Certes, tous les problèmes liés aux tracasseries routières ne sont pas encore résolus mais l’on note une amélioration notable après les mesures prises par le gouvernement. C’est le constat de l’Observatoire des pratiques anormales (Opa). Mercredi dernier, à Abidjan, au cours du lancement de son 16ème rapport sur les tracasseries routières en Côte d’Ivoire. Selon Christophe Bruyas, représentant de West Africa trade hub, à l’exception du Sénégal et du Mali, les indicateurs ont entamé au 2ème trimestre de l’année 2011 une baisse sensible dans tous les pays couverts par l’Opa. Pour lui, il faut promouvoir la libre circulation des biens et des personnes en Afrique et éliminer les pratiques anormales sur les corridors. «Les coûts du transport en Afrique sont les plus élevés au monde ; les tracasseries demeurent un obstacle au libre-échange ; il nous faut déployer tous les efforts pour lutter contre ce fléau», a souhaité M. Bruyas. Omer Konan Kan, directeur général par intérim de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire a invité le gouvernement à éradiquer toutes les pratiques anormales routières. «C’est un frein à la liberté individuelle», a-t-il fait savoir. Pour sa part, M. Traoré Ousmane, directeur de cabinet adjoint du ministère des Transports a révélé que ces dysfonctionnements entravent les économies des Etats africains. «La Côte d’Ivoire est engagée plus que jamais à éliminer ce fléau à travers les mesures qui ont été prises par le gouvernement, notamment la réduction des corridors de contrôle, les arrêts intempestifs des camions…», a-t-il soutenu. Notons que l’Opa est une initiative de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa) et de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
F.S (stagiaire)
F.S (stagiaire)