«Je viens par ce courrier vous soumettre un certain nombre de problèmes que rencontrent les athlètes ivoiriens, précisément en athlétisme. En effet, depuis le dernier Championnat d’Afrique Séniors d’Athlétisme qui s’est déroulé à Naïrobi au Kenya du 23 juillet au 02 août 2010 où Méité Ben Youssef a été sacré champion d’Afrique aux 100 et 200 mètres, certains athlètes internationaux et l’encadrement technique n’ont toujours pas été payés par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Des démarches ont été faites pour que les athlètes et les encadreurs puissent rentrer dans leurs fonds. Mais cela s’est chaque fois soldé par des échecs. En effet, le régisseur du ministère des Sports et Loisirs prétend ne pas disposer des fonds pour nous payer jusqu’à ce jour… Ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’à Naïrobi les primes n’avaient été payées qu’à moitié et le reliquat qui devait être payé à notre retour à Abidjan ne l’a jamais été. Pourtant, nos responsables savaient pertinemment que la plupart des athlètes regagneraient la France où le Canada où ils vivent une fois la compétition terminée. Bref, nous n’avons toujours rien perçu. Pis, le reliquat de la prime de sélection demeure impayé pour beaucoup d’entre nous.
Pour cette année 2011, une compétition s’est tenue au Burkina Faso comptant pour le Championnat d’Afrique, zone 3. Et comme ce fut le cas au Kenya, aucune prime (sélection et médaille) n’a été payée.
Enfin, parlons des Jeux Africains de Maputo au Mozambique. C’est vrai que les primes de sélection ont été payées mais jusque-là, nos primes de médailles restent impayées.
Le gros problème de toutes ces revendications est que les athlètes ont besoin de ces primes pour préparer les compétitions à venir mais aussi pour se prendre en charge. S’ils restent tout le temps en train de courir après des primes, ils risquent d’être fatigués avant les prochaines courses au Championnat d’Afrique Sénior prévu au Bénin et les Jeux Olympiques « Londres 2012 ». Par contre, en payant nos primes, cela nous motive et nous permettra de mieux nous préparer. Tout cela peut amener certains athlètes ivoiriens à regarder vers les autres pays (européens) qui nous courtisent… Attention !»
Un athlète
(07.88.36.64-55.11.66.87)
Des démarches ont été faites pour que les athlètes et les encadreurs puissent rentrer dans leurs fonds. Mais cela s’est chaque fois soldé par des échecs. En effet, le régisseur du ministère des Sports et Loisirs prétend ne pas disposer des fonds pour nous payer jusqu’à ce jour… Ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’à Naïrobi les primes n’avaient été payées qu’à moitié et le reliquat qui devait être payé à notre retour à Abidjan ne l’a jamais été. Pourtant, nos responsables savaient pertinemment que la plupart des athlètes regagneraient la France où le Canada où ils vivent une fois la compétition terminée. Bref, nous n’avons toujours rien perçu. Pis, le reliquat de la prime de sélection demeure impayé pour beaucoup d’entre nous.
Pour cette année 2011, une compétition s’est tenue au Burkina Faso comptant pour le Championnat d’Afrique, zone 3. Et comme ce fut le cas au Kenya, aucune prime (sélection et médaille) n’a été payée.
Enfin, parlons des Jeux Africains de Maputo au Mozambique. C’est vrai que les primes de sélection ont été payées mais jusque-là, nos primes de médailles restent impayées.
Le gros problème de toutes ces revendications est que les athlètes ont besoin de ces primes pour préparer les compétitions à venir mais aussi pour se prendre en charge. S’ils restent tout le temps en train de courir après des primes, ils risquent d’être fatigués avant les prochaines courses au Championnat d’Afrique Sénior prévu au Bénin et les Jeux Olympiques « Londres 2012 ». Par contre, en payant nos primes, cela nous motive et nous permettra de mieux nous préparer. Tout cela peut amener certains athlètes ivoiriens à regarder vers les autres pays (européens) qui nous courtisent… Attention !»
Un athlète
(07.88.36.64-55.11.66.87)
