Trevor Sutherland alias Ijahman Levi séjourne en Côte d’Ivoire depuis le jeudi 1er décembre. Invité par Médiapolis dans le cadre du Festival Positiv tribu, ce dinosaure de la musique reggae est heureux d’être sur les bords de la lagune Ebrié.
Quels sentiments vous animent de vous retrouver en Côte d’Ivoire ?
Je suis toujours heureux d’être en Afrique. Je suis toujours le bienvenu en Côte d’Ivoire.
Qu’est-ce qui vous a motivé à faire le déplacement dans un pays qui sort de crise ?
Je suis venu en Côte d’Ivoire pour une seule chose : faire des prestations pour mes fans et pour le public qui m’apprécie. Vous dites que le pays sort d’une crise armée, il faut aussi tenir compte de la prophétie qui dit qu’après la tempête, vient le calme. Vous avez été dans la tempête, maintenant c’est le calme. Et c’est la bonne musique, la musique reggae qui apporte les bonnes vibrations et la paix que je suis venu donner.
Comment appréciez-vous la musique reggae faite en Afrique de façon générale et celle faite en Côte d’Ivoire particulièrement ?
En vérité, je ne connais pas la musique reggae faite en Côte d’Ivoire. Je connais Alpha Blondy comme étant une grande star du reggae. Mais je ne sais pas grand-chose des autres pays africains en matière de reggae. Je sais la différence entre le reggae jamaïcain et celui qui est fait en Afrique.
Quelle est cette différence ?
Le reggae jamaïcain est naturel. Les choses viennent naturellement. C’est original. Au reggae fait en Afrique, il manque cette spontanéité. Mais les deux musiques se retrouvent dans la grande musique reggae.
Y a-t-il une différence entre le reggae de Bob Marley et celui qui est pratiqué de nos jours ?
Non. Il n’y a pas de différence. Chacun de nous est unique même si nous faisons la même musique. Personne ne peut chanter comme Bob Marley. Personne ne peut chanter comme Ijahman. Le reggae, depuis sa création, est une musique qui est faite par des artistes qui ont chacun leurs feelings, leur charme, leurs sons. Sinon, la base reste la même. Et le reggae est resté le même depuis Bob Marley à aujourd’hui.
Le reggae s’appuie sur les versets de la Bible. Cette musique a-t-elle pu apporter quelque chose à l’humanité ?
Dieu a dit : « La musique de Dieu est la musique de Dieu. La musique reggae est la musique de Dieu». Le message de Dieu doit aller vers les hommes qui sont ses cibles. Aucune autre musique, en dehors de la musique reggae, ne peut apporter les paroles de Dieu au peuple. La musique reggae transcende tout. Elle permet de combattre Babylone et les mauvais esprits au nom de Dieu.
Ce combat contre Babylone est-il toujours d’actualité ?
Musicalement, oui. Mais en fait, la guerre contre Babylone ne s’est jamais arrêtée. Nous combattons toujours. Les riches combattent pour leurs intérêts, les pauvres aussi. C’est perpétuel.
Quel est le secret de votre longévité artistique ?
C’est la bénédiction de Dieu qui me permet de pouvoir continuer à faire la musique jusqu’à aujourd’hui.
Si vous n’aviez pas été chanteur de reggae, qu’auriez-vous aimé être ?
Rien d’autre. Ç’aurait été impossible d’être autre chose parce que je suis celui que je suis. Je n’aurai jamais été rien d’autre.
Entretien réalisé par M’Bah Aboubakar
Légende : Pour Ijahman, la crise que le Côte d’Ivoire a traversée annonce des jours meilleurs.
Quels sentiments vous animent de vous retrouver en Côte d’Ivoire ?
Je suis toujours heureux d’être en Afrique. Je suis toujours le bienvenu en Côte d’Ivoire.
Qu’est-ce qui vous a motivé à faire le déplacement dans un pays qui sort de crise ?
Je suis venu en Côte d’Ivoire pour une seule chose : faire des prestations pour mes fans et pour le public qui m’apprécie. Vous dites que le pays sort d’une crise armée, il faut aussi tenir compte de la prophétie qui dit qu’après la tempête, vient le calme. Vous avez été dans la tempête, maintenant c’est le calme. Et c’est la bonne musique, la musique reggae qui apporte les bonnes vibrations et la paix que je suis venu donner.
Comment appréciez-vous la musique reggae faite en Afrique de façon générale et celle faite en Côte d’Ivoire particulièrement ?
En vérité, je ne connais pas la musique reggae faite en Côte d’Ivoire. Je connais Alpha Blondy comme étant une grande star du reggae. Mais je ne sais pas grand-chose des autres pays africains en matière de reggae. Je sais la différence entre le reggae jamaïcain et celui qui est fait en Afrique.
Quelle est cette différence ?
Le reggae jamaïcain est naturel. Les choses viennent naturellement. C’est original. Au reggae fait en Afrique, il manque cette spontanéité. Mais les deux musiques se retrouvent dans la grande musique reggae.
Y a-t-il une différence entre le reggae de Bob Marley et celui qui est pratiqué de nos jours ?
Non. Il n’y a pas de différence. Chacun de nous est unique même si nous faisons la même musique. Personne ne peut chanter comme Bob Marley. Personne ne peut chanter comme Ijahman. Le reggae, depuis sa création, est une musique qui est faite par des artistes qui ont chacun leurs feelings, leur charme, leurs sons. Sinon, la base reste la même. Et le reggae est resté le même depuis Bob Marley à aujourd’hui.
Le reggae s’appuie sur les versets de la Bible. Cette musique a-t-elle pu apporter quelque chose à l’humanité ?
Dieu a dit : « La musique de Dieu est la musique de Dieu. La musique reggae est la musique de Dieu». Le message de Dieu doit aller vers les hommes qui sont ses cibles. Aucune autre musique, en dehors de la musique reggae, ne peut apporter les paroles de Dieu au peuple. La musique reggae transcende tout. Elle permet de combattre Babylone et les mauvais esprits au nom de Dieu.
Ce combat contre Babylone est-il toujours d’actualité ?
Musicalement, oui. Mais en fait, la guerre contre Babylone ne s’est jamais arrêtée. Nous combattons toujours. Les riches combattent pour leurs intérêts, les pauvres aussi. C’est perpétuel.
Quel est le secret de votre longévité artistique ?
C’est la bénédiction de Dieu qui me permet de pouvoir continuer à faire la musique jusqu’à aujourd’hui.
Si vous n’aviez pas été chanteur de reggae, qu’auriez-vous aimé être ?
Rien d’autre. Ç’aurait été impossible d’être autre chose parce que je suis celui que je suis. Je n’aurai jamais été rien d’autre.
Entretien réalisé par M’Bah Aboubakar
Légende : Pour Ijahman, la crise que le Côte d’Ivoire a traversée annonce des jours meilleurs.