Un séminaire d’imprégnation de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr) sur les enjeux de la justice transitionnelle s’est ouvert depuis hier, mercredi 16 novembre 2011, à Abidjan. En partenariat avec le haut commissariat des Nations unies et l’Onuci, la Cdvr a initié cet atelier de réflexion en vue de bénéficier de l’expérience des experts nationaux et internationaux en matière de justice transitionnelle. « La Côte d’Ivoire, terre des hommes, est devenue la terre où la problématique du respect des droits de l’homme se pose. Le dossier de la réconciliation n’est plus à plaider et ce ne sera ni vengeance, ni impunité car l’impunité est source de problèmes et la vengeance ne permet pas de construire. Au milieu du processus, il y a la réconciliation », a indiqué le président de la Cdvr, Charles Konan Banny, lors de la cérémonie d’ouverture de ces assisses. Il a indiqué que pour atteindre l’objectif de la réconciliation nationale, il faut absolument inclure les parties nationales et internationales. C’est pourquoi, il s’est félicité de la présence des experts des Nations unies dans la recherche et la défense des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. « Nous voulons nous inspirer des meilleures pratiques qui nous ont mené à la justice transitionnelle. On ne peut procéder à une telle pratique en étant autistes. Nous sommes ouverts au dialogue car nous voulons construire une société de justice, d’équité où on se dira la vérité », a-t-il ajouté. Charles Konan Banny a, par ailleurs, indiqué que la volonté du chef de l’Etat Alassane Ouattara qui est de réconcilier tous les Ivoiriens sera suivie par la volonté nationale. Signalons que les conclusions de ce séminaire seront connues demain, vendredi 18 novembre 2011.
A.K
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