout comme les nouveaux bacheliers ont envahi les cours Castaing. Ce sont les agents marketing à la solde des grandes écoles. Ils arborent des tee-shirts à l'effigie des écoles qu'ils représentent. Dès que les futurs étudiants franchissent le portail de l'école où a lieu la préinscription, ils leur tendent des brochures. Sur lesquelles sont marquées les différentes filières avec les coûts annuels de la formation. D'autres vont jusqu'à conseiller les nouveaux bacheliers dans le choix des filières. A.M., agent marketing travaillant pour une grande école de la place, note que la période des préinscriptions est une occasion pour les établissements supérieurs privés de faire leur promotion. « Nous faisons la promotion des écoles. Mais aussi et surtout, nous aidons nos jeunes frères dans le choix de leur filière. Parce qu'ils se confient plus facilement à nous», affirme A.M.
Adélaïde Konin
