Le drame qui vient de se produire à Taabo, précisément dans le village d’Amanikouadiokro continue de hanter les populations à telle enseigne qu’elles hésitent encore à vaquer à leurs occupations champêtres. De sources crédibles confirmées par la gendarmerie de Taabo, un buffle tapi dans la broussaille s'en est sauvagement pris à des planteurs puis à un chasseur traditionnel communément appelé Dozo. Les faits se sont déroulés en début de semaine. De fait, des planteurs de cacao s’étaient donné rendez-vous dans le champ d’un des leurs comme il est de coutume dans certains villages, pour faire le cabossage de cacao. Les producteurs qui s’adonnaient à cœur joie à cette action communautaire, étaient au stade de ramassage des fruits des cacaoyers lorsqu’est sorti de la brousse, un buffle fou-furieux.
L'animal charge aussitôt. Dans la débandade, l’un des infortunés paysans est atteint. Il reste immobile au sol et joue le mort. Les autres paysans auront la vie sauve grâce à la rapidité de leurs jambes. Ces derniers reviendront plus tard de s'enquérir de l'état de leur ami après le départ de l'animal. Mais d'abord, ils l'appellent sur son portable. La sonnerie de l’appareil va ameuter le buffle, qui dans sa colère achève le malheureux. La mauvaise nouvelle attriste tout le village et met la population dans tous ses états. D’un commun accord, ils décident de régler les comptes à la bête. A cet effet, les regards se tournent vers les chasseurs traditionnels. Appelés à la rescousse, les Dozos engagent une battue. Comme ils le souhaitaient, ils se retrouvent nez à nez avec l’animal. Les coups de feu assortis de moyens mystiques pour arriver à bout du buffle fusent de partout, sans succès. Les chasseurs sont épuisés par les tentatives. Ils décident alors de prendre la fuite. Dans le marathon qu'ils engagent, l’un d’entre eux est rattrapé et décapité net par la bête féroce. Informée de la situation, la gendarmerie de Taabo s’est déportée sur les lieux pour récupérer les deux corps. Quant aux villageois, ils ont momentanément décidé de sursoir à toutes leurs activités champêtres. Aux dernières nouvelles, des incidents similaires se sauraient produits à Hermankono entre Tiassalé Divo.
Venance KOKORA
L'animal charge aussitôt. Dans la débandade, l’un des infortunés paysans est atteint. Il reste immobile au sol et joue le mort. Les autres paysans auront la vie sauve grâce à la rapidité de leurs jambes. Ces derniers reviendront plus tard de s'enquérir de l'état de leur ami après le départ de l'animal. Mais d'abord, ils l'appellent sur son portable. La sonnerie de l’appareil va ameuter le buffle, qui dans sa colère achève le malheureux. La mauvaise nouvelle attriste tout le village et met la population dans tous ses états. D’un commun accord, ils décident de régler les comptes à la bête. A cet effet, les regards se tournent vers les chasseurs traditionnels. Appelés à la rescousse, les Dozos engagent une battue. Comme ils le souhaitaient, ils se retrouvent nez à nez avec l’animal. Les coups de feu assortis de moyens mystiques pour arriver à bout du buffle fusent de partout, sans succès. Les chasseurs sont épuisés par les tentatives. Ils décident alors de prendre la fuite. Dans le marathon qu'ils engagent, l’un d’entre eux est rattrapé et décapité net par la bête féroce. Informée de la situation, la gendarmerie de Taabo s’est déportée sur les lieux pour récupérer les deux corps. Quant aux villageois, ils ont momentanément décidé de sursoir à toutes leurs activités champêtres. Aux dernières nouvelles, des incidents similaires se sauraient produits à Hermankono entre Tiassalé Divo.
Venance KOKORA
