Invité pour participer au concert-anniversaire de Barbara Kanam le 9 novembre 2011, Pascal Lokua Kanza était sur les bords de la Lagune Ebrié. Originaire de la RDC (République démocratique du Congo), cet artiste électique et éclairé, qui a fait de la Côte d’Ivoire sa seconde patrie, donne des nouvelles de lui, parle de son dernier album et d’Amédée Pierre.
C’est avec un grand plaisir que nous vous retrouvons. Comment se porte l’artiste en ce moment?
Je me porte comme la vie, je suis anxieux et interrogateur face à la vie et à la condition humaine.
Quels sont les artistes qui vous ont inspiré dans vos premiers pas vers la musique ?
Mes premiers pas ont été inspirés et guidés par les musiques traditionnelles et ce fut décisif quand j’ai écouté la grande Miriam Makeba (paix à son âme).
Vous avez sorti en mars 2010 un 6è album intitulé ‘’Nkolo’’. A cause de la situation postélectorale, les Ivoiriens n’ont pas pu savourer cet énième régal musical de Lokua Kanza. Pouvez-vous présenter cet album ?
‘’Nkolo’’ est un hommage à Dieu, pour tout ce qu’Il m’a donné…
L’on vous connaît pour votre volonté de faire dans votre musique, du brassage des cultures, une véritable communication entre les différentes musiques du monde. Quelle est donc la spécificité de ce 6è album ?
Merci pour cette analyse à laquelle j’adhère totalement. Nkolo est le reflet de ce que je suis aujourd’hui : un peu mûr et quelques progrès en sus.
Comment avez-vous découvert la guitare ?
La rencontre avec la guitare l’a été malgré moi. Au Congo, on mange la guitare du matin au soir, dans les bars, à la radio, etc.
Que représente la guitare ?
Cet instrument est un morceau de bois qui est rempli de mystères et de plaisir.
Qu’est-ce qui influence votre musique ?
La vie de tous les jours. Le spirituel qui est dans chaque être humain quand on veut le dévélopper.
Il y a toujours dans votre musique la présence des instruments atypiques. Pourquoi ce goût sempiternel pour la culture africaine ?
Je suis Africain et fier de l’être. C’est un recours à ma culture.
Voilà neuf ans que Marcellin Yacé nous a quittés. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Je n’ai jamais accepté la mort de Marcellin Yacé. Ce génie qui a fait beaucoup pour notre culture…Il me manque…Yacé était mon petit frère, mon ami et complice.
Vous avez travaillé avec Richard Bona. Qu’avez-vous admiré chez ce dernier ? Sigulièrement dans sa musique et sa manière de chanter ?
Richard Bona est une de nos fiertés. J’aime sa musique. Je fais partie de ses fans.
Quel regard portez-vous sur le Coupé-décalé en comparaison à votre genre musical ? Un regard comparé avec votre musique ?
Je n’ai aucun jugement à porter sur les autres musiques, il faut de tout pour faire un monde…Par contre, je tiens à dire à tous les jeunes artistes qui veulent pratiquer ce métier, de l’apprendre sérieusement. La musique est avant tout un art.
Qu’est-ce qui fait de la musique de Pascal Lokua Kanza une originalité ?
Je ne saurais répondre à cette question. Il faudra peut-être demander au public , que je remercie ici de tout mon cœur.
La piraterie est un fléau mondial qui ‘’tue’’ les artistes. Quelle solution pouvez-vous proposer pour l’éradiquer ?
A mon humble avis, il n’y a que nos Etats qui peuvent nous donner un coup de main.
Si vous n’aviez pas été artiste-chanteur qu’auriez-vous voulu exercer comme métier ?
J’aurais voulu être médecin ou pasteur.
Les Ivoiriens ont vécu des moments difficiles avec la crise ivoirienne. Avez-vous songé à faire une chanson pour vos fans ivoiriens pour les soutenir ?
J’ai envoyé des messages, des prières pendant cette difficile période. Et quand on m’a sollicité pour chanter, j’ai été présent.
Quel est votre message à l’endroit du peuple ivoirien qui amorce un processus de réconciliation ?
Que les Ivoiriens mettent le pardon en avant. Ils ne doivent pas oublier qu’ils sont des frères. Même si le pouvoir peut rendre fou, il ne faut jamais oublier l’amour dans nos cœurs.
Un monument de la musique ivoirienne est tombé, en l'occurrence Amédée Pierre. Avez-vous connu Amédée Pierre?
Je n' ai pas eu la chance de le connaître personnellement. Mais, en tant qu’enfant du pays (ndlr, la Côte d’Ivoire), je connaissais son oeuvre. C’est une grosse perte. Que son âme repose en paix. Amédée Pierre laissera beaucoup de choses, entre autres, son timbre vocal unique, sa voix très profonde et un sens inoui de la musicalité.
Réalisé par Patrick Krou
C’est avec un grand plaisir que nous vous retrouvons. Comment se porte l’artiste en ce moment?
Je me porte comme la vie, je suis anxieux et interrogateur face à la vie et à la condition humaine.
Quels sont les artistes qui vous ont inspiré dans vos premiers pas vers la musique ?
Mes premiers pas ont été inspirés et guidés par les musiques traditionnelles et ce fut décisif quand j’ai écouté la grande Miriam Makeba (paix à son âme).
Vous avez sorti en mars 2010 un 6è album intitulé ‘’Nkolo’’. A cause de la situation postélectorale, les Ivoiriens n’ont pas pu savourer cet énième régal musical de Lokua Kanza. Pouvez-vous présenter cet album ?
‘’Nkolo’’ est un hommage à Dieu, pour tout ce qu’Il m’a donné…
L’on vous connaît pour votre volonté de faire dans votre musique, du brassage des cultures, une véritable communication entre les différentes musiques du monde. Quelle est donc la spécificité de ce 6è album ?
Merci pour cette analyse à laquelle j’adhère totalement. Nkolo est le reflet de ce que je suis aujourd’hui : un peu mûr et quelques progrès en sus.
Comment avez-vous découvert la guitare ?
La rencontre avec la guitare l’a été malgré moi. Au Congo, on mange la guitare du matin au soir, dans les bars, à la radio, etc.
Que représente la guitare ?
Cet instrument est un morceau de bois qui est rempli de mystères et de plaisir.
Qu’est-ce qui influence votre musique ?
La vie de tous les jours. Le spirituel qui est dans chaque être humain quand on veut le dévélopper.
Il y a toujours dans votre musique la présence des instruments atypiques. Pourquoi ce goût sempiternel pour la culture africaine ?
Je suis Africain et fier de l’être. C’est un recours à ma culture.
Voilà neuf ans que Marcellin Yacé nous a quittés. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
Je n’ai jamais accepté la mort de Marcellin Yacé. Ce génie qui a fait beaucoup pour notre culture…Il me manque…Yacé était mon petit frère, mon ami et complice.
Vous avez travaillé avec Richard Bona. Qu’avez-vous admiré chez ce dernier ? Sigulièrement dans sa musique et sa manière de chanter ?
Richard Bona est une de nos fiertés. J’aime sa musique. Je fais partie de ses fans.
Quel regard portez-vous sur le Coupé-décalé en comparaison à votre genre musical ? Un regard comparé avec votre musique ?
Je n’ai aucun jugement à porter sur les autres musiques, il faut de tout pour faire un monde…Par contre, je tiens à dire à tous les jeunes artistes qui veulent pratiquer ce métier, de l’apprendre sérieusement. La musique est avant tout un art.
Qu’est-ce qui fait de la musique de Pascal Lokua Kanza une originalité ?
Je ne saurais répondre à cette question. Il faudra peut-être demander au public , que je remercie ici de tout mon cœur.
La piraterie est un fléau mondial qui ‘’tue’’ les artistes. Quelle solution pouvez-vous proposer pour l’éradiquer ?
A mon humble avis, il n’y a que nos Etats qui peuvent nous donner un coup de main.
Si vous n’aviez pas été artiste-chanteur qu’auriez-vous voulu exercer comme métier ?
J’aurais voulu être médecin ou pasteur.
Les Ivoiriens ont vécu des moments difficiles avec la crise ivoirienne. Avez-vous songé à faire une chanson pour vos fans ivoiriens pour les soutenir ?
J’ai envoyé des messages, des prières pendant cette difficile période. Et quand on m’a sollicité pour chanter, j’ai été présent.
Quel est votre message à l’endroit du peuple ivoirien qui amorce un processus de réconciliation ?
Que les Ivoiriens mettent le pardon en avant. Ils ne doivent pas oublier qu’ils sont des frères. Même si le pouvoir peut rendre fou, il ne faut jamais oublier l’amour dans nos cœurs.
Un monument de la musique ivoirienne est tombé, en l'occurrence Amédée Pierre. Avez-vous connu Amédée Pierre?
Je n' ai pas eu la chance de le connaître personnellement. Mais, en tant qu’enfant du pays (ndlr, la Côte d’Ivoire), je connaissais son oeuvre. C’est une grosse perte. Que son âme repose en paix. Amédée Pierre laissera beaucoup de choses, entre autres, son timbre vocal unique, sa voix très profonde et un sens inoui de la musicalité.
Réalisé par Patrick Krou