L’Union des Cadres Musulmans (UCAMCI) vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc. La lutte contre la pauvreté chez les femmes musulmanes. Le samedi dernier, à Abidjan, l’association a distribué 9 millions FCFA à 37 femmes musulmanes de la zone d’Abidjan.
Cela, dans le cadre du Fonds de soutien à l’initiative féminine (SFI), fonds inscrit au programme d’activité 2010-2011 de l’Ucamci. Son objectif, selon Lamine Dia, secrétaire général de l’association, est de promouvoir l’autonomisation de la femme musulmane en lui permettant de développer des activités génératrices de revenus. Les bénéficiaires ont reçu des montants allant de 200 000 à 350 000FCFA. Remettant les chèques, le Cheick Boikary Fofana, président du Conseil supérieur islamique, a félicité l’Union pour la mise en place de ce fonds. « Depuis 40 ans que nous sommes dans l’organisation de la communauté, il n’a pas été facile de mettre en place une structure de cadre musulman. L’entraide est une recommandation de Dieu. C’est à la fois un acte social et culturel. Dieu sera toujours au secours de l’homme tant que l’homme sera au secours de son prochain », a-t-il enseigné. Et le président du Cosim de saluer le retour du « dioulaya» ou de l’entreprenariat, culture qui jadis, faisait la force des membres de sa communauté. Outre les femmes d’Abidjan, 14 en provenance de Bouaké ont également été retenues. Elles recevront leurs chèques dans cette ville. L’Union ambitionne de porter l’enveloppe à 100 millions FCFA. L’organisation a également à cœur, la concrétisation de son projet portant sur l’ouverture d’un centre polytechnique des petits métiers à Adiopodoumé. Pour Mme Cissé Aïssata Diaby, vice- présidente de l’association, chargée de la communication, toutes ces actions n’ont qu’un seul objectif : « mettre fin en Côte d’Ivoire à l’islam des mendiants et des pauvres ».
Dao Maïmouna
Cela, dans le cadre du Fonds de soutien à l’initiative féminine (SFI), fonds inscrit au programme d’activité 2010-2011 de l’Ucamci. Son objectif, selon Lamine Dia, secrétaire général de l’association, est de promouvoir l’autonomisation de la femme musulmane en lui permettant de développer des activités génératrices de revenus. Les bénéficiaires ont reçu des montants allant de 200 000 à 350 000FCFA. Remettant les chèques, le Cheick Boikary Fofana, président du Conseil supérieur islamique, a félicité l’Union pour la mise en place de ce fonds. « Depuis 40 ans que nous sommes dans l’organisation de la communauté, il n’a pas été facile de mettre en place une structure de cadre musulman. L’entraide est une recommandation de Dieu. C’est à la fois un acte social et culturel. Dieu sera toujours au secours de l’homme tant que l’homme sera au secours de son prochain », a-t-il enseigné. Et le président du Cosim de saluer le retour du « dioulaya» ou de l’entreprenariat, culture qui jadis, faisait la force des membres de sa communauté. Outre les femmes d’Abidjan, 14 en provenance de Bouaké ont également été retenues. Elles recevront leurs chèques dans cette ville. L’Union ambitionne de porter l’enveloppe à 100 millions FCFA. L’organisation a également à cœur, la concrétisation de son projet portant sur l’ouverture d’un centre polytechnique des petits métiers à Adiopodoumé. Pour Mme Cissé Aïssata Diaby, vice- présidente de l’association, chargée de la communication, toutes ces actions n’ont qu’un seul objectif : « mettre fin en Côte d’Ivoire à l’islam des mendiants et des pauvres ».
Dao Maïmouna
