« Il serait injuste que l’Etat de Côte d’Ivoire qui est un Etat de droit intègre les enseignants volontaires à la Fonction Publique et ignore les volontaires de la santé qui ont sauvé des vies humaines depuis plusieurs années. », déplore Traoré Zié, président du Mouvement des Agents de Santé Volontaire de Côte d’Ivoire (Masvoci). C’était à l’occasion de la récente assemblée générale extraordinaire de son mouvement, tenue au Centre hospitalier régional (Chr) de Korhogo. Zié a expliqué que suite aux contacts avec le cabinet du Grand Médiateur et celui du Premier ministre, le dossier des 1757 agents volontaires fait partie des priorités de Guillaume Soro. Mais le Masvoci souhaite le bouclage avant la fin de l’année. Autre préoccupation passée au peigne fin, la note de service du directeur du Chr. L’établissement sanitaire s’est séparé de son personnel volontaire, faute de pouvoir lui verser des primes depuis l’instauration de la gratuité des actes médicaux. Le Masvoci entend donc entreprendre toutes les démarches utiles pour obtenir le retour de leurs camarades sur le lieu de travail. Et cela passe par les primes dont certains ont déjà perçu ailleurs, plusieurs mois. Aussi attendent-ils que les directeurs du Chr de Korhogo, des hôpitaux de Boundiali et Vavoua fassent auprès du Trésor, les démarches nécessaires.
Mack Dakota, Correspondant
Mack Dakota, Correspondant