Le premier Positiv Tribu destiné à donner une chance d’expression aux artistes à la recherche d’un public à l’ombre des célébrités, a laissé une lueur d’espoir, du 3 au 4 décembre 2011 au Palais de la culture de Treichville, à ses initiateurs de la structure Médiapolis, appuyée parla société de téléphonie mobile Moov, mais aussi à la jeunesse de Côte d’Ivoire.
Le samedi 3 décembre, en première phase de cette rencontre musicale live et semi-live baptisée « Jah Tribu », c’est le vétéran jamaïcain, I Jah Man Levi, qui menait la barque. En revisitant ses succès d’une voix posée et avec des gestes utiles, le sexagénaire est resté égal à lui-même. Pour le grand bien des amateurs de reggae venus à la source. Avec lui, en effet, ils ont appris combien le reggae rassemble les âges sans discrimination de thèmes ni de race. Dans cette tranche des hommes aux dreadlocks de tous genres, celui qu’on appelle à Abobo Le fils de Jah, Kajeem, a confirmé ses ambitions de s’arracher une place à l’international. Il avait pour lui sa fidèle compagne « Marie-Jeanne », « Zia-zia » et les autres. Philippe Monteiro venu du Sénégal, Larry Cheick dit Le lion de Treich et ses énormes « Férima » et « Massa », Rage Man et sa rage de vaincre le public, Spirow et l’excellent-méconnu Ras Goody Brown, ont ajouté de l’arôme qu’il fallait à ces retrouvailles internationales.
Hip hop Tribu. C’était l’intitulé de la seconde tribune de ce Positiv Tribu dans laquelle se sont illustrés, le lendemain dimanche, un autre groupe d’artistes. Colonel Reyel ne s’est pas fait mal à tirer vers lui tous les bons regards du show-biz ivoirien. Singuila, oui il était là aussi. Avec ses belles mélodies qui transformaient particulièrement les teenagers, côté femmes. Armé de sa grande gueule, Billy Billy, L’homme au coq, a encore picoré la misère du bas-peuple et la violence faite à lui pour les mettre hors d’état de nuire. A la même violente parade verbale se trouvait une certaine Nash. Décidément, elle n’a peur de rien. Elle a gagné en confiance et, plus que jamais, sait se battre contre le public qui comprend sa technique d’approche propre à elle. La gourmandise de Garba 50 n’est pas, non plus, passé inaperçu. Ce groupe longtemps resté à l’ombre – alors qu’il était en pleine hausse – , avant de se révéler au grand public il y a quelques années, a su choisir ses bons morceaux pour les faire avaler par le public.
Bien avant ces deux rendez-vous les plus mouvementés, du 29 au 2 décembre, le sponsor Moov a fait gagner des tickets d’entrée à plusieurs participants à son jeu-cours qu’il a organisé pour la circonstance. Là aussi ce fut avec le concours de certains artistes des deux affiches auxquels ont été ajouté bien d’autres
Schadé Adédé
Le samedi 3 décembre, en première phase de cette rencontre musicale live et semi-live baptisée « Jah Tribu », c’est le vétéran jamaïcain, I Jah Man Levi, qui menait la barque. En revisitant ses succès d’une voix posée et avec des gestes utiles, le sexagénaire est resté égal à lui-même. Pour le grand bien des amateurs de reggae venus à la source. Avec lui, en effet, ils ont appris combien le reggae rassemble les âges sans discrimination de thèmes ni de race. Dans cette tranche des hommes aux dreadlocks de tous genres, celui qu’on appelle à Abobo Le fils de Jah, Kajeem, a confirmé ses ambitions de s’arracher une place à l’international. Il avait pour lui sa fidèle compagne « Marie-Jeanne », « Zia-zia » et les autres. Philippe Monteiro venu du Sénégal, Larry Cheick dit Le lion de Treich et ses énormes « Férima » et « Massa », Rage Man et sa rage de vaincre le public, Spirow et l’excellent-méconnu Ras Goody Brown, ont ajouté de l’arôme qu’il fallait à ces retrouvailles internationales.
Hip hop Tribu. C’était l’intitulé de la seconde tribune de ce Positiv Tribu dans laquelle se sont illustrés, le lendemain dimanche, un autre groupe d’artistes. Colonel Reyel ne s’est pas fait mal à tirer vers lui tous les bons regards du show-biz ivoirien. Singuila, oui il était là aussi. Avec ses belles mélodies qui transformaient particulièrement les teenagers, côté femmes. Armé de sa grande gueule, Billy Billy, L’homme au coq, a encore picoré la misère du bas-peuple et la violence faite à lui pour les mettre hors d’état de nuire. A la même violente parade verbale se trouvait une certaine Nash. Décidément, elle n’a peur de rien. Elle a gagné en confiance et, plus que jamais, sait se battre contre le public qui comprend sa technique d’approche propre à elle. La gourmandise de Garba 50 n’est pas, non plus, passé inaperçu. Ce groupe longtemps resté à l’ombre – alors qu’il était en pleine hausse – , avant de se révéler au grand public il y a quelques années, a su choisir ses bons morceaux pour les faire avaler par le public.
Bien avant ces deux rendez-vous les plus mouvementés, du 29 au 2 décembre, le sponsor Moov a fait gagner des tickets d’entrée à plusieurs participants à son jeu-cours qu’il a organisé pour la circonstance. Là aussi ce fut avec le concours de certains artistes des deux affiches auxquels ont été ajouté bien d’autres
Schadé Adédé