Le festival Positiv tribu s’est achevé dimanche avec la satisfaction d’avoir permis à Abidjan de s’ouvrir à nouveau au monde…
Abidjan redevient la plaque tournante de la musique africaine
Le festival du changement et de la positivité. C’est sous ce double symbole que les organisateurs de la première édition du Festival positiv tribu entendaient redonner à la capitale des lagunes, Abidjan, sa renommer de plaque tournante de la musique africaine. Pendant deux jours, du 3 au 4 décembre, les artistes I Jah Man, Singuila, Colonel Reyel, Philippe Monteiro, Kajeem, Fadal Day ont chanté pour la paix retrouvée en Côte d’Ivoire et pour la réconciliation des Ivoiriens. 10 concerts géants, des espaces gastronomiques, des stands d’exposition, 3 écrans géants… le tout autour d’un podium placé au cœur de l’espace lagunaire du Palais de la culture de Treichville. Deux générations d’artistes pour marquer le retour du showbiz ivoirien au devant de la scène.
Le rendez- vous des fidèles…
Le public du festival Positiv Tribu avait déjà sa petite idée le samedi 3 décembre lors de l’ouverture des spectacles. L’acte 1 de Positiv Tribu sera l’affaire de l’emblématique artiste reggae venu de la Jamaïque, I Jah Man Levi. Lorsque notre équipe de reportage arrive ce samedi au Palais de la culture de Treichville, les fans de l’artiste affluèrent déjà sur l’espace retenu pour le spectacle. Avant d’atteindre le site, nous rencontrons le promoteur du spectacle, Ismaël Diaby. Lequel nous fait le point de la journée. « C’est un rendez-vous que nous voulons convivial. Nous avons des maquis, des restaurants et stands de vente. L’objectif n’est pas tant de faire battre des records d’audience mais de faire passer le message du changement et de la positivité », assure le directeur de Médiapolis, structure organisatrice de l’événement. Il est 23 h et l’artiste ivoirien Kadjeem achève sa prestation. ‘‘Le fils de Dja’’ a présenté le reggae à la ‘‘ sauce ivoirienne’’. Il a félicité les organisateurs pour la tenue de ce festival. « L’idée de tenir un tel festival est une excellente idée. Les artistes qui participent à cette première édition vont faire figure de pionnier. C’est une bonne initiative qui va permettre aux artistes venus d’horizons différents de se rencontrer et de communier avec le public. C’est aussi une aubaine de jouer devant un public différent de son public habituel. Nous sommes dans un métier où on n’apprend que lorsqu’on échange avec les autres. Quand on rencontre des artistes qui ont plus d’expérience que nous, on s’enrichit forcément », a soutenu Kajeem. Bebel, Larry Cheick, Ras Goody Brown vont, à la suite du chanteur, enflammer le public. Un tour du coté de la loge des artistes sur le flanc gauche du podium où nous retrouvons l’artiste Fadal Day entouré de son staff. Un proche du chanteur révèle que I Jah Man va monter sur scène plus tôt que prévu. « Le vieux (I Jah Man Ndlr) veut prester vite à cause de son âge pour pouvoir se reposer. Donc, Fadal passera après la prestation du Jamaïcain », a soutenu notre source. Il est 00h54 et Ras Goody Brown s’apprête à céder la scène à l’icône du reggae mondial. Après un show time assuré par le sponsor leader de l’événement, la société de téléphonie mobile Moov, l’animateur annonce la prestation de la star capverdienne, Philip Monteiro. Un changement de tempo réussi qui a réveillé le public en attendant I Jah Man. C’est finalement à 1h40 du matin que l’auteur de « Jah is not secret » a entamé son tour de chants. 45 minutes de pur plaisir pour les amoureux de reggae. Au finish, pour ne sans doute pas briser la magie de la prestation de la star, les organisateurs décident de remettre Fadal Day pour le deuxième show prévu le dimanche 4 décembre.
… et la première des stars montante de la musique.
Singuila, Philip Monteiro et Colonel Reyel écrivent, le lendemain, les plus belles notes de ce premier festival Positiv Tribu. Si la première journée a été dominée de bout en bout par I Jah Man, l’artiste français, Colonel Reyel, était la star de la deuxième soirée. En spectacle pour la première fois en Afrique, le chanteur R&B s’est dit heureux de retrouver la terre de ses ancêtres. L’artiste capverdien, Philip Monteiro, est plus formel : « Abidjan doit redevenir la plaque tournante de la musique africaine. Je suis à mon deuxième passage à Abidjan. Je n’étais pas prévu pour ce festival, mais les organisateurs m’ont intégré à la suite d’une de mes prestations à Dakar, au Sénégal. J’avais à cœur de venir encourager les Ivoiriens après tout ce qu’ils ont vécu pendant la crise. Je suis donc venu pour la paix. L’Afrique connait Abidjan. Tous les artistes savent que c’est la plateforme de la musique africaine. Un passage obligé pour tous les artistes », a-t-il indiqué. Au moment où le public quittait le Palais de la culture, ce dimanche 4 décembre, chacun avait en tête cette prophétie de l’artiste reggae Fadal Day. « II faut féliciter les organisateurs et leur partenaire Moov. Il n’est pas facile d’enfanter. Et ce bébé, le festival Positiv Tribu, connaîtra un avenir plus radieux aux prochaines éditions ». Parole positive d’un membre de la ‘‘tribu’’.
Fofana Ali (Stagiaire)
Légende : La star du reggae, le Jamaïcain I Jah Man Levi, était la grande attraction de ce premier festival Positiv Tribu.
Abidjan redevient la plaque tournante de la musique africaine
Le festival du changement et de la positivité. C’est sous ce double symbole que les organisateurs de la première édition du Festival positiv tribu entendaient redonner à la capitale des lagunes, Abidjan, sa renommer de plaque tournante de la musique africaine. Pendant deux jours, du 3 au 4 décembre, les artistes I Jah Man, Singuila, Colonel Reyel, Philippe Monteiro, Kajeem, Fadal Day ont chanté pour la paix retrouvée en Côte d’Ivoire et pour la réconciliation des Ivoiriens. 10 concerts géants, des espaces gastronomiques, des stands d’exposition, 3 écrans géants… le tout autour d’un podium placé au cœur de l’espace lagunaire du Palais de la culture de Treichville. Deux générations d’artistes pour marquer le retour du showbiz ivoirien au devant de la scène.
Le rendez- vous des fidèles…
Le public du festival Positiv Tribu avait déjà sa petite idée le samedi 3 décembre lors de l’ouverture des spectacles. L’acte 1 de Positiv Tribu sera l’affaire de l’emblématique artiste reggae venu de la Jamaïque, I Jah Man Levi. Lorsque notre équipe de reportage arrive ce samedi au Palais de la culture de Treichville, les fans de l’artiste affluèrent déjà sur l’espace retenu pour le spectacle. Avant d’atteindre le site, nous rencontrons le promoteur du spectacle, Ismaël Diaby. Lequel nous fait le point de la journée. « C’est un rendez-vous que nous voulons convivial. Nous avons des maquis, des restaurants et stands de vente. L’objectif n’est pas tant de faire battre des records d’audience mais de faire passer le message du changement et de la positivité », assure le directeur de Médiapolis, structure organisatrice de l’événement. Il est 23 h et l’artiste ivoirien Kadjeem achève sa prestation. ‘‘Le fils de Dja’’ a présenté le reggae à la ‘‘ sauce ivoirienne’’. Il a félicité les organisateurs pour la tenue de ce festival. « L’idée de tenir un tel festival est une excellente idée. Les artistes qui participent à cette première édition vont faire figure de pionnier. C’est une bonne initiative qui va permettre aux artistes venus d’horizons différents de se rencontrer et de communier avec le public. C’est aussi une aubaine de jouer devant un public différent de son public habituel. Nous sommes dans un métier où on n’apprend que lorsqu’on échange avec les autres. Quand on rencontre des artistes qui ont plus d’expérience que nous, on s’enrichit forcément », a soutenu Kajeem. Bebel, Larry Cheick, Ras Goody Brown vont, à la suite du chanteur, enflammer le public. Un tour du coté de la loge des artistes sur le flanc gauche du podium où nous retrouvons l’artiste Fadal Day entouré de son staff. Un proche du chanteur révèle que I Jah Man va monter sur scène plus tôt que prévu. « Le vieux (I Jah Man Ndlr) veut prester vite à cause de son âge pour pouvoir se reposer. Donc, Fadal passera après la prestation du Jamaïcain », a soutenu notre source. Il est 00h54 et Ras Goody Brown s’apprête à céder la scène à l’icône du reggae mondial. Après un show time assuré par le sponsor leader de l’événement, la société de téléphonie mobile Moov, l’animateur annonce la prestation de la star capverdienne, Philip Monteiro. Un changement de tempo réussi qui a réveillé le public en attendant I Jah Man. C’est finalement à 1h40 du matin que l’auteur de « Jah is not secret » a entamé son tour de chants. 45 minutes de pur plaisir pour les amoureux de reggae. Au finish, pour ne sans doute pas briser la magie de la prestation de la star, les organisateurs décident de remettre Fadal Day pour le deuxième show prévu le dimanche 4 décembre.
… et la première des stars montante de la musique.
Singuila, Philip Monteiro et Colonel Reyel écrivent, le lendemain, les plus belles notes de ce premier festival Positiv Tribu. Si la première journée a été dominée de bout en bout par I Jah Man, l’artiste français, Colonel Reyel, était la star de la deuxième soirée. En spectacle pour la première fois en Afrique, le chanteur R&B s’est dit heureux de retrouver la terre de ses ancêtres. L’artiste capverdien, Philip Monteiro, est plus formel : « Abidjan doit redevenir la plaque tournante de la musique africaine. Je suis à mon deuxième passage à Abidjan. Je n’étais pas prévu pour ce festival, mais les organisateurs m’ont intégré à la suite d’une de mes prestations à Dakar, au Sénégal. J’avais à cœur de venir encourager les Ivoiriens après tout ce qu’ils ont vécu pendant la crise. Je suis donc venu pour la paix. L’Afrique connait Abidjan. Tous les artistes savent que c’est la plateforme de la musique africaine. Un passage obligé pour tous les artistes », a-t-il indiqué. Au moment où le public quittait le Palais de la culture, ce dimanche 4 décembre, chacun avait en tête cette prophétie de l’artiste reggae Fadal Day. « II faut féliciter les organisateurs et leur partenaire Moov. Il n’est pas facile d’enfanter. Et ce bébé, le festival Positiv Tribu, connaîtra un avenir plus radieux aux prochaines éditions ». Parole positive d’un membre de la ‘‘tribu’’.
Fofana Ali (Stagiaire)
Légende : La star du reggae, le Jamaïcain I Jah Man Levi, était la grande attraction de ce premier festival Positiv Tribu.