L'insécurité n'arrête de donner des migraines et l'insomnie aux populations qui en souffrent véritablement. C'est littéralement au quotidien que les honnêtes citoyens font les frais de cette criminalité, dont les statistiques balafrent la fierté de tout Ivoirien. Vu qu'elle salit l'image du pays. Des ressortissants libanais qui, le mercredi dernier 2 novembre, se sont retrouvés aux 2 Plateaux-Latrille, dans les environs de l'Ambassade de Chine en Côte d'Ivoire, sont sans doute édifiés sur l'ampleur de cette insécurité. Les pauvres, ce jour-là, ont perdu gros, non sans avoir au préalable subi un traitement de choc. Pour les informations en notre possession, il revient, en effet, que ce jour-là, le ressortissant libanais répondant aux nom de C. Ibrahim, commerçant de son état, regagne son domicile à Angré 7ème Tranche. A bord de son véhicule, il est en compagnie de deux de ses frères. Tous abordent des causeries qui déclenchent une hilarité collective. Ils en sont à cette ambiance, lorsqu'ils parviennent, aux environs de midi, à hauteur des locaux de l'Ambassade de Chine. C'est à ce niveau qu'un taxi-compteur, profitant du ralentissement de la circulation, vient brusquement couper le chemin aux trois Libanais. Les infortunés ne tardent pas à comprendre les dessous d'une telle manœuvre. C'est que, du taxi-compteur s'éjectent trois hommes munis de pistolets automatiques. Ces derniers, comme dans un film policier, les tiennent en respect. Et devant des témoins impuissants et préoccupés à se planquer, les malfaiteurs tabassent les trois frères, avant de les déposséder du sac contenant la somme exacte de 9.800.000 F Cfa. Aussitôt après, les fripons remontent dans leur taxi qui, rapidement, disparaît dans la circulation. Quelque peu remis du choc, C. Ibrahim et ses frères vont porter plainte au commissariat de police du 22ème arrondissement à Angré. Des investigations sont menées par les enquêteurs pour comprendre comment la bande armée savait que les trois frères transportaient une importante somme d'argent.
Madeleine TANOU
Madeleine TANOU