Ouagadougou - Le chef de l'Etat burkinabè Blaise Compaoré s'est engagé "solennellement" vendredi soir à mettre en oeuvre des
réformes politiques "consensuelles" issues d'un débat national mais s'est
gardé de parler de son avenir après la fin de son mandat en 2015.
"Je m'engage solennellement à mettre en oeuvre (les) idées consensuelles
issues des concertations (...) car il s'agit d'un compromis historique fondé
sur le sens élevé de l'intérêt collectif et l'attachement aux valeurs de paix
et de cohésion nationale", a déclaré M. Compaoré lors de la clôture des
"assises nationales" sur les réformes politiques.
Les assises, sorte de débat national, ont notamment proposé la création
d'un Sénat de 90 membres environ, l'augmentation du nombre de députés à
l'Assemblée nationale.
Les participants n'ont cependant pas débattu des sujets très contestés
comme la révision de l'article 37 portant sur la limitation des mandats
présidentiels, de la peine de mort et du redécoupage des circonscriptions
électorales.
Ce débat ouvert mercredi a été boycotté par les principaux partis
d'opposition, les syndicats et d'influentes personnalités de la société
civile. Ils soupçonnent M. Compaoré, au pouvoir depuis 1987, de vouloir
réviser l'article 37 de la Constitution qui lui interdit de briguer sa
succession en 2015.
"Pour ce qui me concerne, moi je suis là jusqu'en 2015, faut pas me poser des questions sur 2016 et 2017", a déclaré M. Compaoré à la question de savoir s'il modifierait l'article 37 pour se maintenir au pouvoir au delà de 2015.
"Ce que nous souhaitons c'est que, sur toutes les questions qui n'ont pas été consensuelles, que le débat se poursuive parce qu'on peut ne pas vouloir d'une réforme aujourd'hui et la vouloir demain comme on peut vouloir d'une réforme aujourd'hui et demain trouver qu'elle n'est pas adaptée, l'essentiel c'est que vous discutez", a indiqué M. Compaoré.
Les assises ont regroupé 1.500 représentants de partis politiques, de la société civile, de chefs coutumiers, de religieux et de la diaspora burkinabè.
Il s'est tenu après que le régime a été confronté à une crise sociale sans précédent au premier semestre, marquée par des contestations multiples, en particulier une vague de mutineries.
roh/cpy
réformes politiques "consensuelles" issues d'un débat national mais s'est
gardé de parler de son avenir après la fin de son mandat en 2015.
"Je m'engage solennellement à mettre en oeuvre (les) idées consensuelles
issues des concertations (...) car il s'agit d'un compromis historique fondé
sur le sens élevé de l'intérêt collectif et l'attachement aux valeurs de paix
et de cohésion nationale", a déclaré M. Compaoré lors de la clôture des
"assises nationales" sur les réformes politiques.
Les assises, sorte de débat national, ont notamment proposé la création
d'un Sénat de 90 membres environ, l'augmentation du nombre de députés à
l'Assemblée nationale.
Les participants n'ont cependant pas débattu des sujets très contestés
comme la révision de l'article 37 portant sur la limitation des mandats
présidentiels, de la peine de mort et du redécoupage des circonscriptions
électorales.
Ce débat ouvert mercredi a été boycotté par les principaux partis
d'opposition, les syndicats et d'influentes personnalités de la société
civile. Ils soupçonnent M. Compaoré, au pouvoir depuis 1987, de vouloir
réviser l'article 37 de la Constitution qui lui interdit de briguer sa
succession en 2015.
"Pour ce qui me concerne, moi je suis là jusqu'en 2015, faut pas me poser des questions sur 2016 et 2017", a déclaré M. Compaoré à la question de savoir s'il modifierait l'article 37 pour se maintenir au pouvoir au delà de 2015.
"Ce que nous souhaitons c'est que, sur toutes les questions qui n'ont pas été consensuelles, que le débat se poursuive parce qu'on peut ne pas vouloir d'une réforme aujourd'hui et la vouloir demain comme on peut vouloir d'une réforme aujourd'hui et demain trouver qu'elle n'est pas adaptée, l'essentiel c'est que vous discutez", a indiqué M. Compaoré.
Les assises ont regroupé 1.500 représentants de partis politiques, de la société civile, de chefs coutumiers, de religieux et de la diaspora burkinabè.
Il s'est tenu après que le régime a été confronté à une crise sociale sans précédent au premier semestre, marquée par des contestations multiples, en particulier une vague de mutineries.
roh/cpy