Sur le volet économique, la priorité des priorités demeure l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative en faveur des Pays pauvres très endettés (Ppte). Mais au-delà du respect intégral des exigences de gestion liées au programme économique et financier conclu avec les bailleurs de fonds, le chef de l’Etat est attendu sur plusieurs autres grands chantiers.
Premièrement, l’amélioration de l’environnement des affaires. Alassane Ouattara sait que le classement de son pays au niveau du «Doing Business» n’est pas du tout favorable. L’accès au crédit constitue l’une des plus grandes difficultés du secteur privé et empêche le développement des entreprises. Il faut accélérer la création de tribunaux de commerce plus outillés pour connaître des litiges commerciaux. Deuxièmement, les infrastructures notamment énergétiques. Sur ce chapitre, les tarifs restent relativement élevés. Ce qui rend peu probable la compétitivité des industries manufacturières pour lesquelles l’électricité est un intrant important. Quant au réseau routier, les grands travaux de construction et de réhabilitation doivent se poursuivre pour atteindre le pays profond. En ce qui concerne le secteur agricole, la réforme est d’autant nécessaire qu’elle devrait permettre d’accroître directement les revenus des planteurs. Sur ce terrain, beaucoup reste à faire pour améliorer la compétitivité des produits d’exportation que sont le coton, le palmier, l’hévéa, l’ananas, la banane, etc. Toutefois, le café-cacao mérite une plus grande attention dans la mesure où un nombre important de personnes pauvres s’y consacrent. En réalité, cette filière requiert une nouvelle stratégie globale axée sur l’amélioration du rendement et des revenus. In fine, il est primordial de résoudre certains problèmes transversaux à l’effet de tirer le meilleur des potentialités agricoles du pays. Il s’agit notamment de la réforme foncière, de l’aménagement de pistes rurales, etc. Par ailleurs, avec les réformes en cours au Ghana, le port d’Abidjan a besoin d’un allègement incitatif des procédures. A ce sujet, la mise en place d’un guichet unique pour toutes les opérations d’import-export devient pressante.
Lanciné Bakayoko
Premièrement, l’amélioration de l’environnement des affaires. Alassane Ouattara sait que le classement de son pays au niveau du «Doing Business» n’est pas du tout favorable. L’accès au crédit constitue l’une des plus grandes difficultés du secteur privé et empêche le développement des entreprises. Il faut accélérer la création de tribunaux de commerce plus outillés pour connaître des litiges commerciaux. Deuxièmement, les infrastructures notamment énergétiques. Sur ce chapitre, les tarifs restent relativement élevés. Ce qui rend peu probable la compétitivité des industries manufacturières pour lesquelles l’électricité est un intrant important. Quant au réseau routier, les grands travaux de construction et de réhabilitation doivent se poursuivre pour atteindre le pays profond. En ce qui concerne le secteur agricole, la réforme est d’autant nécessaire qu’elle devrait permettre d’accroître directement les revenus des planteurs. Sur ce terrain, beaucoup reste à faire pour améliorer la compétitivité des produits d’exportation que sont le coton, le palmier, l’hévéa, l’ananas, la banane, etc. Toutefois, le café-cacao mérite une plus grande attention dans la mesure où un nombre important de personnes pauvres s’y consacrent. En réalité, cette filière requiert une nouvelle stratégie globale axée sur l’amélioration du rendement et des revenus. In fine, il est primordial de résoudre certains problèmes transversaux à l’effet de tirer le meilleur des potentialités agricoles du pays. Il s’agit notamment de la réforme foncière, de l’aménagement de pistes rurales, etc. Par ailleurs, avec les réformes en cours au Ghana, le port d’Abidjan a besoin d’un allègement incitatif des procédures. A ce sujet, la mise en place d’un guichet unique pour toutes les opérations d’import-export devient pressante.
Lanciné Bakayoko