Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, a entamé, hier, une tournée dans la région du Guemon. Il invite chacun à reconnaître sa responsabilité.
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, achève, aujourd’hui, à Duékoué, une tournée entamée, hier, à Bangolo et qui s’est poursuivie en fin de soirée à Guiglo, région du Guemon. Le désormais ‘’Second sage de Yamoussoukro’’ comme on aime à l’appeler dans son village est allé apporter le réconfort et la compassion de la nation dans ces contrées qui se remettent péniblement des affres de la violence post-crise. « Je suis venu compatir avec vous, je suis venu prendre ma part de douleur dans ce qui est arrivé. … Je suis venu donc prendre ma part de responsabilité auprès de vous, je suis venu pleurer aussi. Aujourd’hui, je suis venu m’asseoir à côté de vous, m’agenouiller à côté de vous, les bras sur la tête, pour pleurer le grand malheur qui s’est abattu sur cette région et vous dire ma compassion et mes condoléances à chacun individuellement», a-t-il donné les nouvelles aux populations de Bangolo, venues l’écouter sur la place publique de la paix. Sans fuir les responsabilités individuelles, argue le patron de la Cdvr, « nous devons avoir l’humilité de reconnaître que les filles et fils de Côte d’Ivoire, les fils et filles de Bangolo, nous avons notre part de responsabilité dans le drame qu’a connu cette région ». Pour lui, il est indispensable que jaillisse la vérité car, explique-t-il, «le processus doit dégager les responsabilités individuelles. Faites-moi confiance, la vérité, on fera en sorte qu’elle ne soit pas biaisée. Toute la vérité, rien que la vérité sera recherchée. » Konan Banny a poursuivi : « les responsables devront répondre de leurs actes, qui qu’ils soient, où qu’ils soient, quels que soient leurs rôles. Ceux qui auront été reconnus coupables devront répondre de leurs actes devant la nation… Chaque fois que les auteurs auront été identifiés par les victimes, ils devront avoir le courage et l’humilité d’accepter leurs forfaits ». Aussi, pense-t-il que la Cdvr ne doit pas être un frein au pouvoir judiciaire qui doit faire son travail. Le président de la Cdvr a annoncé l’installation prochaine des commissions locales. A quelques mots près, c’est le même message qu’il a livré aux populations de Duékoué.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (Cdvr), Charles Konan Banny, achève, aujourd’hui, à Duékoué, une tournée entamée, hier, à Bangolo et qui s’est poursuivie en fin de soirée à Guiglo, région du Guemon. Le désormais ‘’Second sage de Yamoussoukro’’ comme on aime à l’appeler dans son village est allé apporter le réconfort et la compassion de la nation dans ces contrées qui se remettent péniblement des affres de la violence post-crise. « Je suis venu compatir avec vous, je suis venu prendre ma part de douleur dans ce qui est arrivé. … Je suis venu donc prendre ma part de responsabilité auprès de vous, je suis venu pleurer aussi. Aujourd’hui, je suis venu m’asseoir à côté de vous, m’agenouiller à côté de vous, les bras sur la tête, pour pleurer le grand malheur qui s’est abattu sur cette région et vous dire ma compassion et mes condoléances à chacun individuellement», a-t-il donné les nouvelles aux populations de Bangolo, venues l’écouter sur la place publique de la paix. Sans fuir les responsabilités individuelles, argue le patron de la Cdvr, « nous devons avoir l’humilité de reconnaître que les filles et fils de Côte d’Ivoire, les fils et filles de Bangolo, nous avons notre part de responsabilité dans le drame qu’a connu cette région ». Pour lui, il est indispensable que jaillisse la vérité car, explique-t-il, «le processus doit dégager les responsabilités individuelles. Faites-moi confiance, la vérité, on fera en sorte qu’elle ne soit pas biaisée. Toute la vérité, rien que la vérité sera recherchée. » Konan Banny a poursuivi : « les responsables devront répondre de leurs actes, qui qu’ils soient, où qu’ils soient, quels que soient leurs rôles. Ceux qui auront été reconnus coupables devront répondre de leurs actes devant la nation… Chaque fois que les auteurs auront été identifiés par les victimes, ils devront avoir le courage et l’humilité d’accepter leurs forfaits ». Aussi, pense-t-il que la Cdvr ne doit pas être un frein au pouvoir judiciaire qui doit faire son travail. Le président de la Cdvr a annoncé l’installation prochaine des commissions locales. A quelques mots près, c’est le même message qu’il a livré aux populations de Duékoué.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro