"La concurrence Arafat- De Bordeau continue"

Lorsque nous franchissons le seuil de l’espace "mille maquis" à Marcory, c’est, par contre, des airs de nostalgie qui nous accueillent. Dans un méli melo de sons, c’est la chanson "Gagloudji" de Germain Bi Gokon et le Kayeli Band qui domine. Presque tous les clients étaient assis, dégustant les belles sonorités de ce morceau culte qui traverse toutes les époques. Cette nostalgie, des belles mélodies du passé, nous la retrouvons également au "Tapis rouge", l’un des maquis géants de Marcory Remblais. Là, "le conducteur" est un véritable pot pourri. De la musique d’autrefois à celle d’aujourd’hui, le Disc Jocker vogue de la période des indépendances à ce jour, en traversant toutes les mélodies du continent Noir. Tout cela pour le bonheur de sa clientèle. L’un des morceaux qui a beaucoup plu au public reste "Kiseru", une chanson kenyanne qui date des indépendances. Lorsqu’arrive la plage de la Rumba congolaise, ce sont, entre autres, "Feu de l’amour" (JB Mpiana) ; "Blandine", "Kofi Ayinan", "Solo la bien" (Werrasson); "Force de Frappe", "Monde arabe" (Koffi Olomidé) qui se succèdent. Ici, on danse en solo, là c’est en couple et souvent ce sont des applaudissements qui accompagnent ceux qui exécutent au mieux les pas typiques au morceau au bon vieux temps.
Outre tous ces endroits, les nombreux Ivoiriens qui ont déferlé sur le Plateau pour admirer les enseignes lumineuses sur les Ponts Houphouët et De Gaulle ; sur le parvis de la Cathédrale Saint Paul, l’ancien marché aux fruits…étaient heureux de savoir que Noël cette année était magique. Et il faillait aller à fond dans la fête en restant dehors le plus longtemps possible. Jean- Antoine Doudou