Le sélectionneur des Eléphants Olympiques, Alain Gouaméné, n'en revient pas encore après l'élimination prématurée de son équipe de la course aux éliminatoires des JO 2012 par le Gabon, samedi dernier, à Tanger (Maroc). Pour lui, la malchance a été à la base de ce revers inattendu qu’il dit assumer.
Avec du recul, comment expliquez-vous cette débâcle face à une équipe gabonaise qui était pourtant très prenable?
Tout a chamboulé dès le retour des vestiaires. La réaction des Gabonais a été tellement rapide que personne n'a eu le temps de se rendre compte de ce qui s'est passé. Ils ont fait la différence sur un coup-franc et un penalty en 2 mn. Ce sont les faits du jeu. On ne peut accuser personne. On a eu moins de chance que les Gabonais, c'est tout. Parce que déjà, en première mi-temps, on avait la possibilité de plier le match. C'est dommage, car on avait la possibilité d'aller aux JO.
Et pourtant, vous aviez prévenu vos joueurs...
J'ai tout fait pour leur répéter que c'était un match piège. Tout a été dit avant le match. Même à la mi-temps, malgré notre petit avantage au score, je leur ai dit qu'ils n'ont rien fait encore. Et que ce genre de score à la pause est flatteur. En fait, c'est une question d'expérience du football que je leur ai partagée. Malheureusement, le pire est arrivé. Je pense que c'est la volonté de Dieu. C'était certainement prévu que nous ne devions pas aller aux JO de Londres.
Ne pensez-vous pas que vos joueurs étaient un peu suffisants dans leur jeu surtout après leur but en première mi-temps?
Suffisants? Non, je ne le pense pas. Je pouvais le dire s'ils ne s'étaient pas créé beaucoup d'occasions nettes de buts. Au contraire, ils ont dominé le match. Ce que je retiens pour finir, c'est que ce samedi 3 décembre 2011 était un jour-sans pour nous. C'est dommage pour notre football qui méritait mieux.
Le manque d'expérience internationale de certains joueurs ne peut-il pas expliquer certainement cette contre performance?
C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de joueurs locaux dans cette équipe. Mais, ceci n'explique pas forcément cela. C'est avec eux que nous avons pratiqué le beau jeu face à l'Afrique du Sud et à l'Egypte. Tous les observateurs ont reconnu leur qualité individuelle et collective. Les gens peuvent donc donner toute sorte de raisons sur cette élimination. Mais, moi, en tant que responsable de l'encadrement technique, je pense que nous avons manqué de chance. Et ça fait partie des réalités du football.
C'est du gâchis?
Oui, c'est du gâchis parce qu'on n’ira pas aux Jeux Olympiques à Londres. Mais, pour le futur du football ivoirien, nous n'avons pas fait un travail inutile.
Quelles leçons tirez-vous de cette aventure de votre équipe dans ces éliminatoires des JO?
Je retiens désormais que pour ce genre de compétitions, nous devons tout faire pour effectuer une bonne préparation. C'est vrai que chacun de son côté a fait un effort pour qu'on ait des joueurs sélectionnés. Mais, tenez-vous bien, la vraie préparation n'a commencé que le vendredi 25 novembre 2011, c'est-à-dire la veille de la compétition. Malgré tout, je pense que nous avons fait ce que nous pouvions. Notre élimination n'est pas due à la mauvaise qualité de l'effectif.
Vous assumez donc cet échec...
Bien sûr que oui. C'est moi qui suis l'entraîneur. Donc j'assume.
Correspondance particulière de J-C Djakus à Tanger
Avec du recul, comment expliquez-vous cette débâcle face à une équipe gabonaise qui était pourtant très prenable?
Tout a chamboulé dès le retour des vestiaires. La réaction des Gabonais a été tellement rapide que personne n'a eu le temps de se rendre compte de ce qui s'est passé. Ils ont fait la différence sur un coup-franc et un penalty en 2 mn. Ce sont les faits du jeu. On ne peut accuser personne. On a eu moins de chance que les Gabonais, c'est tout. Parce que déjà, en première mi-temps, on avait la possibilité de plier le match. C'est dommage, car on avait la possibilité d'aller aux JO.
Et pourtant, vous aviez prévenu vos joueurs...
J'ai tout fait pour leur répéter que c'était un match piège. Tout a été dit avant le match. Même à la mi-temps, malgré notre petit avantage au score, je leur ai dit qu'ils n'ont rien fait encore. Et que ce genre de score à la pause est flatteur. En fait, c'est une question d'expérience du football que je leur ai partagée. Malheureusement, le pire est arrivé. Je pense que c'est la volonté de Dieu. C'était certainement prévu que nous ne devions pas aller aux JO de Londres.
Ne pensez-vous pas que vos joueurs étaient un peu suffisants dans leur jeu surtout après leur but en première mi-temps?
Suffisants? Non, je ne le pense pas. Je pouvais le dire s'ils ne s'étaient pas créé beaucoup d'occasions nettes de buts. Au contraire, ils ont dominé le match. Ce que je retiens pour finir, c'est que ce samedi 3 décembre 2011 était un jour-sans pour nous. C'est dommage pour notre football qui méritait mieux.
Le manque d'expérience internationale de certains joueurs ne peut-il pas expliquer certainement cette contre performance?
C'est vrai qu'il y a eu beaucoup de joueurs locaux dans cette équipe. Mais, ceci n'explique pas forcément cela. C'est avec eux que nous avons pratiqué le beau jeu face à l'Afrique du Sud et à l'Egypte. Tous les observateurs ont reconnu leur qualité individuelle et collective. Les gens peuvent donc donner toute sorte de raisons sur cette élimination. Mais, moi, en tant que responsable de l'encadrement technique, je pense que nous avons manqué de chance. Et ça fait partie des réalités du football.
C'est du gâchis?
Oui, c'est du gâchis parce qu'on n’ira pas aux Jeux Olympiques à Londres. Mais, pour le futur du football ivoirien, nous n'avons pas fait un travail inutile.
Quelles leçons tirez-vous de cette aventure de votre équipe dans ces éliminatoires des JO?
Je retiens désormais que pour ce genre de compétitions, nous devons tout faire pour effectuer une bonne préparation. C'est vrai que chacun de son côté a fait un effort pour qu'on ait des joueurs sélectionnés. Mais, tenez-vous bien, la vraie préparation n'a commencé que le vendredi 25 novembre 2011, c'est-à-dire la veille de la compétition. Malgré tout, je pense que nous avons fait ce que nous pouvions. Notre élimination n'est pas due à la mauvaise qualité de l'effectif.
Vous assumez donc cet échec...
Bien sûr que oui. C'est moi qui suis l'entraîneur. Donc j'assume.
Correspondance particulière de J-C Djakus à Tanger
