A la faveur du 37è Rallye Bandama du week-end dernier, remporté par Soumaoro Moriféré, un pilote à la réputation établie, Ali Jaber, surnommé Ali Loeb, a retenu notre attention.
Passionné de sport mécanique, il rêvait de finir sur le podium. Hélas, une panne mécanique l’a contraint à abandonner la course. Les larmes aux yeux…
Pour son premier «Rallye Bandama», Ali Jaber surnommé «Ali Loeb» avait tout préparé.
Dans les moindres détails. Classé 3è après le «Top Chrono d’Assinie », quelques jours plus tôt, il avait une ambition pareille à la taille du Mont Nimba. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’au volant de sa Mitsibushi Evo 8, il ressemblait beaucoup à son idole, le champion du monde français, Sébastien Loeb. Parti en deuxième position après Soumaoro Moriféré, Ali Jaber suscitait déjà des commentaires et faisait office de vrai outsider. « Le Rallye Bandama est un mythe. Et faire un résultat dans cette compétition serait une fierté pour moi. Mon objectif est d’être sur le podium et je me suis préparé en conséquence. Je vise surtout la 3è place…», nous avait-il confié, euphorique, quelques minutes avant le grand départ. Le directeur commercial de la parfumerie Gandour avait conscience que les 400 kilomètres à parcourir (dont 240 kms de compétition) étaient compliqués surtout à la montée d’Alépé (spéciale 9) mais aussi les pièges de la spéciale 15 à Assinie-Village baptisé « Anigo ».
Malgré tout, Ali « Loeb » avait la foi. Le genre de foi qui déplace les montagnes. Mais le président du « Moto club de Côte d’Ivoire (depuis 2003) » a cassé son moteur. A ce moment-là, un peu comme dans la chanson « Stewball » d’Alpha Blondy, il a compris que c’en était fini… « On a eu tout les problèmes du monde », a-t-il confessé, dimanche. Avant de poursuivre, philosophe, «ma casse mécanique fait partie du jeu ». Son co-pilote Jean-Charles Rousseau pouvait alors le consoler. Ali «Loeb», lui, mélancolique, se débarrassa mécaniquement de sa combinaison et de son casque et regarda une dernière fois le ciel de la ville de Bassam (lieu de la course). Déçu de sa première expérience au «Rallye Bandama». La 38è édition prévue en 2012 sera peut-être la bonne.
Guy-Florentin Yaméogo
Passionné de sport mécanique, il rêvait de finir sur le podium. Hélas, une panne mécanique l’a contraint à abandonner la course. Les larmes aux yeux…
Pour son premier «Rallye Bandama», Ali Jaber surnommé «Ali Loeb» avait tout préparé.
Dans les moindres détails. Classé 3è après le «Top Chrono d’Assinie », quelques jours plus tôt, il avait une ambition pareille à la taille du Mont Nimba. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’au volant de sa Mitsibushi Evo 8, il ressemblait beaucoup à son idole, le champion du monde français, Sébastien Loeb. Parti en deuxième position après Soumaoro Moriféré, Ali Jaber suscitait déjà des commentaires et faisait office de vrai outsider. « Le Rallye Bandama est un mythe. Et faire un résultat dans cette compétition serait une fierté pour moi. Mon objectif est d’être sur le podium et je me suis préparé en conséquence. Je vise surtout la 3è place…», nous avait-il confié, euphorique, quelques minutes avant le grand départ. Le directeur commercial de la parfumerie Gandour avait conscience que les 400 kilomètres à parcourir (dont 240 kms de compétition) étaient compliqués surtout à la montée d’Alépé (spéciale 9) mais aussi les pièges de la spéciale 15 à Assinie-Village baptisé « Anigo ».
Malgré tout, Ali « Loeb » avait la foi. Le genre de foi qui déplace les montagnes. Mais le président du « Moto club de Côte d’Ivoire (depuis 2003) » a cassé son moteur. A ce moment-là, un peu comme dans la chanson « Stewball » d’Alpha Blondy, il a compris que c’en était fini… « On a eu tout les problèmes du monde », a-t-il confessé, dimanche. Avant de poursuivre, philosophe, «ma casse mécanique fait partie du jeu ». Son co-pilote Jean-Charles Rousseau pouvait alors le consoler. Ali «Loeb», lui, mélancolique, se débarrassa mécaniquement de sa combinaison et de son casque et regarda une dernière fois le ciel de la ville de Bassam (lieu de la course). Déçu de sa première expérience au «Rallye Bandama». La 38è édition prévue en 2012 sera peut-être la bonne.
Guy-Florentin Yaméogo
