Gagnoa, La plupart des directeurs d’établissements secondaires publics, élèves et parents d’élèves de Gagnoa ne comprennent pas le nouveau mode opératoire de paiement des frais scolaires et se plaignent surtout de sa lenteur qui, selon eux, cause un retard dans le démarrage effectif des cours.
Devant les agences COOPEC et CECP, des élèves et parents d’élèves sont regroupés pour le paiement du droit d’inscription, a-t-on constaté.
"Depuis 6H du matin, je suis arrivé ici pour payer le droit d’inscription de mon petit fils qui vient d’être affecté en 6ème et à 11h, j’attends encore. Imaginez un enfant comme cela seul dans une banque. Il faut qu’on fasse comme avant", a déclaré une sexagénaire, Mme Doh.
L’élève Soro Gneli de la classe de terminale au lycée moderne 3 appuie cette assertion en expliquant : "la banque nous intimide, nous n’avons pas l’habitude de nous y rendre et ce n’est pas la place d’un élève. La place de l’élève, c’est à l’école et c’est là-bas que nous avons l’habitude de nous inscrire.
Dans les lycées modernes 1 et 2, aux dires des proviseurs, ce n’est pas la grande affluence habituelle de début de rentrée scolaire devant les caisses de l’intendance. Les proviseurs disent ne pas maîtriser le nouveau mode s’inscription et s’inquiètent du grand retard dans les inscriptions.
L’inscription cette année dans les établissements publics secondaires, a-t-on expliqué, a été confiée par le gouvernement à Celpaid, une structure privée de paiement numérique.
Le mode opératoire consiste pour l’élève ou le parent d’élève à se présenter à une agence Celpaid avec le numéro de matricule de l’élève pour y payer la somme de 6100 Fcfa. En retour, un reçu d’inscription est délivré à l’élève qui se rend à son établissement pour se voir remettre par l’administration de l’école un papier d’entrée en classe.
En raison de l’insuffisance du nombre des agences Celpaid, un second mode d’inscription consiste pour l’élève ou le parent d’élève à se rendre dans une agence bancaire CECP ou COOPEC pour payer le droit d’inscription de 6100 fcfa.
Cette année, le gouvernement a décidé de centraliser les inscriptions, afin d’éradiquer les recrutements parallèles, uniformiser la carte scolaire et simplifier l’inscription des élèves, selon un agent Celpaid.
Une décision de suspension de ce nouveau mode opératoire aurait été prise ce vendredi, a-t-on appris.
(AIP)
Jmk/kp
Devant les agences COOPEC et CECP, des élèves et parents d’élèves sont regroupés pour le paiement du droit d’inscription, a-t-on constaté.
"Depuis 6H du matin, je suis arrivé ici pour payer le droit d’inscription de mon petit fils qui vient d’être affecté en 6ème et à 11h, j’attends encore. Imaginez un enfant comme cela seul dans une banque. Il faut qu’on fasse comme avant", a déclaré une sexagénaire, Mme Doh.
L’élève Soro Gneli de la classe de terminale au lycée moderne 3 appuie cette assertion en expliquant : "la banque nous intimide, nous n’avons pas l’habitude de nous y rendre et ce n’est pas la place d’un élève. La place de l’élève, c’est à l’école et c’est là-bas que nous avons l’habitude de nous inscrire.
Dans les lycées modernes 1 et 2, aux dires des proviseurs, ce n’est pas la grande affluence habituelle de début de rentrée scolaire devant les caisses de l’intendance. Les proviseurs disent ne pas maîtriser le nouveau mode s’inscription et s’inquiètent du grand retard dans les inscriptions.
L’inscription cette année dans les établissements publics secondaires, a-t-on expliqué, a été confiée par le gouvernement à Celpaid, une structure privée de paiement numérique.
Le mode opératoire consiste pour l’élève ou le parent d’élève à se présenter à une agence Celpaid avec le numéro de matricule de l’élève pour y payer la somme de 6100 Fcfa. En retour, un reçu d’inscription est délivré à l’élève qui se rend à son établissement pour se voir remettre par l’administration de l’école un papier d’entrée en classe.
En raison de l’insuffisance du nombre des agences Celpaid, un second mode d’inscription consiste pour l’élève ou le parent d’élève à se rendre dans une agence bancaire CECP ou COOPEC pour payer le droit d’inscription de 6100 fcfa.
Cette année, le gouvernement a décidé de centraliser les inscriptions, afin d’éradiquer les recrutements parallèles, uniformiser la carte scolaire et simplifier l’inscription des élèves, selon un agent Celpaid.
Une décision de suspension de ce nouveau mode opératoire aurait été prise ce vendredi, a-t-on appris.
(AIP)
Jmk/kp