Abidjan - Quelque 546 ivoiriens réfugiés au Libéria qui disent "n’avoir plus à craindre pour leur vie", ont regagné, jeudi, les localités de Toulépleu (Moyen-Cavally) et de Danané (les 18 Montagnes), à l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans le cadre d’une vaste opération de rapatriement volontaire conjointement organisée en leur faveur par les représentations ivoirienne et libérienne du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR).
Provenant du camp de Nimba Country, au Libéria, où ils ont passé, pour la plupart, plus de neuf mois, ces réfugiés ivoiriens ont été convoyés par un impressionnant cortège de quelque 24 autocars sur des sites de transit spécialement aménagés à Toulépleu et Danané avant leur départ dans leurs villages respectifs.
Ces personnes constituées en grande partie de femmes et d’enfants, victimes de la récente crise postélectorale en Côte d’Ivoire, ont sollicité auprès du HCR Libéria leur rapatriement, en évoquant le fait que "la situation sécuritaire s’était nettement améliorée dans leur pays d’origine et qu’ils ne couraient plus le risque certain de se faire tuer en retournant dans leurs villages", a laissé entendre Mme Fatim Mohamed, chargée de protection senior du HCR et responsable du centre de Toe Town (à 15 km de la frontière ivoiro-libérienne) où ils ont séjourné, deux jours durant, avant leur rapatriement effectif.
"Je n’ai plus peur, au contraire je suis heureuse de rentrer en Côte d’Ivoire après sept ans d’exil", a pour sa part déclaré Jeanne Guéi, jeune mère de quatre enfants originaire de Guiglo.
A sa suite, Hervé Bahi, planteur, s’est dit également "rassuré et heureux de regagner Mého, son village natal, (dans le département ode Toulépleu) pour cultiver son champ".
Le HCR, en plus d’avoir convoyé les réfugiés ivoiriens vers leurs lieux d’origine, va les aider dans leur installation.
Ainsi avant de partir dans leurs villages respectifs, l’organisme va distribuer, aux 219 familles rapatriées, des kits de ménage et d’hygiène, des tentes, des nattes et des couvertures.
Aux hommes qui repartent pratiquement de zéro, après avoir tout perdu dans la récente guerre, il leur sera également remis une certaine somme d’argent sensée les aider à se prendre en charge sur une période d’au moins trois mois.
L’opération de rapatriement des réfugiés ivoiriens de la récente crise postélectorale s’inscrit dans le cadre global d’un accord tripartite entre le HCR et les gouvernements de Côte d’Ivoire et du Libéria signé en août à Abidjan, a rappelé l’organisation onusienne, révélant que 138.000 réfugiés ivoiriens, également volontaires au rapatriement, sont encore dans les camps de grand Gede et dr Nimba Country, toujours au Libéria.
Sur ce nombre 600 vivent dans ce pays depuis la crise de 2003, précise-t-on.
(aip)
Provenant du camp de Nimba Country, au Libéria, où ils ont passé, pour la plupart, plus de neuf mois, ces réfugiés ivoiriens ont été convoyés par un impressionnant cortège de quelque 24 autocars sur des sites de transit spécialement aménagés à Toulépleu et Danané avant leur départ dans leurs villages respectifs.
Ces personnes constituées en grande partie de femmes et d’enfants, victimes de la récente crise postélectorale en Côte d’Ivoire, ont sollicité auprès du HCR Libéria leur rapatriement, en évoquant le fait que "la situation sécuritaire s’était nettement améliorée dans leur pays d’origine et qu’ils ne couraient plus le risque certain de se faire tuer en retournant dans leurs villages", a laissé entendre Mme Fatim Mohamed, chargée de protection senior du HCR et responsable du centre de Toe Town (à 15 km de la frontière ivoiro-libérienne) où ils ont séjourné, deux jours durant, avant leur rapatriement effectif.
"Je n’ai plus peur, au contraire je suis heureuse de rentrer en Côte d’Ivoire après sept ans d’exil", a pour sa part déclaré Jeanne Guéi, jeune mère de quatre enfants originaire de Guiglo.
A sa suite, Hervé Bahi, planteur, s’est dit également "rassuré et heureux de regagner Mého, son village natal, (dans le département ode Toulépleu) pour cultiver son champ".
Le HCR, en plus d’avoir convoyé les réfugiés ivoiriens vers leurs lieux d’origine, va les aider dans leur installation.
Ainsi avant de partir dans leurs villages respectifs, l’organisme va distribuer, aux 219 familles rapatriées, des kits de ménage et d’hygiène, des tentes, des nattes et des couvertures.
Aux hommes qui repartent pratiquement de zéro, après avoir tout perdu dans la récente guerre, il leur sera également remis une certaine somme d’argent sensée les aider à se prendre en charge sur une période d’au moins trois mois.
L’opération de rapatriement des réfugiés ivoiriens de la récente crise postélectorale s’inscrit dans le cadre global d’un accord tripartite entre le HCR et les gouvernements de Côte d’Ivoire et du Libéria signé en août à Abidjan, a rappelé l’organisation onusienne, révélant que 138.000 réfugiés ivoiriens, également volontaires au rapatriement, sont encore dans les camps de grand Gede et dr Nimba Country, toujours au Libéria.
Sur ce nombre 600 vivent dans ce pays depuis la crise de 2003, précise-t-on.
(aip)