L’arrestation de l’aide de camp de Mme Gbagbo à l’aéroport d’Abidjan a permis de délier les langues. Dans la capitale togolaise d’où venait Séka Séka lorsqu’il a été appréhendé, ce militaire travaillait à troubler la Côte d’Ivoire, en complicité avec un certain Lida Kouassi.
Le coup était prévu pour janvier
Ceux qui croyaient que Séka Séka n’est pas coupable des faits d’atteinte à l’autorité de l’Etat qui lui sont reprochés doivent déchanter. De retour de Lomé où nous avons échangé avec beaucoup d’Ivoiriens et surtout des pontes de la refondation, il nous est revenu que Séka Séka Anselme et des militaires exilés se préparaient à attenter à l’autorité de l’Etat. L’opération de déstabilisation était prévue pour janvier 2012. « Nous savons qu’avec la présence des Casques bleus de l’Onuci et de la force française Licorne en Côte d’Ivoire, on ne peut pas renverser l’ordre constitutionnel et reprendre le pouvoir, mais il faut attenter à la vie du président de la République et rendre le pays ingouvernable. C’est cela le projet que nos stratèges ont élaboré. Lors de nos réunions, je me suis évertué à leur expliquer que ce n’était pas bon, mais ils n’ont rien voulu comprendre ». Ce sont là les confidences d’un cadre de la refondation basé à Lomé avec qui nous avons échangé cette semaine. Mais qui élabore-t-il ces fameuses stratégies pour semer la chienlit dans le pays d’Houphouët-Boigny? Notre interlocuteur n’hésite pas à citer le nom de Moïse Lida Kouassi, l’ancien ministre de la Défense de Gbagbo et sécurocrate du régime Fpi. « C’est Lida le grand stratège. Dès que Séka Séka a été arrêté à Abidjan, il a disparu de Lomé. On ne le voit plus ici. Il croit certainement qu’il a été cité par l’aide de camp de Mme Gbagbo », lâche-t-il.
La question qui se pose est de savoir comment Lida Kouassi qui, au soir du régime Gbagbo, était éloigné de tous les cercles de décision, peut-il être aujourd’hui mêlé à une manœuvre de déstabilisation de la Côte d’Ivoire ? De toutes les façons, ce coup de janvier a échoué. Lamentablement.
On peut le dire aujourd’hui avec certitude, Dieu a sa main sur le régime d’Ouattara. L’arrestation de Séka Séka est un signal fort qu’il donne aux putschistes qui rêvent debout.
Traoré M. Ahmed, envoyé spécial à Lomé
Le coup était prévu pour janvier
Ceux qui croyaient que Séka Séka n’est pas coupable des faits d’atteinte à l’autorité de l’Etat qui lui sont reprochés doivent déchanter. De retour de Lomé où nous avons échangé avec beaucoup d’Ivoiriens et surtout des pontes de la refondation, il nous est revenu que Séka Séka Anselme et des militaires exilés se préparaient à attenter à l’autorité de l’Etat. L’opération de déstabilisation était prévue pour janvier 2012. « Nous savons qu’avec la présence des Casques bleus de l’Onuci et de la force française Licorne en Côte d’Ivoire, on ne peut pas renverser l’ordre constitutionnel et reprendre le pouvoir, mais il faut attenter à la vie du président de la République et rendre le pays ingouvernable. C’est cela le projet que nos stratèges ont élaboré. Lors de nos réunions, je me suis évertué à leur expliquer que ce n’était pas bon, mais ils n’ont rien voulu comprendre ». Ce sont là les confidences d’un cadre de la refondation basé à Lomé avec qui nous avons échangé cette semaine. Mais qui élabore-t-il ces fameuses stratégies pour semer la chienlit dans le pays d’Houphouët-Boigny? Notre interlocuteur n’hésite pas à citer le nom de Moïse Lida Kouassi, l’ancien ministre de la Défense de Gbagbo et sécurocrate du régime Fpi. « C’est Lida le grand stratège. Dès que Séka Séka a été arrêté à Abidjan, il a disparu de Lomé. On ne le voit plus ici. Il croit certainement qu’il a été cité par l’aide de camp de Mme Gbagbo », lâche-t-il.
La question qui se pose est de savoir comment Lida Kouassi qui, au soir du régime Gbagbo, était éloigné de tous les cercles de décision, peut-il être aujourd’hui mêlé à une manœuvre de déstabilisation de la Côte d’Ivoire ? De toutes les façons, ce coup de janvier a échoué. Lamentablement.
On peut le dire aujourd’hui avec certitude, Dieu a sa main sur le régime d’Ouattara. L’arrestation de Séka Séka est un signal fort qu’il donne aux putschistes qui rêvent debout.
Traoré M. Ahmed, envoyé spécial à Lomé
