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Économie Publié le vendredi 25 novembre 2011 | Le Democrate

Sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire - L’Union européenne renforce les capacités rizicoles

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme de facilité alimentaire de l’Union européenne, plusieurs institutions internationales du secteur agricole ont planché sur la question du 8 au 11 novembre dernier dans les locaux de l’Office national pour le développement de la riziculture (Ondr) à Abidjan. Animé conjointement par Léopold Sarr et Adama N’diaye, deux experts venus de la Fondation rurale de l’Afrique de l’Ouest (Frao) au Sénégal, ce Programme de facilité alimentaire (Pfa) est une perspective heureuse, d’autant qu’ «elle favorise le renforcement des échanges entre projets et pays sur les expériences capitalisées», a expliqué Adama N’diaye. Au cours de cet atelier, les expertises du Bénin et de la Côte d’Ivoire en matière de facilitation alimentaire ont été mises à profit pour permettre aux autres pays de s’en inspirer. Ainsi, les séminaristes ont été édifiés sur les concepts de capitalisation d’expérience, d’innovation, de bonne pratique et de gestion des connaissances. Toute chose qui leur ont permis de savoir que la capitalisation d’expérience est un processus participatif d’identification, de collecte, de tri, d’organisation, d’analyse et de validation de l’information relative à une initiative donnée. Evidemment, ce processus est à partager avec d’autres acteurs ou organisations en utilisant des supports adaptés. Dans la même vaine, l’innovation a été définie comme le processus qui ajoute de la valeur ou apporte une solution à un problème donné. Quant à la bonne pratique, elle se présente comme une expérience ou une action innovante qui aboutit à des résultats probants ou des changements notoires dans une localité donnée qui peut être répliqué et servir de sources d’inspiration ailleurs. Les caractéristiques d’une capitalisation d’expérience ont été définies ainsi qu’il suit la constitution d’un capital à partir d’informations et de connaissances, la construction d’une identité propre à l’organisation, la traçabilité et la visibilité de l’expérience.

Qu’en est-il du concept de
connaissances ?
Le Concept de connaissances est relatif à un ensemble précis d'informations issues d’expériences et de leçons tirées de la mise en œuvre d’activités, susceptibles d'apporter un changement ou d'inspirer des actions plus efficaces en vue d’alimenter un nouvel apprentissage et de nouvelles connaissances. La gestion des connaissances consiste à mettre en place des mécanismes et procédures pour réunir, organiser, présenter et diffuser l'information à temps aux acteurs et partenaires. Et aussi procéder à l’évaluation de ces opérations. Les échanges ont été complétés par des réflexions sur la problématique de la capitalisation qui ont permis d’en dégager les objectifs de celles-ci. Qui se résument à produire de la connaissance pour améliorer des pratiques, en tirer les leçons pour améliorer la conduite des activités ou la conception de nouveaux projets. Ce qui, à long terme, inspirera d’autres acteurs de développement et de nouvelles politiques publiques, en vue de conforter les partenaires et faciliter la mobilisation de ressources. Les formateurs se sont appesantis sur la différence entre les concepts d’évaluation et de capitalisation, ainsi que les conditions de réussite de la capitalisation. De ce qui précède, ils ont conclu que l’évaluation consiste à apprécier l’atteinte des objectifs d’un projet, soit à mi-parcours, soit à la fin, tandis que la capitalisation fait référence à des leçons à documenter et à partager à tout moment de la vie du projet. Les conditions de la réussite de la capitalisation d’expérience intègrent un engagement organisationnel/institutionnel. A savoir, le portage, les ressources financières et temporelles, la mobilisation des acteurs et une disponibilité de capacités. Qui regroupera la collecte, l’analyse, la synthèse, la facilitation, l’auto-évaluation et l’auto-critique.

Les bases du processus de capitalisation des expériences
La session intitulée ‘’Identification des thèmes de capitalisation’’ a été abordée, en réponse à la préoccupation des participants qui tournait autour de « Comment capitaliser ? » L’identification d’une expérience a été définie comme étant le processus de repérage d’une expérience qui mérite d’être analysée et partagée avec d’autres acteurs. Elle répond à des objectifs précis tels que l’identification et la validation du champ de capitalisation. Toute chose qui permet d’identifier et valider les thèmes de capitalisation. Par ailleurs, les experts de la Frao ont procédé à l’auto-diagnostic de l’expérience retenue à l’aide d’outils appropriés dont le plus usité est la méthode Sepo (Succès-échecs-potentialités- obstacles/contraintes). Pour la session relative à la description d’une expérience, l’équipe de la Côte d’Ivoire a choisi le thème : ‘’Processus de production des semences certifiées, processus de riz et de maïs en Côte d’Ivoire’’. Il convient de noter que l’Union européenne (Ue) intervient ainsi à travers le Programme de facilité alimentaire pour améliorer la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, sa mise en œuvre est confiée au Fonds international de développement agricole (Fida). « Ça été une bonne contribution pour la Côte d’Ivoire de tirer profit de la capitalisation des expériences, on prêtera une attention à la démarche », a conclu Mme Kouakou Cécile, coordonnatrice du Projet d’appui aux petits producteurs maraichers dans la région des Savanes (Ppms).

Idrissa Konaté
Source : Programme de facilité alimentaire de l’Union européenne en Côte d’Ivoire.
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