La 13e édition d'Ebony a connu son apothéose avec le sacre d’Irène Bath, journaliste, chroniqueur au service Economie de L’ Inter, comme super-Ebony. Si la lauréate 2010 succède à Jean Roche Kouamé en étant meilleur journaliste de la presse écrite et également de la presse écrite en ligne devant André Silver Konan de “Le Nouveau Réveil” et Alexandre Lebel Ilboudo de “Le Patriote”, l'on peut avancer sans risque de se tromper qu'elle a bénéficié de faveurs exceptionnelles. En effet, Irène Bath n'a pas eu de concurrent dans la catégorie radio. Car tous les nominés ont été disqualifiés faute de la carte d'identité de journaliste professionnel (CIJP). Dans la catégorie télévision, le seul nominé en course était Eugène Attoubé. Ses concurrents n'étant pas détenteurs de la CIJP, il lui a été décerné un prix d'encouragement. Mam Camara, le président de l'union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI) et son staff de l'organisation de la soirée devraient analyser le déséquilibre au niveau des catégories pour trouver une solution idoine ou ajourner la 13e édition. Même si désormais, il n'y a plus de candidatures individuelles et que les nominés sont désignés par un jury permanent, cela n'empêche pas l'UNJCI d'approcher la commission paritaire d'attribution de la CIJP pour remplacer les nominés non détenteurs de la carte avant la publication du nom des retenus dans la presse. Cette mesure évitera de penser qu'on a disqualifié une partie des candidats pour favoriser une autre. Et le prix gardera son prestige d'antan.
S. A.
S. A.