De passage à Abidjan, Ladji Diakité, le président de l’Association des ressortissants ivoiriens et amis de la Côte d’Ivoire en Guinée équatoriale (Araci-G.E.) se prononce sur l’accueil qui attend les Ivoiriens qui se rendront à Malabo pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football.
Le sort a voulu que la Côte d’Ivoire joue ses matches de poule de la prochaine Can à Malabo. Comment les Ivoiriens de Guinée Equatoriale ont-il accueilli cette nouvelle ?
Le jour du tirage au sort, nous n’avons pas dormi. Nous avons fêté toute la nuit. Mais le plus important, c’est que les Equato-guinéens aiment les Ivoiriens. Beaucoup de nos compatriotes y ont déjà fondé des familles. Nous sommes métissés. Donc ils sont très heureux d’accueillir leurs parents par alliance.
Les Ivoiriens ont-ils pris des dispositions particulières pour rendre agréable le séjour de leurs compatriotes qui viendront supporter les Eléphants ?
Il y a la Co-Can (Comité d’organisation de la Can) qui se charge de ce volet. Sachez que le président équato-guinéen, Theodore Obiang Nguema Mbasogo, a dit ceci : « je n’ai pas forcément besoin de la coupe, mais plutôt de vendre l’image de mon pays.» Toutefois, les Ivoiriens qui iront à Malabo, ne seront pas privés de notre assistance. Tous ceux qui seront en contact avec nous seront bien traités et se sentiront chez eux. Mais les choses risquent d’être un peu compliquées pour ceux qui ne vont pas nous contacter.
Pouvez-vous être précis ?
Vous savez, l’Ivoirien croit tout connaître. Or, il me semble nécessaire que nous expliquions les réalités du terrain à nos compatriotes qui viendront pour la première fois dans ce pays.
Y a-t-il des interdits ?
Vous savez que chaque pays a ses règles propres à lui. La Guinée-équatoriale est un pays bien organisé et bien structuré. Donc, il suffit de respecter ses lois pour ne pas avoir de problème. Moi j’y suis depuis neuf ans, et je n’ai jamais eu de problème. Ceux qui viendront dans le cadre du sport, qu’ils restent dans ce cadre-là. Il ne faut pas aller faire autre chose que le sport. Sinon, je ne pourrai rien faire pour les tirer d’affaire.
Qu’est-ce qu’on ne doit pas faire en Guinée-équatoriale ?
Même en Côte d’Ivoire, il y a des interdits. En tout cas, les Ivoiriens qui vivent en Guinée-équatoriale n’ont pas de problème.
Est-il par exemple interdit de solliciter des filles de joie ?
Je ne voudrais pas entrer dans certains détails. Ils vont pour le sport, qu’ils fassent le sport. Sinon à ma connaissance, il n’y a pas de prostituées à Malabo.
Une des appréhensions chez tous ceux qui veulent effectuer le déplacement, c’est le coût élevé de la vie là-bas. Combien peut coûter une journée à Malabo ?
Je ne peux pas vous le dire exactement. Mais cela peut varier entre 100.000 et 125.000 Fcfa par jour. Et, comme il y aura un évènement continental, les prix pourront varier.
Avez-vous des conseils à donner à ce niveau ?
Pour l’hébergement, nous exhortons nos compatriotes à rechercher des appartements ou des hôtels-résidences parce que les hôtels ordinaires coûteront plus cher. Il faut surtout s’y prendre assez tôt et ne pas attendre la dernière minute. C’est pourquoi nous invitons tous ceux qui veulent effectuer le déplacement à entrer en contact avec nous dès maintenant. Nous avons pris des dispositions pour leur faciliter les choses. Nous appelons particulièrement la presse sportive à nous approcher. Nous sommes prêts à aider les journalistes. S’agissant de la restauration, je voudrais déjà rassurer nos compatriotes qu’il y aura des restaurants tenus par des Ivoiriens vivant en Guinée-équatoriale. Ils proposeront presque tous les mets qu’on aime en Côte d’Ivoire. Comme je l’ai dit, les Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire en Guinée-équatoriale ont pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer un bon séjour à la délégation ivoirienne.
Les Eléphants auront besoin de soutien pendant leurs matches. Peuvent-ils compter sur une présence massive des Ivoiriens de Malabo au stade ?
D’abord, il faut savoir que l’association compte au moins 500 personnes. Il y a aussi des associations des cadres et des (Ivoiriens) expatriés venus travailler pour des multinationales. Nous sommes tous mobilisés pour supporter notre équipe nationale. Nous avons mis une organisation en place en synergie avec le Comité national de supporters des éléphants(Cnse). Les Camerounais (dont l’équipe ne participe pas au tournoi cette année) ont demandé au moins 100 tee-shirts ivoiriens pour soutenir la Côte d’Ivoire. La moitié du stade sera en orange pendant tous les matches des éléphants.
La Guinée-équatoriale n’a pas encore d’ambassade en Côte d’Ivoire. Comment faire pour avoir le visa ?
Il faut se rendre au Bénin, à Abuja (Nigéria) ou à Accra (Ghana). Je déconseille le déplacement à ceux qui n’auront pas de visa. Ils seront rapatriés. D’ailleurs, je ne crois pas qu’ils puissent franchir l’aéroport d’Abidjan. Or, Malabo est une île. On ne peut y accéder que par avion ou par bateau.
Interview réalisée par Cissé Sindou
Le sort a voulu que la Côte d’Ivoire joue ses matches de poule de la prochaine Can à Malabo. Comment les Ivoiriens de Guinée Equatoriale ont-il accueilli cette nouvelle ?
Le jour du tirage au sort, nous n’avons pas dormi. Nous avons fêté toute la nuit. Mais le plus important, c’est que les Equato-guinéens aiment les Ivoiriens. Beaucoup de nos compatriotes y ont déjà fondé des familles. Nous sommes métissés. Donc ils sont très heureux d’accueillir leurs parents par alliance.
Les Ivoiriens ont-ils pris des dispositions particulières pour rendre agréable le séjour de leurs compatriotes qui viendront supporter les Eléphants ?
Il y a la Co-Can (Comité d’organisation de la Can) qui se charge de ce volet. Sachez que le président équato-guinéen, Theodore Obiang Nguema Mbasogo, a dit ceci : « je n’ai pas forcément besoin de la coupe, mais plutôt de vendre l’image de mon pays.» Toutefois, les Ivoiriens qui iront à Malabo, ne seront pas privés de notre assistance. Tous ceux qui seront en contact avec nous seront bien traités et se sentiront chez eux. Mais les choses risquent d’être un peu compliquées pour ceux qui ne vont pas nous contacter.
Pouvez-vous être précis ?
Vous savez, l’Ivoirien croit tout connaître. Or, il me semble nécessaire que nous expliquions les réalités du terrain à nos compatriotes qui viendront pour la première fois dans ce pays.
Y a-t-il des interdits ?
Vous savez que chaque pays a ses règles propres à lui. La Guinée-équatoriale est un pays bien organisé et bien structuré. Donc, il suffit de respecter ses lois pour ne pas avoir de problème. Moi j’y suis depuis neuf ans, et je n’ai jamais eu de problème. Ceux qui viendront dans le cadre du sport, qu’ils restent dans ce cadre-là. Il ne faut pas aller faire autre chose que le sport. Sinon, je ne pourrai rien faire pour les tirer d’affaire.
Qu’est-ce qu’on ne doit pas faire en Guinée-équatoriale ?
Même en Côte d’Ivoire, il y a des interdits. En tout cas, les Ivoiriens qui vivent en Guinée-équatoriale n’ont pas de problème.
Est-il par exemple interdit de solliciter des filles de joie ?
Je ne voudrais pas entrer dans certains détails. Ils vont pour le sport, qu’ils fassent le sport. Sinon à ma connaissance, il n’y a pas de prostituées à Malabo.
Une des appréhensions chez tous ceux qui veulent effectuer le déplacement, c’est le coût élevé de la vie là-bas. Combien peut coûter une journée à Malabo ?
Je ne peux pas vous le dire exactement. Mais cela peut varier entre 100.000 et 125.000 Fcfa par jour. Et, comme il y aura un évènement continental, les prix pourront varier.
Avez-vous des conseils à donner à ce niveau ?
Pour l’hébergement, nous exhortons nos compatriotes à rechercher des appartements ou des hôtels-résidences parce que les hôtels ordinaires coûteront plus cher. Il faut surtout s’y prendre assez tôt et ne pas attendre la dernière minute. C’est pourquoi nous invitons tous ceux qui veulent effectuer le déplacement à entrer en contact avec nous dès maintenant. Nous avons pris des dispositions pour leur faciliter les choses. Nous appelons particulièrement la presse sportive à nous approcher. Nous sommes prêts à aider les journalistes. S’agissant de la restauration, je voudrais déjà rassurer nos compatriotes qu’il y aura des restaurants tenus par des Ivoiriens vivant en Guinée-équatoriale. Ils proposeront presque tous les mets qu’on aime en Côte d’Ivoire. Comme je l’ai dit, les Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire en Guinée-équatoriale ont pris toutes les dispositions nécessaires pour assurer un bon séjour à la délégation ivoirienne.
Les Eléphants auront besoin de soutien pendant leurs matches. Peuvent-ils compter sur une présence massive des Ivoiriens de Malabo au stade ?
D’abord, il faut savoir que l’association compte au moins 500 personnes. Il y a aussi des associations des cadres et des (Ivoiriens) expatriés venus travailler pour des multinationales. Nous sommes tous mobilisés pour supporter notre équipe nationale. Nous avons mis une organisation en place en synergie avec le Comité national de supporters des éléphants(Cnse). Les Camerounais (dont l’équipe ne participe pas au tournoi cette année) ont demandé au moins 100 tee-shirts ivoiriens pour soutenir la Côte d’Ivoire. La moitié du stade sera en orange pendant tous les matches des éléphants.
La Guinée-équatoriale n’a pas encore d’ambassade en Côte d’Ivoire. Comment faire pour avoir le visa ?
Il faut se rendre au Bénin, à Abuja (Nigéria) ou à Accra (Ghana). Je déconseille le déplacement à ceux qui n’auront pas de visa. Ils seront rapatriés. D’ailleurs, je ne crois pas qu’ils puissent franchir l’aéroport d’Abidjan. Or, Malabo est une île. On ne peut y accéder que par avion ou par bateau.
Interview réalisée par Cissé Sindou
