Imaginez une femme. Imaginez-la dans le pays de votre choix. Elle peut représenter n'importe quel groupe socioéconomique, n'importe quelle ethnie, n'importe quelle religion. Sa journée commence avant le lever du soleil. Elle travaille entre 8 heures et 12 heures par jour pour une bouchée de pain dans un magasin, une exploitation agricole, une usine, ou chez un particulier, mais ses enfants et des parents âgés comptent sur son maigre revenu pour vivre. Quand elle rentre chez elle, elle passe des heures affairée devant un petit four de cuisson à préparer des repas pour une famille élargie.
Représentez-vous maintenant ce qui se passe quand cette femme se trouve incapable de s'acquitter de toutes ces tâches parce qu'elle a été victime de violence sexospécifique. Si ses blessures physiques ou psychologiques l'empêchent d'exercer son activité professionnelle ou de s'occuper de ses enfants, ces derniers quittent les bancs de l'école pour aller travailler afin de subvenir aux besoins de la famille. Les commerçants chez qui elle s'approvisionnait perdent une cliente, et leur revenu à eux aussi diminue.
Vous n'avez sans doute pas de mal à vous représenter cette femme. À travers le monde, une femme sur trois est victime d'une forme quelconque de violence sexospécifique ; une sur cinq sera victime d'un viol ou d'une tentative de viol. Plus tard, cette violence peut revêtir la forme d'un mariage forcé, de violence conjugale ou d'exploitation sexuelle.
Indépendamment de la forme qu'elle prend, la violence sexospécifique constitue une atteinte intolérable à la dignité humaine. Personne ne peut quantifier la douleur et l'angoisse que provoquent ces mauvais traitements, quels qu'ils soient. Mais les factures médicales et juridiques, la perte de son salaire et la baisse de la productivité, le prix à payer sur le plan de la santé, y compris le risque accru de VIH, voilà des facteurs que l'on peut chiffrer.
Qui pis est, ces effets négatifs se répercutent sur le reste de la communauté par le biais de l'augmentation des dépenses associées aux actions en justice, aux soins de santé et aux services de sécurité. Pas un pays, pas une région du monde, n'est à l'abri de ces coûts.
En outre, la violence dirigée contre les femmes et les filles relève du domaine des droits de l'homme internationaux et de la sécurité nationale. Les conséquences de la violence généralisée dépassent le cadre des blessures immédiates ou des pertes économiques. Il faut y inclure les effets souvent graves et durables sur la santé, par exemple les infections sexuellement transmissibles, sans compter que les lésions sociales et psychologiques de la violence sexospécifique affectent les survivantes, leurs enfants, leur famille et des communautés tout entières.
Alors que la violence et les mauvais traitements tiennent les femmes à l'écart de la vie active et affaiblissent les communautés pendant des générations, le fait d'encourager la participation économique des femmes accroît le PIB national et le revenu des personnes. Il a été estimé que l'abaissement des barrières à la participation économique des femmes dans les économies émergentes pourrait accroître le revenu par habitant de 14 %.
Chaque année, entre le 25 novembre, qui marque la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, et le 10 décembre, qui est la Journée internationale des droits de l'homme, nous entreprenons 16 jours de militantisme contre la violence sexospécifique. Durant cette période, nous nous engageons à dénoncer la violence contre les femmes et les filles et à améliorer la protection et la participation des femmes dans le monde entier.
Cette année, saisissons cette période de 16 jours pour renouveler notre engagement de mettre fin à la maltraitance dans le piège de laquelle tombent tant de femmes et de filles à travers le monde. Dénonçons la culture d'impunité qui perpétue ce cycle de violence. Et travaillons ensemble, en partenariat, pour reléguer aux oubliettes toutes les formes de violence.
Représentez-vous maintenant ce qui se passe quand cette femme se trouve incapable de s'acquitter de toutes ces tâches parce qu'elle a été victime de violence sexospécifique. Si ses blessures physiques ou psychologiques l'empêchent d'exercer son activité professionnelle ou de s'occuper de ses enfants, ces derniers quittent les bancs de l'école pour aller travailler afin de subvenir aux besoins de la famille. Les commerçants chez qui elle s'approvisionnait perdent une cliente, et leur revenu à eux aussi diminue.
Vous n'avez sans doute pas de mal à vous représenter cette femme. À travers le monde, une femme sur trois est victime d'une forme quelconque de violence sexospécifique ; une sur cinq sera victime d'un viol ou d'une tentative de viol. Plus tard, cette violence peut revêtir la forme d'un mariage forcé, de violence conjugale ou d'exploitation sexuelle.
Indépendamment de la forme qu'elle prend, la violence sexospécifique constitue une atteinte intolérable à la dignité humaine. Personne ne peut quantifier la douleur et l'angoisse que provoquent ces mauvais traitements, quels qu'ils soient. Mais les factures médicales et juridiques, la perte de son salaire et la baisse de la productivité, le prix à payer sur le plan de la santé, y compris le risque accru de VIH, voilà des facteurs que l'on peut chiffrer.
Qui pis est, ces effets négatifs se répercutent sur le reste de la communauté par le biais de l'augmentation des dépenses associées aux actions en justice, aux soins de santé et aux services de sécurité. Pas un pays, pas une région du monde, n'est à l'abri de ces coûts.
En outre, la violence dirigée contre les femmes et les filles relève du domaine des droits de l'homme internationaux et de la sécurité nationale. Les conséquences de la violence généralisée dépassent le cadre des blessures immédiates ou des pertes économiques. Il faut y inclure les effets souvent graves et durables sur la santé, par exemple les infections sexuellement transmissibles, sans compter que les lésions sociales et psychologiques de la violence sexospécifique affectent les survivantes, leurs enfants, leur famille et des communautés tout entières.
Alors que la violence et les mauvais traitements tiennent les femmes à l'écart de la vie active et affaiblissent les communautés pendant des générations, le fait d'encourager la participation économique des femmes accroît le PIB national et le revenu des personnes. Il a été estimé que l'abaissement des barrières à la participation économique des femmes dans les économies émergentes pourrait accroître le revenu par habitant de 14 %.
Chaque année, entre le 25 novembre, qui marque la Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, et le 10 décembre, qui est la Journée internationale des droits de l'homme, nous entreprenons 16 jours de militantisme contre la violence sexospécifique. Durant cette période, nous nous engageons à dénoncer la violence contre les femmes et les filles et à améliorer la protection et la participation des femmes dans le monde entier.
Cette année, saisissons cette période de 16 jours pour renouveler notre engagement de mettre fin à la maltraitance dans le piège de laquelle tombent tant de femmes et de filles à travers le monde. Dénonçons la culture d'impunité qui perpétue ce cycle de violence. Et travaillons ensemble, en partenariat, pour reléguer aux oubliettes toutes les formes de violence.