Après le coup de poignard qu’il a reçu dans le dos dans l’Affaire Koz’, il revient mais dans une autre tunique. Eugène Diomandé va réapparaître au devant du monde des affaires après quelques mois de recul.
Il a fait Koz’, nom commercial de Comium, en Côte d’Ivoire. Koz’est une entreprise de téléphonie mobile qu’Eugène Diomandé a conçue et réalisée. Sans son audace, le projet Koz’ serait resté une simple idée. Mais par la méchanceté des hommes, l’homme d’affaires se retrouve aujourd’hui enfermé dehors, contraint à la démission. Souvenons-nous. Le destin d’Eugène Diomandé est similaire à celui de Koffi Bergson (paix à son âme). Cet investisseur ivoirien qui s’est vu éjecté de sa propre entreprise, Telecel de Loteny, dans un scandale ténébreux que font déclencher ses partenaires. Et c’est dans ces conditions qu’il trouvera la mort. Alors que cette amère expérience est encore vivace dans la mémoire du monde des affaires, une autre, celle d’Eugène Diomandé devrait interpeller toutes les âmes sensibles. Il s’agit donc de rappeler un certain nombre de choses. A savoir, en premier, que c’est Eugène Diomandé est le père de Koz’ depuis le milieu des années 2000.
Mais c’est face à des soucis financiers dans le cadre de la réalisation de son projet, qu’il fait appel à des capitaux extérieurs. Et c’est dans la recherche de partenaires pour arriver à la construction d’une société anonyme qu’il tombe sur un homme d’affaires libanais, Hamed Salamé, qui opérait au Liberia à la tête d’une structure. Pour installer le relais ou les pilonnes, en effet, il lui fallait réunir au moins la somme de 80 milliards Fcfa. Malgré le concours de l’épouse d’un chef d’Etat africain à hauteur de 20 milliards Fcfa, l’opérateur économique ivoirien reste dans l’impossibilité de réaliser son projet. Et la seule personne qui s’offre à lui dans le feu de son rêve n’est autre que ce Libanais. Il apporte une part importante dans le capital en constitution avec la somme de 14 milliards Fcfa. En fin de compte, Salamé et Eugène pèsent au total 15 % du capital. Une fois le minimum atteint, ils lancent les affaires. Selon un protocole d’accords que les deux hommes passent, le premier directeur général nommé est libanais. il est prénommé Elie. Pendant ce temps, c’est Eugène qui assure les fonctions de président du conseil d’administration en raison du fait que, jusque-là, l’entreprise est sa propriété.
Mais un jour de 2010, les choses se gâtent. Conscient des difficultés financières que traverse son partenaire, le Libanais trouve une astuce pour le piéger et le pousser à la porte : il lui colle un déficit de 2 milliards Fcfa. Une bataille juridico-financière est alors engagée. L’hypothèse d’une main politique est également évoquée. Affaibli donc par trop de pressions, Eugène Diomandé sort perdant de cette crise. Evidemment, la cause était attendue. Et les deux opérateurs économiques se séparent. Les semaines qui suivent Eugène s’éloigne du pays pour se refaire le moral.
Il se prépare à ouvrir une usine
Aujourd’hui celui que les journalistes sportifs appellent affectueusement Le Magicien, en raison de sa générosité inattendue et de la promptitude avec laquelle il résout les problèmes qui sont soumis à sa sagacité, veut sortir la tête de l’eau. En véritable modèle de réussite qui ne baisse jamais les bras, il est sur un gros coup. Depuis sa retraite, en effet, il se prépare à ouvrir une usine de transformation de cacao, à San Pedro, une ville balnéaire située dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, où il a monté et dirige le Séwé Sports qui évolue en ligue 1 ivoirienne de football. Quand on sait qu’Eugène Diomandé a un goût avéré des challenges, il faut s’attendre à ce qu’il s’impose dans la filière café-caco qui n’est d’ailleurs pas l’inconnu pour lui. On annonce même son retour avec des partenaires français de la ville de Marseille et hollandais.
La cinquantaine, Eugène Diomandé est quelqu’un qu’on identifie souvent à son père, un journaliste disparu qui s’est illustré par ses reportages présidentiels aux côtés de feu Félis Houphouët-Boigny. En réalité, le fils est parti sur une base très modeste, avec un esprit d’entreprenariat inné. Journaliste de formation avec son diplôme acquis en Allemagne, après avoir obtenu une licence de droit, il a travaillé par le passé au Port de Marseille comme transitaire. Passionné de foot à la mémoire hors norme, Eugène Diomandé parle Anglais, Allemand, Espagnol et bien sûr Français. C’est promis, il reviendra plus fort.
Ouattara Habibatou Bandé
Il a fait Koz’, nom commercial de Comium, en Côte d’Ivoire. Koz’est une entreprise de téléphonie mobile qu’Eugène Diomandé a conçue et réalisée. Sans son audace, le projet Koz’ serait resté une simple idée. Mais par la méchanceté des hommes, l’homme d’affaires se retrouve aujourd’hui enfermé dehors, contraint à la démission. Souvenons-nous. Le destin d’Eugène Diomandé est similaire à celui de Koffi Bergson (paix à son âme). Cet investisseur ivoirien qui s’est vu éjecté de sa propre entreprise, Telecel de Loteny, dans un scandale ténébreux que font déclencher ses partenaires. Et c’est dans ces conditions qu’il trouvera la mort. Alors que cette amère expérience est encore vivace dans la mémoire du monde des affaires, une autre, celle d’Eugène Diomandé devrait interpeller toutes les âmes sensibles. Il s’agit donc de rappeler un certain nombre de choses. A savoir, en premier, que c’est Eugène Diomandé est le père de Koz’ depuis le milieu des années 2000.
Mais c’est face à des soucis financiers dans le cadre de la réalisation de son projet, qu’il fait appel à des capitaux extérieurs. Et c’est dans la recherche de partenaires pour arriver à la construction d’une société anonyme qu’il tombe sur un homme d’affaires libanais, Hamed Salamé, qui opérait au Liberia à la tête d’une structure. Pour installer le relais ou les pilonnes, en effet, il lui fallait réunir au moins la somme de 80 milliards Fcfa. Malgré le concours de l’épouse d’un chef d’Etat africain à hauteur de 20 milliards Fcfa, l’opérateur économique ivoirien reste dans l’impossibilité de réaliser son projet. Et la seule personne qui s’offre à lui dans le feu de son rêve n’est autre que ce Libanais. Il apporte une part importante dans le capital en constitution avec la somme de 14 milliards Fcfa. En fin de compte, Salamé et Eugène pèsent au total 15 % du capital. Une fois le minimum atteint, ils lancent les affaires. Selon un protocole d’accords que les deux hommes passent, le premier directeur général nommé est libanais. il est prénommé Elie. Pendant ce temps, c’est Eugène qui assure les fonctions de président du conseil d’administration en raison du fait que, jusque-là, l’entreprise est sa propriété.
Mais un jour de 2010, les choses se gâtent. Conscient des difficultés financières que traverse son partenaire, le Libanais trouve une astuce pour le piéger et le pousser à la porte : il lui colle un déficit de 2 milliards Fcfa. Une bataille juridico-financière est alors engagée. L’hypothèse d’une main politique est également évoquée. Affaibli donc par trop de pressions, Eugène Diomandé sort perdant de cette crise. Evidemment, la cause était attendue. Et les deux opérateurs économiques se séparent. Les semaines qui suivent Eugène s’éloigne du pays pour se refaire le moral.
Il se prépare à ouvrir une usine
Aujourd’hui celui que les journalistes sportifs appellent affectueusement Le Magicien, en raison de sa générosité inattendue et de la promptitude avec laquelle il résout les problèmes qui sont soumis à sa sagacité, veut sortir la tête de l’eau. En véritable modèle de réussite qui ne baisse jamais les bras, il est sur un gros coup. Depuis sa retraite, en effet, il se prépare à ouvrir une usine de transformation de cacao, à San Pedro, une ville balnéaire située dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, où il a monté et dirige le Séwé Sports qui évolue en ligue 1 ivoirienne de football. Quand on sait qu’Eugène Diomandé a un goût avéré des challenges, il faut s’attendre à ce qu’il s’impose dans la filière café-caco qui n’est d’ailleurs pas l’inconnu pour lui. On annonce même son retour avec des partenaires français de la ville de Marseille et hollandais.
La cinquantaine, Eugène Diomandé est quelqu’un qu’on identifie souvent à son père, un journaliste disparu qui s’est illustré par ses reportages présidentiels aux côtés de feu Félis Houphouët-Boigny. En réalité, le fils est parti sur une base très modeste, avec un esprit d’entreprenariat inné. Journaliste de formation avec son diplôme acquis en Allemagne, après avoir obtenu une licence de droit, il a travaillé par le passé au Port de Marseille comme transitaire. Passionné de foot à la mémoire hors norme, Eugène Diomandé parle Anglais, Allemand, Espagnol et bien sûr Français. C’est promis, il reviendra plus fort.
Ouattara Habibatou Bandé