M. Bamba Cheick Daniel, directeur de cabinet du ministre d’Etat ministre de l’Intérieur M. Hamed Bakayoko, accompagné de SEM. Bernard Ehui, ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Ghana, a accueilli le mardi 29 novembre 2011 au pavillon de l’aéroport d’Abidjan, M. Gbamnan Djidan Jean Félicien, ancien maire de la commune de Yopougon et une dizaine d’autres personnes qui revenaient de leur exil au Ghana. Un retour volontaire dont chacun a traduit la portée.
C’est à 14 h 45 que le vol Emirates s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny avec à son bord une dizaine d’Ivoiriens de retour d’exil à cause des évènements postélectoraux. C’est M. Bamba Cheick qui, le premier au nom du ministre Bakayoko, a dit sa joie de retrouver ses frères en terre ivoirienne. Il a souligné que le maire Gbamnan Djidan par sa présence donne un signal fort à la réconciliation prônée par le Président de la République. Il a rappelé tous les efforts faits et les commodités créées par le ministre de l’Intérieur afin de rassurer et permettre aux frères exilés au Ghana, au Togo et au Bénin de rentrer. Il a cependant reconnu que le dégel de leurs différents comptes bancaires était un processus qu’ils sont en train de mener à terme. Pour le moment, ces comptes sont encore gelés à la différence des exilés militaires qui sont rentrés du Ghana, dont la situation des avoirs sera décantée pour bientôt. L’ambassadeur Bernard Ehui a lui insisté sur le fait que ces retours sont volontaires. Il a indiqué que ce premier groupe a été assisté par le gouvernement ivoirien, mais ceux qui auront lieu le lendemain (aujourd’hui mercredi) se feront sous les auspices du HCR (Haut commissariat des réfugiés). L’ambassadeur a souligné que le gros du contingent est arrivé par la route, tandis que les personnalités de la tendance LMP-FPI sont venues par avion. « Nous espérions une centaine d’exilés pour cette première vague, malheureusement beaucoup se sont désistés au dernier moment quand des rumeurs venant d’Abidjan leur ont fait croire que le car sera attaqué sur notre territoire. Comme quoi, certains ne veulent pas de leur retour », s’est-il attristé. Le plus attendu des intervenants fut entendu l’ancien maire de Yopougon. Il a révélé que cela fait huit (08) mois jour pour jour qu’il avait quitté la Côte d’Ivoire pour s’exiler. « 29 mars 2011, 29 novembre 2011, je prenais le chemin de l’exil alors que la guerre débutait », a-t-il raconté. Il dit avoir suivi la difficile situation du pays avec beaucoup de tristesse, ne pouvant apporter assistance à ses administrés dans une commune qui a été meurtrie. « Beaucoup d’entre nous veulent rentrer. Ils sont à la porte, mais ils ont peur. Notre rôle à nous qui sommes de retour, c’est de leur montrer qu’ils peuvent avoir confiance dans le Chef de l’Etat M. Alassane Ouattara », a souligné Gbamnan Djidan. Il a soutenu que tous les Ivoiriens ont perdu quelqu’un ou quelque chose dans cette guerre, raison de plus de croire au message de réconciliation du Président de la République qui a pris l’engagement lors de sa visite au Ghana d’œuvrer pour rassembler tous les Ivoiriens autour de la Côte d’Ivoire. « Nous sommes venus nous mettre à sa disposition. Il nous a dit qu’il est en train de reconstruire un pays où chacun a sa place, alors nous sommes venus participer à ce grand chantier qu’est la reconstruction de la nation », a-t-il justifié. Il a réaffirmé qu’ils sont là sans condition, car « il faut que la vie continue et qu’elle prenne le pas sur la mort ». M. Gbamnan Djidan a affirmé que leur mission, c’est d’être des messagers de paix. C’est Evariste Yaké, leader de la jeunesse patriotique, qui a clos les interventions. Il a demandé pardon pour les actes qu’ils ont posés dans le passé. Pour lui, les élections avaient leur logique, mais aujourd’hui un Président est élu. Aimer Laurent Gbagbo, c’est aimer la paix. Il appelle donc les jeunes patriotes à se mettre à la disposition du Président Ouattara, car cinq ans, ce n’est pas la fin du monde. «Nous aurons l’occasion dans 5 ans de battre le Président Ouattara dans les urnes», a-t-il lancé. Ce sont 34 adultes, 9 enfants exilés au Togo et au Ghana qui ont regagné la Côte d’Ivoire par car. Ils ont tous été reçus à la direction de la décentralisation et du développement local, par une délégation du ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur, conduite par le directeur de cabinet Bamba Cheick Daniel. Des kits pour des besoins de première nécessité ont été remis à chacun des exilés.
Olivier G. et Hyacinthe K.
C’est à 14 h 45 que le vol Emirates s’est posé sur le tarmac de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny avec à son bord une dizaine d’Ivoiriens de retour d’exil à cause des évènements postélectoraux. C’est M. Bamba Cheick qui, le premier au nom du ministre Bakayoko, a dit sa joie de retrouver ses frères en terre ivoirienne. Il a souligné que le maire Gbamnan Djidan par sa présence donne un signal fort à la réconciliation prônée par le Président de la République. Il a rappelé tous les efforts faits et les commodités créées par le ministre de l’Intérieur afin de rassurer et permettre aux frères exilés au Ghana, au Togo et au Bénin de rentrer. Il a cependant reconnu que le dégel de leurs différents comptes bancaires était un processus qu’ils sont en train de mener à terme. Pour le moment, ces comptes sont encore gelés à la différence des exilés militaires qui sont rentrés du Ghana, dont la situation des avoirs sera décantée pour bientôt. L’ambassadeur Bernard Ehui a lui insisté sur le fait que ces retours sont volontaires. Il a indiqué que ce premier groupe a été assisté par le gouvernement ivoirien, mais ceux qui auront lieu le lendemain (aujourd’hui mercredi) se feront sous les auspices du HCR (Haut commissariat des réfugiés). L’ambassadeur a souligné que le gros du contingent est arrivé par la route, tandis que les personnalités de la tendance LMP-FPI sont venues par avion. « Nous espérions une centaine d’exilés pour cette première vague, malheureusement beaucoup se sont désistés au dernier moment quand des rumeurs venant d’Abidjan leur ont fait croire que le car sera attaqué sur notre territoire. Comme quoi, certains ne veulent pas de leur retour », s’est-il attristé. Le plus attendu des intervenants fut entendu l’ancien maire de Yopougon. Il a révélé que cela fait huit (08) mois jour pour jour qu’il avait quitté la Côte d’Ivoire pour s’exiler. « 29 mars 2011, 29 novembre 2011, je prenais le chemin de l’exil alors que la guerre débutait », a-t-il raconté. Il dit avoir suivi la difficile situation du pays avec beaucoup de tristesse, ne pouvant apporter assistance à ses administrés dans une commune qui a été meurtrie. « Beaucoup d’entre nous veulent rentrer. Ils sont à la porte, mais ils ont peur. Notre rôle à nous qui sommes de retour, c’est de leur montrer qu’ils peuvent avoir confiance dans le Chef de l’Etat M. Alassane Ouattara », a souligné Gbamnan Djidan. Il a soutenu que tous les Ivoiriens ont perdu quelqu’un ou quelque chose dans cette guerre, raison de plus de croire au message de réconciliation du Président de la République qui a pris l’engagement lors de sa visite au Ghana d’œuvrer pour rassembler tous les Ivoiriens autour de la Côte d’Ivoire. « Nous sommes venus nous mettre à sa disposition. Il nous a dit qu’il est en train de reconstruire un pays où chacun a sa place, alors nous sommes venus participer à ce grand chantier qu’est la reconstruction de la nation », a-t-il justifié. Il a réaffirmé qu’ils sont là sans condition, car « il faut que la vie continue et qu’elle prenne le pas sur la mort ». M. Gbamnan Djidan a affirmé que leur mission, c’est d’être des messagers de paix. C’est Evariste Yaké, leader de la jeunesse patriotique, qui a clos les interventions. Il a demandé pardon pour les actes qu’ils ont posés dans le passé. Pour lui, les élections avaient leur logique, mais aujourd’hui un Président est élu. Aimer Laurent Gbagbo, c’est aimer la paix. Il appelle donc les jeunes patriotes à se mettre à la disposition du Président Ouattara, car cinq ans, ce n’est pas la fin du monde. «Nous aurons l’occasion dans 5 ans de battre le Président Ouattara dans les urnes», a-t-il lancé. Ce sont 34 adultes, 9 enfants exilés au Togo et au Ghana qui ont regagné la Côte d’Ivoire par car. Ils ont tous été reçus à la direction de la décentralisation et du développement local, par une délégation du ministère d’Etat, ministère de l’Intérieur, conduite par le directeur de cabinet Bamba Cheick Daniel. Des kits pour des besoins de première nécessité ont été remis à chacun des exilés.
Olivier G. et Hyacinthe K.