Le gouvernement ivoirien veut aller vite, mais surtout en efficacité dans la gestion du Projet reconstruction des infrastructures dans les ex-zones Centre, nord et ouest (Cno). Projet pour lequel il a obtenu de la Banque islamique de développement (Bid) un prêt de 15 milliards de Fcfa et un don de 185 millions. Pour réussir la bonne exécution de ce projet, le gouvernement veut un manuel qui définisse clairement les procédures de passation des marchés, les procédures financières, comptables et administratives. En clair, un manuel qui permet une gestion rigoureuse, transparente et saine du projet couvrant 5 composantes. Il s’agit du renforcement du système d’adduction d’eau potable de la ville de Man, de la reconstruction et de la réhabilitation de routes dans les villes d’Odienné et de Korhogo, de la réhabilitation et de l’équipement du lycée technique de Bouaké et du lycée professionnel d’Odienné. C’est tout l’intérêt de l’atelier de «validation du manuel des procédures du projet Rec-Cno», organisé du 1er au 2 décembre dernier, à Grand-Bassam par l’Unité de coordination du projet (Ucp) Rec-Cno placée sous l’autorité du Premier ministre. Selon Fakhy Konaté, représentant le Premier ministre, cette rencontre a eu pour objet de faire des amendements en vue d’adopter la monture finale dans l’optique d’améliorer les conditions de vie des populations de ces zones. Une chose qui doit contribuer à consolider la paix. A l’en croire, les règles de collaboration entre les acteurs du projet et des procédures d’exécution claires précises doivent être élaborées pour servir de boussole, afin de mieux orienter l’action entreprise par l’Etat. Et cette démarche doit intégrer la rigueur, la transparence, la bonne gestion et surtout l’efficacité. Au dire de Benoît Kouakou, coordonnateur national du projet Rec-Cno, avec les recommandations de cet atelier, la quasi-totalité des activités couvrant le projet seront exécutées en 2012.
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam