La chambre d’accusation de la Cour d’appel s’est prononcée, hier, sur neuf des soixante-cinq requêtes de mise en liberté provisoire en faveur de pro-Gbagbo : huit réponses favorables.
Soixante-cinq requêtes de mise en liberté provisoire, huit réponses favorables sur neuf demandes étudiées. La chambre d’accusation de la Cour d’appel s’est prononcée, hier, sur le dossier de pro-Gbagbo inculpés dans le cadre de la crise postélectorale depuis la capture de l’ex-chef de l’Etat ; comme annoncé, la veille, dans un communiqué, par le procureur général, Fofana Ibrahima. Le collège d’avocats de la défense (Mes Dilabou Mathurin, Barouan Agathe, Nomel Lorgne, Boblé Félix, Dako Zahui Toussaint, Gbougnon Jean-Serge, Gouaméné Hervé et Blédé Dohara) a obtenu la libération provisoire de huit détenus. Ceux-ci, selon Me Gouaméné, sortiront « immédiatement » de prison, ce matin. Le recalé du groupe est Sokoury Bohui, secrétaire national aux élections du Front populaire ivoirien (Fpi).
Les habitués du palais de justice d’Abidjan-Plateau n’ont aucune difficulté à se rendre compte que la chambre d’accusation fait sa rentrée avec une audience très importante. Vers 15h 05 minutes, les avocats de la défense font leur apparition. L’ancien président d’Actions pour la protection des droits de l’Homme (Apdh), Me Gouaméné, dévoile l’identité des membres du collège. Il précise, d’entrée, à l’attention des nombreux journalistes, que contrairement à ce qu’ont rapporté certains organes, il s’agit « d’une requête » de liberté provisoire et non de libération : la réponse peut être favorable comme négative. Au terme d’une audience à huis clos d’environ deux heures, Me Gouaméné révèle les noms des huit relaxés. Il fait part de sa « déception parce que pour les mêmes faits et pour la même situation de droit concernant soixante-cinq personnes, nous n’avons reçu que l’examen de neuf. Et, sur les neuf, huit ont été libérées ». L’avocat poursuit : « nous ne comprenons pas pourquoi il s’agit d’examiner seulement la liberté provisoire de huit personnes alors que nous avons formulé la demande concernant soixante-cinq personnes ». Me Gouaméné confie qu’une requête a également été introduite pour l’ex-président de la République, Laurent Gbagbo, mais qu’elle n’a pas été évoquée lors de l’audience, d’hier. L’avocat de la défense soutient qu’il espère que la chambre d’accusation qui se réunit tous les mercredis les convoque, à nouveau, la semaine prochaine pour examiner les cinquante-six autres dossiers restants. Et, à l’en croire, la défense n’hésitera pas à faire pression pour que les dossiers de ses clients soient programmés dans les plus brefs délais. « Nous ferons le maximum de tapages », prévient M Gouaméné.
Bamba K. Inza
Soixante-cinq requêtes de mise en liberté provisoire, huit réponses favorables sur neuf demandes étudiées. La chambre d’accusation de la Cour d’appel s’est prononcée, hier, sur le dossier de pro-Gbagbo inculpés dans le cadre de la crise postélectorale depuis la capture de l’ex-chef de l’Etat ; comme annoncé, la veille, dans un communiqué, par le procureur général, Fofana Ibrahima. Le collège d’avocats de la défense (Mes Dilabou Mathurin, Barouan Agathe, Nomel Lorgne, Boblé Félix, Dako Zahui Toussaint, Gbougnon Jean-Serge, Gouaméné Hervé et Blédé Dohara) a obtenu la libération provisoire de huit détenus. Ceux-ci, selon Me Gouaméné, sortiront « immédiatement » de prison, ce matin. Le recalé du groupe est Sokoury Bohui, secrétaire national aux élections du Front populaire ivoirien (Fpi).
Les habitués du palais de justice d’Abidjan-Plateau n’ont aucune difficulté à se rendre compte que la chambre d’accusation fait sa rentrée avec une audience très importante. Vers 15h 05 minutes, les avocats de la défense font leur apparition. L’ancien président d’Actions pour la protection des droits de l’Homme (Apdh), Me Gouaméné, dévoile l’identité des membres du collège. Il précise, d’entrée, à l’attention des nombreux journalistes, que contrairement à ce qu’ont rapporté certains organes, il s’agit « d’une requête » de liberté provisoire et non de libération : la réponse peut être favorable comme négative. Au terme d’une audience à huis clos d’environ deux heures, Me Gouaméné révèle les noms des huit relaxés. Il fait part de sa « déception parce que pour les mêmes faits et pour la même situation de droit concernant soixante-cinq personnes, nous n’avons reçu que l’examen de neuf. Et, sur les neuf, huit ont été libérées ». L’avocat poursuit : « nous ne comprenons pas pourquoi il s’agit d’examiner seulement la liberté provisoire de huit personnes alors que nous avons formulé la demande concernant soixante-cinq personnes ». Me Gouaméné confie qu’une requête a également été introduite pour l’ex-président de la République, Laurent Gbagbo, mais qu’elle n’a pas été évoquée lors de l’audience, d’hier. L’avocat de la défense soutient qu’il espère que la chambre d’accusation qui se réunit tous les mercredis les convoque, à nouveau, la semaine prochaine pour examiner les cinquante-six autres dossiers restants. Et, à l’en croire, la défense n’hésitera pas à faire pression pour que les dossiers de ses clients soient programmés dans les plus brefs délais. « Nous ferons le maximum de tapages », prévient M Gouaméné.
Bamba K. Inza