Entretien/ Yéo Martial (DTN intérimaire) : « Zahoui a besoin d’être aidé à la Can »

De retour à la tête de la DTN pour un intérim de trois mois, Yéo Paul Martial apprécie son come-back et souligne la nécessité de prêter main forte au sélectionneur national, François Zahoui à la Can 2012.
Quel commentaire faites-vous après votre retour à la tête de la Direction technique nationale(DTN), même si c’est pour un intérim de trois mois ?
Que le président Sidy Diallo me fasse confiance, c’est un peu comme une vérité de Lapacide. Nous sommes liés depuis très longtemps, et je l’ai dit lors de sa campagne pour la présidence de la FIF. Je fais partie de la famille Diallo, son père m’a pris comme son fils adoptif. Et Sidy est comme un fils pour moi. Il m’a toujours respecté, et j’essaie de le lui rendre. Sa présence à la tête de la FIF me donne beaucoup de force pour l’aider à réussir. Juste pour vous dire que c’est à la limite normale que Sidy me fasse confiance, mais c’est loin de la complaisance. Et d’ailleurs, je n’avais jamais quitté la DTN. Même quand j’ai été remplacé par Jean Marc Nobilo, il m’a demandé de rester. J’ai gardé mon bureau. La seule différence, c’est que cette fois, je suis plus proche du président.
Pensez-vous être confirmé au poste de DTN d’ici à trois mois, puisque vous assurez un intérim ?
C’est vrai, je suis là pour trois mois. Ecoutez, même si je dois être dans le jury qui va désigner le futur Directeur technique national, ça ne me dérange pas. Je suis prêt à servir à tous les niveaux. Que je sois à la DTN ou à la commission technique, pour moi ça n’a pas d’importance, c’est la même chose.
Serez-vous candidat au poste de DTN puisque la FIF va procéder à un appel à candidature ?
Je n’envisage pas me présenter. Mais par la même occasion, j’estime que tout dépend du président de la FIF. On fera ce qu’il souhaitera.
Par votre statut de DNT par intérim, c’est certain que vous serez avec les Eléphants dans deux mois à la Can en Guinée Equatoriale…
C’est clair, je serai auprès de Zahoui à la Can. Lui et moi discutons beaucoup. Lui et Gouamené Alain sont « mes enfants ».
Quelle type de collaboration comptez-vous avoir avec en Guinée Equatoriale ?
Je compte lui ouvrir grandement mon cœur. Lui donner le maximum de mon savoir, de mon vécu et de mon expérience. Les gens oublient souvent que j’ai fait quatre bancs de Coupe d’Afrique des nations. J’ai fait Caire 86, Maroc 88, Sénégal 92 avec la Côte d’Ivoire et Jo’burg 96 avec le Gabon. J’estime que c’est une somme d’expérience qui peut me permettre d’apporter un petit plus à Zahoui.
Est-ce à dire que Zahoui a besoin d’être aidé pour cette Can ?
Absolument, il a besoin d’être aidé. Il a été un très bon professionnel, il a été capitaine des Eléphants, mais comme entraîneur, il sera à sa première Coupe d’Afrique des nations. Et c’est différent du terrain de jeu. Car il y a beaucoup de choses qui rentrent en ligne de compte et beaucoup de choses à gérer en même temps.
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